| Un autre facteur jouait : la police secrète tsariste, espérant affaiblir le parti, ciblait délibérément les conciliateurs.<ref>M.A. Tsiavlovsky, ed., ''Большевики : документы по истории большевизма с 1903 по 1916 год бывшего Московского Охранного Отделения'', Moscou 1918, pp. 48ff, in O.H. Gankin and H.H. Fisher, ''The Bolsheviks and the World War'', Stamford University Press 1940, p. 106.</ref> Leur principal porte-parole, [[Doubrovinski]], est arrêté et poussé au suicide dans son exil sibérien. Remplacé par [[Alexeï Rykov|Rykov]], celui-ci est arrêté dès son arrivée en Russie où il se rendait pour pousser les comités à s'opposer au scissionnisme de Lénine. | | Un autre facteur jouait : la police secrète tsariste, espérant affaiblir le parti, ciblait délibérément les conciliateurs.<ref>M.A. Tsiavlovsky, ed., ''Большевики : документы по истории большевизма с 1903 по 1916 год бывшего Московского Охранного Отделения'', Moscou 1918, pp. 48ff, in O.H. Gankin and H.H. Fisher, ''The Bolsheviks and the World War'', Stamford University Press 1940, p. 106.</ref> Leur principal porte-parole, [[Doubrovinski]], est arrêté et poussé au suicide dans son exil sibérien. Remplacé par [[Alexeï Rykov|Rykov]], celui-ci est arrêté dès son arrivée en Russie où il se rendait pour pousser les comités à s'opposer au scissionnisme de Lénine. |
| {{See also|Rupture de 1912 et bloc d'août}}Les [[luttes étudiantes]] connaissent un essor à partir de 1910, suivie de luttes ouvrières. Le chômage diminue à ce moment, et la combativité augmente. Il y aura 100 000 grévistes en 1911, dans des grèves partielles, et 400 000 le 1<sup>er</sup> mai. La [[fusillade de la Léna]], en avril 1912, enflamme les masses. Cette remontée convainc Lénine de l'urgence de rebâtir un appareil prêt. N'ayant aucune confiance dans les menchéviks, il organise des préparatifs unilatéralement. | | {{See also|Rupture de 1912 et bloc d'août}}Les [[luttes étudiantes]] connaissent un essor à partir de 1910, suivie de luttes ouvrières. Le chômage diminue à ce moment, et la combativité augmente. Il y aura 100 000 grévistes en 1911, dans des grèves partielles, et 400 000 le 1<sup>er</sup> mai. La [[fusillade de la Léna]], en avril 1912, enflamme les masses. Cette remontée convainc Lénine de l'urgence de rebâtir un appareil prêt. N'ayant aucune confiance dans les menchéviks, il organise des préparatifs unilatéralement. |