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S.L. lien vers Armand Cuvillier
Ses deux termes antagonistes en une seule unité permet de mettre en avant un matérialisme ayant su assimiler et intégrer les enseignements de Hegel selon lesquels « ''la nature procède dialectiquement'' » :
Ses deux termes antagonistes en une seule unité permet de mettre en avant un matérialisme ayant su assimiler et intégrer les enseignements de Hegel selon lesquels « ''la nature procède dialectiquement'' » :
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« les ''choses'' elles-mêmes ne sont pas immobiles, elles se développent selon un processus analogue à celui dont Hegel avait fait la loi de la pensée, c'est-à-dire par opposition (''thèse'' et ''antithèse'') qui se trouve dépassées, et résolue en une ''synthèse'' supérieure. Là où Hegel voyait une dialectique de l'idée, le matérialisme dialectique voit « le reflet dans la conscience, du mouvement dialectique du monde réel ». Un tel matérialisme ne peut plus se définir, selon la formule d'Aug. Comte, comme la doctrine « qui explique le supérieur par l'inférieur ». Ici, en effet, chaque ordre de réalité constitue une synthèse, en quelque mesure, nouvelle, bien qu'en dernière analyse elle se trouve conditionné par ce qui la précède : de même que la vie est quelque chose de relativement nouveau par rapport aux phénomènes physico-chimiques qui la conditionnent, la conscience, tout en dépendant de conditions physiologiques et ''aussi, d'ailleurs, sociales'' (cf. ci-dessus p.370), « amène un stade nouveau de développement, celui où l'homme transforme le monde à son usage, où le monde s'humanise et se rationalise »<ref>René Maublanc, ''Hegel et Marx'', dans recueil ''À la lumière du marxisme'', p.222-226</ref>. La pensée n'est plus un ''épiphénomène'' puisqu'elle réagit sur ses propres conditions » <ref>Cuvillier, A (1947). ''Manuel de philosophe'' (p604-605). Tome II. Armand Colin.</ref>.
« les ''choses'' elles-mêmes ne sont pas immobiles, elles se développent selon un processus analogue à celui dont Hegel avait fait la loi de la pensée, c'est-à-dire par opposition (''thèse'' et ''antithèse'') qui se trouve dépassées, et résolue en une ''synthèse'' supérieure. Là où Hegel voyait une dialectique de l'idée, le matérialisme dialectique voit « le reflet dans la conscience, du mouvement dialectique du monde réel ». Un tel matérialisme ne peut plus se définir, selon la formule d'Aug. Comte, comme la doctrine « qui explique le supérieur par l'inférieur ». Ici, en effet, chaque ordre de réalité constitue une synthèse, en quelque mesure, nouvelle, bien qu'en dernière analyse elle se trouve conditionné par ce qui la précède : de même que la vie est quelque chose de relativement nouveau par rapport aux phénomènes physico-chimiques qui la conditionnent, la conscience, tout en dépendant de conditions physiologiques et ''aussi, d'ailleurs, sociales'' (cf. ci-dessus p.370), « amène un stade nouveau de développement, celui où l'homme transforme le monde à son usage, où le monde s'humanise et se rationalise »<ref>René Maublanc, ''Hegel et Marx'', dans recueil ''À la lumière du marxisme'', p.222-226</ref>. La pensée n'est plus un ''épiphénomène'' puisqu'elle réagit sur ses propres conditions » <ref>[[Armand Cuvillier|Cuvillier, A]] (1947). ''Manuel de philosophe'' (p604-605). Tome II. Armand Colin.</ref>.
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==Origine de l'expression, sa négation et négation de sa négation==
==Origine de l'expression, sa négation et négation de sa négation==