| Les penseurs bourgeois définissent souvent la quête de l'accumulation de richesses comme le mobile éternel de chaque individu. Cela traduit surtout l'[[Idéologie_dominante|idéologie dominante]] née de la condition de [[Capitaliste|capitaliste]]. On peut spéculer sur l'origine du plaisir d'accumuler des biens particuliers, mais la manie de l'accumulation de l'argent n'a pu se généraliser qu'après que l'[[Monnaie|argent]] soit devenu le représentant de toute richesse. | | Les penseurs bourgeois définissent souvent la quête de l'accumulation de richesses comme le mobile éternel de chaque individu. Cela traduit surtout l'[[Idéologie_dominante|idéologie dominante]] née de la condition de [[Capitaliste|capitaliste]]. On peut spéculer sur l'origine du plaisir d'accumuler des biens particuliers, mais la manie de l'accumulation de l'argent n'a pu se généraliser qu'après que l'[[Monnaie|argent]] soit devenu le représentant de toute richesse. |
− | <blockquote>"La passion des richesses est autre chose que la soif instinctive de richesses particulières, telles les habits, les armes, les bijoux, les femmes, le vin ; elle n'est possible que si la richesse générale en tant que telle, s'individualise dans un objet particulier, [l'argent]. [...]<br/> L'argent n'est donc pas seulement l'objet, mais encore la source de la soif de s'enrichir. Le goût de la possession peut exister sans l'argent ; la soif de s'enrichir est le produit d'un développement social déterminé, elle n'est pas naturelle mais historique. D'où les récriminations des Anciens contre l'argent, source de tout Mal."<ref>Karl Marx, ''Grundrisse'', Chapitre de l'Argent<ref /></blockquote> | + | <blockquote>"La passion des richesses est autre chose que la soif instinctive de richesses particulières, telles les habits, les armes, les bijoux, les femmes, le vin ; elle n'est possible que si la richesse générale en tant que telle, s'individualise dans un objet particulier, [l'argent]. [...]<br/> L'argent n'est donc pas seulement l'objet, mais encore la source de la soif de s'enrichir. Le goût de la possession peut exister sans l'argent ; la soif de s'enrichir est le produit d'un développement social déterminé, elle n'est pas naturelle mais historique. D'où les récriminations des Anciens contre l'argent, source de tout Mal."<ref>Karl Marx, ''Grundrisse'', Chapitre de l'Argent</ref></blockquote> |