Le servage personnel avait disparu après la [[Guerre_de_Cent_Ans|guerre de Cent Ans]], car le manque de main-d'œuvre (la [[Grande_Peste|Grande Peste]] à elle seule a emporté entre 1/4 et 1/3 de la population) a favorisé la concurrence entre nobles et le débauchage des serfs. À cette époque, les nobles du voisinage proposaient aux serfs de racheter leur contrat pour venir s'installer librement sur leurs nombreuses terres en friche, ce qui obligeait le noble local à faire de même pour conserver son personnel. Plus généralement, les autorités ecclésiastiques et royales créaient des sauvetés, des villefranches et accordaient des lettres de franchises à des villes existantes, afin d'attirer et de fixer sur leur territoire toute la population servile ou mécontente de son sort. En Aquitaine, on voit les rois de France et d'Angleterre faire assaut de concurrence en créant une multitude de [[Bastides|bastides]] dotées du plus grand nombre de privilèges et d'exemptions fiscales pour attirer la population. | Le servage personnel avait disparu après la [[Guerre_de_Cent_Ans|guerre de Cent Ans]], car le manque de main-d'œuvre (la [[Grande_Peste|Grande Peste]] à elle seule a emporté entre 1/4 et 1/3 de la population) a favorisé la concurrence entre nobles et le débauchage des serfs. À cette époque, les nobles du voisinage proposaient aux serfs de racheter leur contrat pour venir s'installer librement sur leurs nombreuses terres en friche, ce qui obligeait le noble local à faire de même pour conserver son personnel. Plus généralement, les autorités ecclésiastiques et royales créaient des sauvetés, des villefranches et accordaient des lettres de franchises à des villes existantes, afin d'attirer et de fixer sur leur territoire toute la population servile ou mécontente de son sort. En Aquitaine, on voit les rois de France et d'Angleterre faire assaut de concurrence en créant une multitude de [[Bastides|bastides]] dotées du plus grand nombre de privilèges et d'exemptions fiscales pour attirer la population. |