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À partir du 13<sup>e</sup> siècle, les serfs sont soumis de plus en plus à une taxe arbitraire appelée ''[[Taille_(impôt)|taille]]'', qui devient annuelle à partir de 1439. Les seigneurs ont le droit de [[Mainmorte|mainmorte]], en vertu duquel les serfs ne peuvent pas transmettre leurs biens. En échange, le seigneur protège le serf des brigands et lui doit son assistance alimentaire. Ainsi, le serf n'appartient pas à son seigneur, mais est attaché à la terre (souvent un [[Fief|fief]], dont le propriétaire ultime est plus haut dans la chaîne de vassalité), la contrepartie étant qu'il ne peut être chassé de cette terre, puisqu'il ne fait qu'un avec elle&nbsp;; en outre, il possède des biens, peut exercer une action et témoigner en justice, peut contracter (mariages, contrats de vente) plus ou moins librement (le plus souvent entre serfs).
 
À partir du 13<sup>e</sup> siècle, les serfs sont soumis de plus en plus à une taxe arbitraire appelée ''[[Taille_(impôt)|taille]]'', qui devient annuelle à partir de 1439. Les seigneurs ont le droit de [[Mainmorte|mainmorte]], en vertu duquel les serfs ne peuvent pas transmettre leurs biens. En échange, le seigneur protège le serf des brigands et lui doit son assistance alimentaire. Ainsi, le serf n'appartient pas à son seigneur, mais est attaché à la terre (souvent un [[Fief|fief]], dont le propriétaire ultime est plus haut dans la chaîne de vassalité), la contrepartie étant qu'il ne peut être chassé de cette terre, puisqu'il ne fait qu'un avec elle&nbsp;; en outre, il possède des biens, peut exercer une action et témoigner en justice, peut contracter (mariages, contrats de vente) plus ou moins librement (le plus souvent entre serfs).
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Sa condition de servage pouvait parfois être actée par «&nbsp;contrat&nbsp;», ce qui préfigurait le type de «&nbsp;liberté&nbsp;» généralisée plus tard dans la condition de [[prolétaire|prolétaire]] :
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Sa condition de servage pouvait parfois être actée par «&nbsp;contrat&nbsp;», ce qui préfigurait le type de «&nbsp;liberté&nbsp;» généralisée plus tard dans la condition de [[Prolétaire|prolétaire]]&nbsp;:
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<blockquote>«&nbsp;Moi, Berterius, dans la villa d'Asine, près de l'église de Saint-Pierre, devant le peuple assemblé et l'illustre Comte Teubolt, de mon plein gré, sans être ni forcé ni circonvenu, dans le libre exercice de ma volonté, j'ai mis la courroie à mon cou, selon la loi romaine, je me suis livré par les mains à Alvadius et à son épouse Ermengarde. Car il est établi que tout homme libre peut rendre meilleure ou pire sa condition personnelle. Donc, à partir de ce jour, vous et vos héritiers, vous ferez de moi et de mes proches ce que vous voudrez, ayant droit de nous posséder, de nous vendre, de nous donner ou de nous affranchir. Si de moi-même ou par le conseil d'hommes méchants, je veux me soustraire de votre service, vous pourrez me détenir et me punir, vous et vos régisseurs, comme tous vos autres serfs nés dans la condition servile.&nbsp;»<ref>Recueil des chartes de l'abbaye de Cluny, fin du IXe siècle, n°30, traduction de Alexandre Bruel, Paris, 1876-1903</ref></blockquote>  
«&nbsp;Moi, Berterius, dans la villa d'Asine, près de l'église de Saint-Pierre, devant le peuple assemblé et l'illustre Comte Teubolt, de mon plein gré, sans être ni forcé ni circonvenu, dans le libre exercice de ma volonté, j'ai mis la courroie à mon cou, selon la loi romaine, je me suis livré par les mains à Alvadius et à son épouse Ermengarde. Car il est établi que tout homme libre peut rendre meilleure ou pire sa condition personnelle. Donc, à partir de ce jour, vous et vos héritiers, vous ferez de moi et de mes proches ce que vous voudrez, ayant droit de nous posséder, de nous vendre, de nous donner ou de nous affranchir. Si de moi-même ou par le conseil d'hommes méchants, je veux me soustraire de votre service, vous pourrez me détenir et me punir, vous et vos régisseurs, comme tous vos autres serfs nés dans la condition servile.&nbsp;»<ref>Recueil des chartes de l'abbaye de Cluny, fin du IXe siècle, n°30, traduction de Alexandre Bruel, Paris, 1876-1903</ref>
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Mais s'il n'est pas nécessairement complètement dénué de droit d'[[Héritage_(droit)|héritage]], celui-ci est dans tous les cas fortement limité, en particulier par l'[[Échute|échute]]&nbsp;: en l'absence d'héritier direct, ses biens reviennent à son seigneur lors de son décès.<!--Ce qui lie le serf à son seigneur est un contrat analogue du contrat de vassalité : il lui doit fidélité,-->
 
Mais s'il n'est pas nécessairement complètement dénué de droit d'[[Héritage_(droit)|héritage]], celui-ci est dans tous les cas fortement limité, en particulier par l'[[Échute|échute]]&nbsp;: en l'absence d'héritier direct, ses biens reviennent à son seigneur lors de son décès.<!--Ce qui lie le serf à son seigneur est un contrat analogue du contrat de vassalité : il lui doit fidélité,-->
    
L'Eglise et ses différentes structures (abbayes, monastères...) ont également détenu des serfs et même des esclaves. Néanmoins elle a eu tendance à pousser dans le sens de la transformation de l'esclavage en servage, et du servage en colonat.
 
L'Eglise et ses différentes structures (abbayes, monastères...) ont également détenu des serfs et même des esclaves. Néanmoins elle a eu tendance à pousser dans le sens de la transformation de l'esclavage en servage, et du servage en colonat.
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Le [[Christianisme|christianisme]] s'opposait en général à ce que des chrétiens appartiennent à d'autres chrétiens (notamment depuis Léon III et le concile de Latran), ce qui n'a pas empêché l'institution du servage d'exister dans les terres dominées par le christianisme. Certains, comme Alcuin, conseiller de Charlemagne à la tête de l'Académie palatine, ou Raban Maur, autre artisan important de la «&nbsp;[[Renaissance_carolingienne|Renaissance carolingienne]]&nbsp;», considéraient l'esclavage et le servage comme légitimes<ref name="Allard" />&nbsp;; d'autres, tels l'évêque Jonas d'Orléans ou Agobard de Lyon pensaient qu'on devait traiter un esclave de la même façon qu'un homme libre&nbsp;; de façon marginale, Smaragde, l'abbé de Saint-Mihiel, réclamait jusqu'à l'abrogation de l'esclavage<ref name="Allard" />.
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Le [[Christianisme|christianisme]] s'opposait en général à ce que des chrétiens appartiennent à d'autres chrétiens (notamment depuis Léon III et le concile de Latran), ce qui n'a pas empêché l'institution du servage d'exister dans les terres dominées par le christianisme. Certains, comme Alcuin, conseiller de Charlemagne à la tête de l'Académie palatine, ou Raban Maur, autre artisan important de la «&nbsp;[[Renaissance_carolingienne|Renaissance carolingienne]]&nbsp;», considéraient l'esclavage et le servage comme légitimes&nbsp;; d'autres, tels l'évêque Jonas d'Orléans ou Agobard de Lyon pensaient qu'on devait traiter un esclave de la même façon qu'un homme libre&nbsp;; de façon marginale, Smaragde, l'abbé de Saint-Mihiel, réclamait jusqu'à l'abrogation de l'esclavage.
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Selon l'historien Paul Allard (1913<ref name="Allard">[[Paul Allard]] (1913), ''Les Origines du servage en France'', Paris, J. Gabalda, 332 p. Voir en ligne, sur le [[Persée (portail)|portail Persée]], la [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1914_num_5_28_2124_t1_0512_0000_1 recension de 1914 par J. Duffo] : « Paul Allard. Les origines du servage en France », dans ''[[Revue d'histoire de l'Église de France]]'', 1914, n°28, p. 512-515.</ref>), le servage, d'origine romaine, aurait coexisté un temps avec l'[[Esclavage_en_Rome_antique|esclavage]], étant lié de très près avec le [[Colonat|colonat]]<!-- en raison de l'ancienneté de cette étude, le conditionnel demeure de rigueur, tant que ce n'est pas confirmé par des sources plus récentes -->. Au 4<sup>e</sup> siècle, une loi de Valentinien et Gratien aurait renforcé l'institution du colonat, en interdisant aux propriétaires de vendre des esclaves ruraux sans les terres cultivées par eux<ref name="Allard" />.
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Selon l'historien Paul Allard, le servage, d'origine romaine, aurait coexisté un temps avec l'[[Esclavage_en_Rome_antique|esclavage]], étant lié de très près avec le [[Colonat|colonat]]<!-- en raison de l'ancienneté de cette étude, le conditionnel demeure de rigueur, tant que ce n'est pas confirmé par des sources plus récentes -->. Au 4<sup>e</sup> siècle, une loi de Valentinien et Gratien aurait renforcé l'institution du colonat, en interdisant aux propriétaires de vendre des esclaves ruraux sans les terres cultivées par eux.
    
Contrairement aux serfs, les esclaves sont la propriété privée d'un maître. En effet, les esclaves sont des outils vivants aux yeux des maîtres. Ce ne sont pas des personnes mais des biens meubles, comparables aux animaux domestiques, ils sont traités comme ceux-ci. À la ville et dans les campagnes, dans les ateliers, sur les navires, aux champs, les esclaves féminins ainsi que masculins, exclus du peuple, figuraient parmi les instruments de production. Là où le travail n'était pas imposé par la nécessité, l'esclavage n'existait pas. Les esclaves peuvent être achetés, vendus, négociés ou offerts en cadeau…
 
Contrairement aux serfs, les esclaves sont la propriété privée d'un maître. En effet, les esclaves sont des outils vivants aux yeux des maîtres. Ce ne sont pas des personnes mais des biens meubles, comparables aux animaux domestiques, ils sont traités comme ceux-ci. À la ville et dans les campagnes, dans les ateliers, sur les navires, aux champs, les esclaves féminins ainsi que masculins, exclus du peuple, figuraient parmi les instruments de production. Là où le travail n'était pas imposé par la nécessité, l'esclavage n'existait pas. Les esclaves peuvent être achetés, vendus, négociés ou offerts en cadeau…
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L'[[Église_romaine|Église]], opposée à l'esclavage et propriétaire de nombreuses terres disposant de serfs, aurait alors accordé à ces derniers, un certain nombre de droits, notamment ceux relatifs à l'héritage et au [[Mariage|mariage]]<ref name="Allard" />. À la fin du 19<sup>e</sup> et au début du 20<sup>e</sup> siècle, un débat opposait toutefois Ernest Renan et Ettore Cicotti d'un côté, et Paul Allard de l'autre, au sujet des serfs de l'Église&nbsp;: les premiers pensaient que les serfs de l'Église obtenaient moins facilement la liberté que les autres, tandis qu'Allard affirmait que le principe d'inaliénabilité, issu du [[Droit_canon|droit canon]], pouvait être assoupli, et qu'on ne pouvait déduire du [[Concile_d'Épaone|concile d'Épaone]] (417) que les esclaves ou les serfs des monastères ne pouvaient être affranchis<ref name="Allard" />. Selon P. Allard (1913), le ''Polyptyque d'Irminon'', inventaire de biens rédigé au 9<sup>e</sup> siècle par l'abbé de Saint-Germain-des-Prés, montre une grande variété des statuts de serfs dans l'Église<ref name="Allard" />. Mais c'est, selon lui, saint Benoît d'Aniane, moine [[Bénédictin|bénédictin]] des 8<sup>e</sup> et 9<sup>e</sup> siècles, qui marque une rupture, en refusant que son monastère, fondé en 807, possède des serfs<ref name="Allard" />.
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L'[[Église_romaine|Église]], opposée à l'esclavage et propriétaire de nombreuses terres disposant de serfs, aurait alors accordé à ces derniers, un certain nombre de droits, notamment ceux relatifs à l'héritage et au [[Mariage|mariage]]. À la fin du 19<sup>e</sup> et au début du 20<sup>e</sup> siècle, un débat opposait toutefois Ernest Renan et Ettore Cicotti d'un côté, et Paul Allard de l'autre, au sujet des serfs de l'Église&nbsp;: les premiers pensaient que les serfs de l'Église obtenaient moins facilement la liberté que les autres, tandis qu'Allard affirmait que le principe d'inaliénabilité, issu du [[Droit_canon|droit canon]], pouvait être assoupli, et qu'on ne pouvait déduire du [[Concile_d'Épaone|concile d'Épaone]] (417) que les esclaves ou les serfs des monastères ne pouvaient être affranchis. Selon P. Allard (1913), le ''Polyptyque d'Irminon'', inventaire de biens rédigé au 9<sup>e</sup> siècle par l'abbé de Saint-Germain-des-Prés, montre une grande variété des statuts de serfs dans l'Église. Mais c'est, selon lui, saint Benoît d'Aniane, moine [[Bénédictin|bénédictin]] des 8<sup>e</sup> et 9<sup>e</sup> siècles, qui marque une rupture, en refusant que son monastère, fondé en 807, possède des serfs.
    
== Servage personnel ou servage réel ==
 
== Servage personnel ou servage réel ==
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Le servage personnel avait disparu après la [[Guerre_de_Cent_Ans|guerre de Cent Ans]], car le manque de main-d'œuvre (la [[Grande_Peste|Grande Peste]] à elle seule a emporté entre 1/4 et 1/3 de la population) a favorisé la concurrence entre nobles et le débauchage des serfs. À cette époque, les nobles du voisinage proposaient aux serfs de racheter leur contrat pour venir s'installer librement sur leurs nombreuses terres en friche, ce qui obligeait le noble local à faire de même pour conserver son personnel. Plus généralement, les autorités ecclésiastiques et royales créaient des sauvetés, des villefranches et accordaient des lettres de franchises à des villes existantes, afin d'attirer et de fixer sur leur territoire toute la population servile ou mécontente de son sort. En Aquitaine, on voit les rois de France et d'Angleterre faire assaut de concurrence en créant une multitude de [[Bastides|bastides]] dotées du plus grand nombre de privilèges et d'exemptions fiscales pour attirer la population.
 
Le servage personnel avait disparu après la [[Guerre_de_Cent_Ans|guerre de Cent Ans]], car le manque de main-d'œuvre (la [[Grande_Peste|Grande Peste]] à elle seule a emporté entre 1/4 et 1/3 de la population) a favorisé la concurrence entre nobles et le débauchage des serfs. À cette époque, les nobles du voisinage proposaient aux serfs de racheter leur contrat pour venir s'installer librement sur leurs nombreuses terres en friche, ce qui obligeait le noble local à faire de même pour conserver son personnel. Plus généralement, les autorités ecclésiastiques et royales créaient des sauvetés, des villefranches et accordaient des lettres de franchises à des villes existantes, afin d'attirer et de fixer sur leur territoire toute la population servile ou mécontente de son sort. En Aquitaine, on voit les rois de France et d'Angleterre faire assaut de concurrence en créant une multitude de [[Bastides|bastides]] dotées du plus grand nombre de privilèges et d'exemptions fiscales pour attirer la population.
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Par l'Édit du 8 août 1779, le roi Louis XVI abolit le servage sur les domaines royaux, et abolit le «&nbsp;droit de suite&nbsp;» dans tout le royaume. Cette ordonnance avait été favorisée par l'intervention de [[Voltaire|Voltaire]], qui avait plaidé en 1778 la cause des serfs. Il autorise en outre les titulaires de [[Domaines_engagés|domaines engagés]] qui se croiraient «&nbsp;lésés&nbsp;» par cette réforme à remettre au roi les domaines concernés en échange de contreparties financières. Afin de favoriser l'imitation de son acte royal d'affranchissement des serfs dans les domaines royaux, l'ordonnance précise que ''«&nbsp;considérant bien moins ces affranchissements comme une aliénation, que comme un retour au [[Droit_naturel|droit naturel]], nous avons exempté ces sortes d'actes [d'affranchissement] des formalités et des [[Fiscalité_dans_l'Ancien_Régime|taxes]] auxquelles l'antique sévérité des maximes féodales les avaient assujettis&nbsp;»''<ref name="FL" />.
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Par l'Édit du 8 août 1779, le roi Louis XVI abolit le servage sur les domaines royaux, et abolit le «&nbsp;droit de suite&nbsp;» dans tout le royaume. Cette ordonnance avait été favorisée par l'intervention de [[Voltaire|Voltaire]], qui avait plaidé en 1778 la cause des serfs. Il autorise en outre les titulaires de [[Domaines_engagés|domaines engagés]] qui se croiraient «&nbsp;lésés&nbsp;» par cette réforme à remettre au roi les domaines concernés en échange de contreparties financières. Afin de favoriser l'imitation de son acte royal d'affranchissement des serfs dans les domaines royaux, l'ordonnance précise que ''«&nbsp;considérant bien moins ces affranchissements comme une aliénation, que comme un retour au [[Droit_naturel|droit naturel]], nous avons exempté ces sortes d'actes [d'affranchissement] des formalités et des taxes auxquelles l'antique sévérité des maximes féodales les avaient assujettis&nbsp;»''<ref>Louis Firmin Julien Laferrière, ''Histoire du droit français'', Joubert, 1837</ref>.
    
Néanmoins, l'ordonnance ne fut guère appliquée, car il aurait fallu que le roi rachète aux propriétaires supérieurs des terres en mainmorte la valeur patrimoniale de ce droit qui revenait à rendre tous les fermiers des abbayes propriétaires du domaine qu'ils exploitaient.
 
Néanmoins, l'ordonnance ne fut guère appliquée, car il aurait fallu que le roi rachète aux propriétaires supérieurs des terres en mainmorte la valeur patrimoniale de ce droit qui revenait à rendre tous les fermiers des abbayes propriétaires du domaine qu'ils exploitaient.
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== Bibliographie ==
 
== Bibliographie ==
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*[http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www2.ohchr.org/french/law/esclavage_abolition.htm Convention supplémentaire relative à l'abolition de l'esclavage, de la traite des esclaves et des institutions et pratiques analogues à l'esclavage] - ONU, 7 septembre 1956
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*[http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www2.ohchr.org/french/law/esclavage_abolition.htm Convention supplémentaire relative à l'abolition de l'esclavage, de la traite des esclaves et des institutions et pratiques analogues à l'esclavage] - ONU, 7 septembre 1956  
 
*Freedman (Paul), Bourin (Monique) dir., ''Forms of Servitude in Northern and Central Europe. Decline, Resistance and Expansion'', Brepols, 2005.  
 
*Freedman (Paul), Bourin (Monique) dir., ''Forms of Servitude in Northern and Central Europe. Decline, Resistance and Expansion'', Brepols, 2005.  
 
*Dominique Barthélémy, article «&nbsp;serf&nbsp;» dans Claude Gauvard, Alain de Libera, Michel Zink (dir.), ''Dictionnaire du Moyen Âge'', Paris, PUF, 1<sup>re</sup> édition, 2002, {{ISBN|2130530575}}, p. 1325-1327.  
 
*Dominique Barthélémy, article «&nbsp;serf&nbsp;» dans Claude Gauvard, Alain de Libera, Michel Zink (dir.), ''Dictionnaire du Moyen Âge'', Paris, PUF, 1<sup>re</sup> édition, 2002, {{ISBN|2130530575}}, p. 1325-1327.  
*Paul Allard, ''Les Origines du servage en France'', Paris, J. Gabalda, 1913 (Voir en ligne la [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1914_num_5_28_2124_t1_0512_0000_1 recension de 1914 par J. Duffo])
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*Paul Allard, ''Les Origines du servage en France'', Paris, J. Gabalda, 1913 (Voir en ligne la [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhef_0300-9505_1914_num_5_28_2124_t1_0512_0000_1 recension de 1914 par J. Duffo])  
    
== Notes et références ==
 
== Notes et références ==

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