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Le commandant des Etats-Unis en Sibérie, le général William S Graves, déclare dans son compte-rendu : «'' je suis tout à fait sûr de moi quand je déclare que les anti-bolcheviks en Sibérie Orientale, tuèrent 100 personnes pour chaque tué par les bolcheviks. ''»
 
Le commandant des Etats-Unis en Sibérie, le général William S Graves, déclare dans son compte-rendu : «'' je suis tout à fait sûr de moi quand je déclare que les anti-bolcheviks en Sibérie Orientale, tuèrent 100 personnes pour chaque tué par les bolcheviks. ''»
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Le général <span class="mw-redirect">Ungern-Sternberg</span>, surnommé le «&nbsp;baron sanglant&nbsp;», fut sans doute celui qui alla le plus loin dans la terreur. Dans son fameux «&nbsp;ordre numéro 15 », adressée à ses armées en mars 1921, l'article 9 commande «&nbsp;d'exterminer les commissaires, les communistes et les juifs avec leurs familles.&nbsp;»
    
== Sous la [[République_des_conseils_de_Hongrie|Révolution Hongroise]] ==
 
== Sous la [[République_des_conseils_de_Hongrie|Révolution Hongroise]] ==
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Le 10 juin, l’Entente envoyait une proposition de paix à Budapest. Cette proposition impliquait le retrait de l’armée rouge en échange du retrait des troupes roumaines. [[Bela_Kun|Bela Kun]], commissaire du peuple aux Affaires étrangères et leader de la révolution tente de manoeuvrer diplomatiquement pour gagner du temps. Mais en définitive, le 20 juillet, il refuse l’offre et pour tenter de relancer l’ardeur révolutionnaire des masses, il décide d’une nouvelle contre-offensive militaire. C’est que la dictature du prolétariat est en crise&nbsp;: Les masses sont affaiblies et déboussolées par les privations (la famine), par les erreurs du régime (le production est désorganisée) et par la division croissante au sein du Parti socialiste entre ses ailes gauche, centriste et droitière. Dans ce contexte, la contre-révolution intérieure relève la tête. Aristocrates et bourgeois complotent et provoquent des attentats contre le pouvoir des soviets.
 
Le 10 juin, l’Entente envoyait une proposition de paix à Budapest. Cette proposition impliquait le retrait de l’armée rouge en échange du retrait des troupes roumaines. [[Bela_Kun|Bela Kun]], commissaire du peuple aux Affaires étrangères et leader de la révolution tente de manoeuvrer diplomatiquement pour gagner du temps. Mais en définitive, le 20 juillet, il refuse l’offre et pour tenter de relancer l’ardeur révolutionnaire des masses, il décide d’une nouvelle contre-offensive militaire. C’est que la dictature du prolétariat est en crise&nbsp;: Les masses sont affaiblies et déboussolées par les privations (la famine), par les erreurs du régime (le production est désorganisée) et par la division croissante au sein du Parti socialiste entre ses ailes gauche, centriste et droitière. Dans ce contexte, la contre-révolution intérieure relève la tête. Aristocrates et bourgeois complotent et provoquent des attentats contre le pouvoir des soviets.
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Après quelques succès initiaux, l’armée rouge est battue et en fuite&nbsp;: les officiers ont saboté les ordres et les fournitures matérielles manquent. Le moral n’y est plus. Fin juillet, les troupes roumaines sont de nouveau aux portes de la capitale. Les social-démocrates de droite, soutenus par la puissante bureaucratie syndicale, exigèrent et obtinrent la démission du Conseil des commissaires du peuple. Un gouvernement dit «&nbsp;syndical&nbsp;» est constitué dont la volonté est de rétablir l’ordre social capitaliste et d’instaurer une [[démocratie_bourgeoise|démocratie bourgeoise]] de type occidental pour séduire l’[[impérialisme|impérialisme]] et empêcher l’invasion du territoire.
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Après quelques succès initiaux, l’armée rouge est battue et en fuite&nbsp;: les officiers ont saboté les ordres et les fournitures matérielles manquent. Le moral n’y est plus. Fin juillet, les troupes roumaines sont de nouveau aux portes de la capitale. Les social-démocrates de droite, soutenus par la puissante bureaucratie syndicale, exigèrent et obtinrent la démission du [[Conseil_des_commissaires_du_peuple_(Hongrie)|Conseil des commissaires du peuple]]. Un gouvernement dit «&nbsp;syndical&nbsp;» est constitué dont la volonté est de rétablir l’ordre social capitaliste et d’instaurer une [[Démocratie_bourgeoise|démocratie bourgeoise]] de type occidental pour séduire l’[[Impérialisme|impérialisme]] et empêcher l’invasion du territoire.
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Mais en vérité, il n’y avait pas de place pour une telle «&nbsp;alternative&nbsp;». En supprimant la [[dictature_du_prolétariat|dictature du prolétariat]] au nom de la «&nbsp;démocratie&nbsp;» formelle, c’est à la dictature sanglante de la bourgeoisie qu’on ouvrait la porte. Ainsi, dès le 6 août, le gouvernement «&nbsp;syndical&nbsp;» est renversé par la contre-révolution, dont les troupes roumaines, qui font leur entrée à Budapest, servent de fer de lance. Un ancien amiral de la flotte austro-hongroise, Miklós Horthy, est mis au pouvoir par l’impérialisme et un régime pré (puis complètement) fasciste s’instaure. La répression est terrible&nbsp;: les communistes qui ne se sont pas exilés à temps sont traqués, emprisonnés, torturés et exécutés - il y eut 5.000 exécution et 75.000 arrestations en quelques semaines.
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Mais en vérité, il n’y avait pas de place pour une telle «&nbsp;alternative&nbsp;». En supprimant la [[Dictature_du_prolétariat|dictature du prolétariat]] au nom de la «&nbsp;démocratie&nbsp;» formelle, c’est à la dictature sanglante de la bourgeoisie qu’on ouvrait la porte. Ainsi, dès le 6 août, le gouvernement «&nbsp;syndical&nbsp;» est renversé par la contre-révolution, dont les troupes roumaines, qui font leur entrée à Budapest, servent de fer de lance. Un ancien amiral de la flotte austro-hongroise, Miklós Horthy, est mis au pouvoir par l’impérialisme et un régime pré (puis complètement) fasciste s’instaure. La répression est terrible&nbsp;: les communistes qui ne se sont pas exilés à temps sont traqués, emprisonnés, torturés et exécutés - il y eut 5.000 exécutions (soit 10 fois plus que celles de la [[Terreur_rouge_(Hongrie)|terreur rouge hongroise]]) et 75.000 arrestations en quelques semaines.
    
== Sous la [[Révolution_espagnole_(1931-1939)|Révolution Espagnole]] ==
 
== Sous la [[Révolution_espagnole_(1931-1939)|Révolution Espagnole]] ==
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La Terreur blanche de Taïwan est une période qui commença lors du massacre 228, le 27 février 1947, après que la population s'est soulevée contre le gouvernement contrôlé par le Kuomintang (parti nationaliste chinois), dirigé par Chiang Kai-shek. Celui-ci établit la loi martiale, qui resta en place du 19 mai 1949 au 15 juillet 1987.
 
La Terreur blanche de Taïwan est une période qui commença lors du massacre 228, le 27 février 1947, après que la population s'est soulevée contre le gouvernement contrôlé par le Kuomintang (parti nationaliste chinois), dirigé par Chiang Kai-shek. Celui-ci établit la loi martiale, qui resta en place du 19 mai 1949 au 15 juillet 1987.
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Pendant ces 38 ans de terreur, 140&nbsp;000&nbsp;personnes, principalement des intellectuels ou des membres de l'élite sociale, ont été emprisonnés par peur de leur sympathie pour le Parti communiste chinois ou de leur résistance au gouvernement nationaliste de la République de Chine, et entre 3000 et 4000, selon les estimations, ont été exécutées.
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Pendant ces 38 ans de terreur, 140&nbsp;000&nbsp;personnes, principalement des intellectuels ou des membres de l'élite sociale, ont été emprisonnés par peur de leur sympathie pour le Parti communiste chinois ou de leur résistance au gouvernement nationaliste de la République de Chine, et entre 3000 et 4000, selon les estimations, ont été exécutées.&nbsp;&nbsp;
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[[Category:Histoire]]&nbsp; [[Category:Révolution]]&nbsp; [[Category:Nationalisme]]
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