Paschal Grousset

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Jean-François Paschal Grousset, né le (7|avril|1844 à Corte (Corse), le 9|avril|1909 à Paris est un journaliste, homme politique et écrivain français. Il a eu une vie très mouvementée et une formation variée. Il participe activement à la Commune de Paris, avant de devenir député de la Troisième République.

Il est connu également sous les pseudonymes Docteur Flavius, André Laurie, Philippe Daryl, Léopold Virey et Tiburce Moray.

1 Enfance et études[modifier | modifier le wikicode]

Né en Corse, il vécut un temps à Grisolle, village de Tarn-et-Garonne d'où sa famille est originaire. Il devient bachelier après des études secondaires au lycée Charlemagne à Paris. Il étudie ensuite la médecine durant 4 ans, est reçu au concours d’externat en 1865 puis abandonne et se tourne alors vers le journalisme ; il signe ses articles du pseudonyme Philippe Daryl.

2 La politique[modifier | modifier le wikicode]

Grousset est un opposant résolu au régime impérial (non sans quiproquo, beaucoup le considérant à ses débuts comme bonapartiste, puisque corse). Il devient rédacteur en chef de La Marseillaise d'Henri Rochefort.

2.1 L'affaire Victor Noir[modifier | modifier le wikicode]

Son journal prend part à une polémique assez forte entre deux journaux corses. S'estimant diffamé dans un article signé par Pierre-Napoléon Bonaparte, cousin de Napoléon III, Grousset lui envoie ses collaborateurs Victor Noir et Ulric de Fonvielle pour convenir d'une réparation par les armes. La rencontre de Noir et de Bonaparte tourne mal ; Noir est assassiné. Bonaparte est condamné par la Haute Cour de justice à payer des dommages et intérêts. Les journalistes de La Marseillaise Henri Rochefort, Wilfrid de Fonvielle, Olivier Pain et Grousset, eux sont condamnés pour outrage envers l'Empereur durant le procès et emprisonnés à la prison Sainte-Pélagie.

2.2 La Commune[modifier | modifier le wikicode]

Malgré ses opinions, il s’engage durant la guerre de 1870. Au moment de la Commune de Paris, il commence une troisième carrière d'homme politique. Le 26 mars 1871, il est élu membre du Conseil de la Commune par le XVIIIe arrondissement puis est désigné comme délégué aux relations extérieures ; il n'a guère de succès à ce poste et Henri Rochefort dit de lui: « Il avait plus d'extérieur que de relations »[1]. Son engagement politique et son travail dans le journalisme le conduisent à s’occuper des problèmes relatifs à l’enseignement. Il est également membre de la Commission exécutive (1871). Il vote pour la création du Comité de Salut public (1871). Après l'écrasement de la Commune, il est condamné à la déportation en Nouvelle-Calédonie où il arrive en 1872. Il s’en échappe en 1874 en compagnie d'Henri Rochefort, Olivier Pain, Achille Ballière et François Jourde, rejoint l'Australie puis se réfugie en Angleterre où il enseigne. Il rentre en France lors de l’amnistie de 1880.

2.3 La députation[modifier | modifier le wikicode]

En 1893, il devient député socialiste indépendant du XIIe arrondissement de Paris et le reste jusqu’à sa mort. Il vote la loi de séparation des Églises et de l'État en 1905. Il est l'auteur de plusieurs mesures favorables aux milieux les plus démunis. On lui doit notamment l'électrification de plusieurs musées et librairies parisiens et leur ouverture tardive ; il espérait par là amener les masses populaires à la culture. Si Grousset est profondément socialiste dans ses idées, il n'est pas pour autant internationaliste, l'engagement à gauche s'inscrivant pour lui dans un cadre avant tout patriotique, voire parfois cocardier.

3 La littérature[modifier | modifier le wikicode]

3.1 André Laurie[modifier | modifier le wikicode]

Écrivain pour la jeunesse sous le pseudonyme d'André Laurie, il débute en proposant à l'éditeur Hetzel deux ébauches de romans qui, remaniés par Jules Verne, donneront : Les Cinq Cents Millions de la Bégum et L'Étoile du sud.

Précédemment, il avait « abandonné » de la même manière sous le poids de l'endettement une de ses œuvres à Jules Sandeau : Madeleine[2]

Vient ensuite L'Épave du Cynthia (1885), roman qui est cette fois-ci cosigné avec Verne. On sait aujourd'hui que ce roman a été écrit entièrement par Grousset.

Il va s'affirmer grâce à la série des Vies de collège dans tous les pays et à ses Romans d'aventure toujours édités chez Hetzel, en particulier : L'Héritier de Robinson (1884), Le Capitaine Trafalgar (1886), Les Exilés de la Terre (1887), De New York à Brest en sept heures (1889), Le Secret du mage (1890), Le Rubis du grand Lama (1892), Atlantis (1895), Le Maître de l'abîme (1905) et Spiridon le muet (1909) qui lui vaut le prix Nocturne 2009. On lui doit également une traduction de L'Île au trésor de [[Robert Louis Stevenson.

3.2 Philipe Daryl[modifier | modifier le wikicode]

Il a aussi signé sous le pseudonyme de Philippe Daryl le roman Wassili Samarin (1886) qui, en réalité, a été écrit par son ami Robert Caze. Ce roman était paru auparavant en feuilleton dans le journal [[Le Temps (1861-1942) du 18 octobre 1882 au 5 janvier 1883, sous le pseudonyme de Tiburce Moray.

3.3 Tiburce Moray et Robert Caze[modifier | modifier le wikicode]

Il semble en l’occurrence qu’il ait utilisé ici son ami Robert Caze pour écrire ce roman, d’après Charles-Joseph Gigandet dans les Actes de la société jurassienne d'émulation de 1916 (p.59-61) :

« Wassili Samarin, signé Tiburce Moray, paraissant dans Le Temps, vers 1884, si je me rappelle bien. Je me mis par hasard à parcourir ce feuilleton et fus très intrigué en voyant que l'action se passait à Berne et à Porrentruy en reconnaissant l'exactitude des descriptions. Quelque temps après, étant allé voir Robert Caze dans son appartement de la rue Rodier, je lui fis part de la chose. Pour toute réponse, il tira du meuble où s'entassaient ses manuscrits et ses plans de romans, un gros cahier rempli de sa claire, régulière, élégante écriture. C'était Wassili Samarin ! Pourquoi Philippe Daryl a omis ensuite de faire mention de son collaborateur dans le volume paru chez Hetzel ? Je l'ignore ».

Virgile Rossel nous en apprend un peu plus dans La Semaine littéraire du 24 juillet 1897 : « En attendant, il (...) s'attelait de nouveau à son interminable roman, Dimitri Koulcheff qui parut plus tard en feuilleton dans le Temps puis, en volume, sous une autre signature que la sienne et sous un titre différent (Wassili Samarin). Remanié ou non ? Je l'ignore} »

4 L'éducation physique[modifier | modifier le wikicode]

4.1 Sport (Coubertin) vs éducation physique (Tissié, Grousset)[modifier | modifier le wikicode]

Pierre de Coubertin s'inscrit pleinement dans le débat que Georges Hébert cristallise dans un ouvrage-clef en 1925. Bien que rallié à la République, en prônant le sport et l'excellence de la compétition à l'école, il entre bien en conflit avec les tenants de la gymnastique militaire et hygiéniste prônée officiellement par Paul Bert et bien d'autres et ceux de l'éducation physique et sportive égalitaire du plus grand nombre, prônée par Paschal Grousset ancien communard déporté. Ce « Monsieur Paschal Grousset qui est un homme que je méprise et avec lequel je ne veux point avoir de rapports », dit le jeune conservateur Coubertin. Cependant, Coubertin souhaite amener l'activité physique et le sport à l'école. C'est à cette fin qu'il fonde le Comité de propagande des exercices physiques en juin 1888 et le renforce en 1890 avec la Revue athlétique. Les membres du comité sont majoritairement d'une sensibilité de droite (monarchistes, conservateurs et ecclésiastiques), contrairement à ceux de la Ligue nationale de l’éducation physique de Grousset dont les membres, comme Georges Clemenceau ou Alexandre Dumas, ont une sensibilité radicale : socialistes ou non, mais républicains et athées.

De cette situation naissent les conflits idéologiques entre un mouvement libéral d'inspiration anglo-saxonne et un mouvement plus égalitaire et collectif, plus proche aussi de l'aura de la IIIe République, alors qu'une troisième composante se garde à l'écart des deux mouvances : la Ligue girondine de l'éducation physique de Philippe Tissié. Cependant, médecin et hygiéniste, celui-ci prend position contre la compétition et ses violences, tandis que Coubertin défend le sport et sa « liberté d'excès » pour aller vers l'excellence de l'individu. Coubertin a aussi une vision internationale du sport et veut relier les ligues sportives du monde entier entre elles avec une préférence pour les jeux sportifs anglais (football, athlétisme, aviron et tennis), alors que Tissié et Grousset militent pour une approche éducative du sport par les jeux régionaux (la barrette aquitaine plutôt que le rugby) et par la Gymnastique suédoise de Pehr Henrik Ling (1776–1839), déjà mieux insérée dans la tradition nationale.

Aussi Tissié se désintéresse-t-il de la création des Jeux olympiques et des problèmes afférents : « Les questions d'amateurs et de professionnels ainsi que le rétablissement des Jeux olympiques n'intéressent pas directement la Ligue girondine qui ne s'occupe que des jeunes gens ou des enfants en cours de scolarité « mais, en tant que délégué du ministre de l'Instruction publique, il participe activement en 1897 au congrès du Havre, fraternel comme les valeurs que veulent incarner les Jeux olympiques, et y défend ses points de vue. En raison de sa prestance, ceux-ci sont fortement écoutés et entendus, en dépit des réserves de Pierre de Coubertin qui reste cependant en contact avec Tissié « pour travailler sur cette même cause […] » qu'est l'éducation de l'activité physique car «[…] même si nous ne la servons pas de la même manière, nous l'aimons pareillement ». En dépit de toutes leurs divergences, on relève, de 1889 à 1915, une importante correspondance entre Coubertin et Tissié que le premier nommé ménage prudemment eu égard à ses fonctions publiques.

Coubertin, dans le Chapitre XII de ses "Mémoires" qu'il consacre à l'amateurisme s'exprime ainsi : « Lui ! Toujours lui. J'en risque aujourd'hui l'aveu: je ne me suis jamais passionné pour cette question-là ». En septembre 1936, un journaliste l'interroge sur le serment olympique, il lui répond avec violence: « On m'a reproché souvent, et toujours à tort, la prétendue hypocrisie du serment olympique. Mais lisez-le, ce fameux serment dont je suis le père heureux et fier : où voyez-vous qu'il exige des athlètes descendus sur le stade olympique un amateurisme absolu que je suis le premier à reconnaître comme impossible ? Je ne demande par ce serment qu'une seule chose : la loyauté sportive ».

4.2 Philippe Daryl, l'observateur du sport[modifier | modifier le wikicode]

Ses articles sur le sport et l'éducation, publiés dans le journal Le Temps sous le pseudonyme de Philippe Daryl, ainsi que son ouvrage La Renaissance physique (1888), proposent une vision communarde des pratiques physiques opposée à la vision "versaillaise" des pratiques sportives. Il souhaite valoriser les plus faibles et les plus en difficulté ainsi que le plus grand nombre de pratiquants contrairement au modèle sportif qui valorise le champion et le plus petit nombre. Il écrit pourtant un tome de l'Encyclopédie des sports (1892) consacré aux jeux de balles et de ballons et est l'un des principaux artisans de l'introduction du football en France. Il cherche cependant davantage à promouvoir les jeux français que les sports anglais qu'il discrédite dans plusieurs de ses articles.

Il s'est aussi intéressé au canotage et au sport tout nouveau pour l'époque du yachting à voile dont le grand champion et promoteur était le peintre Gustave Caillebotte. Il écrit divers articles dans la revue Le Yacht, publie un livre qui constitue en 1890 un point sur l'"état de l'art" dans ce domaine[3](ce livre a été numérisé et est consultable en ligne). Il se livre même à un exercice de "yachting fiction" en envisageant ce que pourrait être un voilier de course de la jauge "un tonneau" du CVP (une création de Caillebotte) en 1990, cent ans plus tard. Même si dans cet exercice il se montre moins prophétique que Jules Verne (la "jauge Caillebotte" fut éphémère), il pressent néanmoins le rôle futur des nouveaux matériaux légers: Son voilier du futur a une coque et des espars en "Ixium", un métal fictif dont les caractéristiques (légèreté, résistance, flexibilité) sont à très peu près celles des composites en fibre de carbone, utilisés sur les actuels voiliers de haute performance.

4.3 La Ligue nationale d'éducation physique contre les idées reçues[modifier | modifier le wikicode]

En octobre 1888, il crée la Ligue nationale d'éducation physique qui, globalement, rejette la compétition sportive en la considérant comme politiquement et moralement néfaste. Il s'oppose ainsi frontalement à Jules Simon qui a créé en juin de la même année un Comité pour la propagation des exercices physiques. En effet, si Grousset est favorable à la pratique des sports en tant qu'hygiène de vie, il rejette toute idée de compétition, au profit d'un idéal de fraternisation et d'éducation populaire. Cela le place, à tous les égards (tant en politique qu'au niveau de l'idéal sportif), totalement à l'opposé d'un Pierre de Coubertin[4]. Grousset, le vieux et Coubertin, le jeune, se détestent réciproquement. Coubertin écrit dans une correspondance avec Philippe Tissié : Ce « Monsieur Paschal Grousset qui est un homme que je méprise et avec lequel je ne veux point avoir de rapports »[5].

5 Publications[modifier | modifier le wikicode]

5.1 Collaboration aux journaux et aux revues[modifier | modifier le wikicode]

  • 1867, La Gazette de Paris
  • 1867 à 1869, Le Figaro
  • 1867 - 1869, L'Étendard
  • 1869 à 1870 et 1877, La Marseillaise
  • 1869 à 1870 et 1880, Le Rappel
  • 1870, Le Peuple
  • 1870, La Marseillaise
  • 1871, La Bouche de fer
  • 1871, L'Affranchi, journal des hommes libres
  • 1871, La Nouvelle République
  • 1879 à 1880, Le Mot d'Ordre
  • 1879 à 1905, Le Magasin d'Éducation et de Récréation
  • 1880, La Justice
  • 1880, La Lanterne
  • 1892, La Bouche de fer, politique et littéraire, nouvelle série
  • 1895, La Revue illustrée'
  • 1902 à 1907, Le Globe-Trotter

Liste incomplète

5.2 Paschal Grousset, la politique et l'exil[modifier | modifier le wikicode]

  • Strasbourg, Boulogne, Présidence, Coup d'État, Empire, non publié, 1868
  • [Jules-Antoine Castagnary|Castagnary], P. Grousset, Ranc, F. Sarcey, Bilan de l'année 1868, politique, littéraire, dramatique, artistique et scientifique, 1868
  • Le rêve d'un irréconciliable, Paris, Madre, 1869
  • La régence de Décembostein, vaudeville politique en cinq actes, Paris, Madre, 1869
  • Les origines d'une dynastie, le coup d'État de brumaire au VIII, Paris, A. Le Chevalier, 1869
  • Les grands procès politique, - La conspiration du général Malet d'après les documents authentique, Paris, A. Le Chevalier, 1869
  • Le 26 octobre, Paris, Madre, 1869
  • P. Grousset, F. Jourde, Quatre mille Français en Océanie, in Le courrier de l'Europe, 1874
  • P. Grousset, F. Jourde, Les condamnés politiques en Nouvelle-Calédonie, récit de deux évadés, Genève, Imprimerie Ziegler, 1876
  • L'affaire Dreyfus et ses ressorts secrets : précis, éd Godet et Cie, Paris, 1898. Gallica
    • L'Affaire Dreyfus, le mot de l'énigme, Paris, Stock, 1899
  • Les leçons du 18 mars et Discours sur la tombe de Verdure, in A. Ballière, La déportation de 1871. Souvenir d'un évadé de Nouméa, Paris, Charpentier, 1899

5.3 Philippe Daryl, d'ailleurs et du sport[modifier | modifier le wikicode]

  • Divers
    • Récits de Grande-Bretagne et d'Irlande,, in Le Temps, Non publié en volume, 1877
    • The picture amateur's handbook and dictionary of painters, London, Crosby Lockwood and Co. 1877
    • Le land Warrant, d'après Edward Eggleston, in Le Temps, Non publié en volume, 1880
    • A dictionary of painters and handbook for picture amateurs, London, Weales rudimentary series, 1883
    • L'aveu de Lilian, in Le Temps, non publié en volume, 1883 (roman)
    • Préface de Gordon C.G., Lettres de Gordon à sa sœur, écrites du Soudan, Paris, Hetzel, 1884
    • Préface de Monin E., La santé par l'exercice et les agents physiques, Paris, Doin, 1889
    • Le yacht, Paris, May et Mottéroz, 1890 https://archive.org/
    • Préface de Ville L., La lutte française, Paris, Librairie Mondaine, 1891
    • Histoire de deux enfants de Londres - Aventure nautique - Les bavardages de Fanny, Paris, Colin, 1891
  • La vie partout
    • La vie publique en Angleterre, Paris, Hetzel, 1884
    • Signe Meltroë, mœurs berlinoises, Paris, Hetzel, 1884 (roman).
    • En yacht, Paris, Hetzel, 1885
    • Le monde chinois, Paris, Hetzel, 1885
    • Wassili Samarin, Paris, Hetzel, 1886 (roman)
    • La petite Lambton. scènes de la vie parisienne, Paris, Hetzel, 1886 (roman)
    • A Londres, notes d'un correspondant français, Paris, Hetzel, 1887
    • Les Anglais en Irlande, Paris, Hetzel, 1888
    • Renaissance physique, Paris, Hetzel, 1888
  • Direction de publication de l'Encyclopédie des Sports
    • L'équitation moderne, Paris, May et Mottéroz, 1892
    • La vélocipédie pour tous, Paris, May et Mottéroz, 1892
    • Les jeux de balle et de ballon, football, paume, law-tennis, Paris, May et Mottéroz, 1894
    • Le sport de l'aviron, Paris, May et Mottéroz, 1895

5.4 André Laurie, le romancier[modifier | modifier le wikicode]

  • du collège et de l'aventure
    • La vie de collège en Angleterre, Paris, Hetzel, 1881
    • Mémoires d'un collégien / Un lycée de département, Paris, Hetzel, 1882
    • Une année de collège à Paris, Paris, Hetzel, 1883 (suite de Mémoires d'un collégien)
    • Histoire d'un Écolier Hanovrien, Paris, Hetzel, 1884
    • L'héritier de Robinson, Paris, Hetzel, 1884
    • Tito le florentin, Paris, Hetzel, 1885
    • À Laurie, Jules Verne L'Épave du Cynthia, Paris, Hetzel, 1885
    • Capitaine Trafalgar, Paris, Hetzel, 1886
    • Autour d'un lycée japonais, Paris, Hetzel, 1886
    • Le bachelier de Séville, Paris, Hetzel, 1887
    • Les Exilés de la terre / Sêléné Company Limited, Paris, Hetzel, 1888, composé de a+b:
    • a) Le nain de Rhadamèh, Paris, Hetzel, 1888.
    • b) Les naufragés de l'espace, Paris, Hetzel, 1888
    • Mémoires d'un Collégien russe, Paris, Hetzel, 1889
    • De New-York à Brest en sept heures, Paris, Hetzel, 1889
    • Le secret de mage, Paris, Hetzel, 1889
    • Axel Ebersen, le gradué d'Upsala, Paris, Hetzel, 1891
    • Le Rubis du Grand Lama, Paris, Hetzel, 1892
    • Un Roman dans la Planète Mars in La revue illustré, 1895 ; éditions Des barbares..., 2007
    • Atlantis, Paris, Hetzel, 1895
    • L'écolier d'Athènes, Paris, Hetzel, 1896
    • Gérard et Colette, Paris, Hetzel, 1897
    • L'oncle de Chicago, mœurs scolaire en Amérique, Paris, Hetzel, 1898
    • Le Filon de Gérard, Paris, Hetzel, 1900
    • Colette en Rhodésie, Paris, Hetzel, 1901
    • À travers l'université de l'Orient. Le tours du monde d'un bachelier, Paris, Hetzel, 1901
    • Le secret du volcan in Le Globe-Trotter, 1902-1903
    • L'escholier de la Sorbonne, Paris, Hetzel, 1903
    • Le toit du monde, aventure sur l'Himalaya, in Le Globe-Trotter, 1902-1904
    • Le Géant de l'Azur, Paris, Hetzel, 1904
    • Le maître de l'abîme, Paris, Hetzel, 1905
    • Un semestre en Suisse, Paris, Hetzel, 1905
    • L'obus invisible, in Le Globe-Trotter, 1905
    • Paris à Tombouctou, Hetzel non publié, 1905
    • Spiridon le Muet, in Le Globe-Trotter, 1906-1907 ; Rouff, 1908 ; éditions Des Barbares..., 2008
  • le traducteur
    • cap. Mayne Reid, Le Chef au bracelet d'or, Paris, Hetzel, 1880
    • cap. Mayne Reid, La Terre-de-Feu, dernière œuvre de Mayne Reid, Paris, Hetzel, 1885
    • R. L. Stevenson, L'Île au trésor, Paris, Hetzel, 1885
    • R. Haggard, La découverte des mines de Salomon, Paris, Hetzel, 1888
    • cap. Mayne Reid, Aventures de chasse et de voyage, Paris, Hetzel, 1893
  • Signé Jules Verne, les œuvres d'A. Laurie vendu à Hetzel


5.5 Pseudonymes, encore[modifier | modifier le wikicode]

  • Léopold Virey
    • Madame de Léojac, Paris, Bureau du Figaro, 1869
  • Tiburce Morey
    • Un ménage royal, Paris, Degorce-Cadot, 1882
    • Wassili Samarin, in Le Temps, 1882-1883, non publié en volume sous ce pseudonyme


6 Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]

6.1 Essais[modifier | modifier le wikicode]

  • Pierre-Alban Lebecq, Paschal Grousset. Sport et Éducation Physique a la Française. 1888-1909, Riveneuve, 2013
  • Xavier Noël, Philippe Daryl (André Laurie), Revue Jules Verne n°37, Centre international Jules Verne, 2013, p. 85-105.
  • Xavier Noël, Paschal Grousset. De la Commune de Paris à la Chambre des députés, de Jules Verne à l'olympisme, Les Impressions Nouvelles, 2010, 408 pages, nombreuses illustrations.(ISBN 978-2-87449-087-3)
  • Le Rocambole n°51, André Laurie, été 2010.
  • Alain Braut et al, Colloque pour le centenaire de Paschal Grousset, Actes du colloque, éditions Des barbares, 2009.
  • Piero Gondolo della Riva. De qui est Franceville ?, Revue Jules Verne 7, 1999, p. 43-47.
  • Pierre-Alban Lebecq, Paschal Grousset et la Ligue Nationale de l'Éducation Physique, L'Harmattan, coll. Espaces et Temps du Sport, 1997, 292 pages.
  • Bernard Noël, Dictionnaire de la Commune, Flammarion, collection Champs, 1978.
  • Jules Clère, Les Hommes de la Commune[6]Édouard Dentu, Paris, 1871

6.2 Documentaire[modifier | modifier le wikicode]

  • Jean-Luc Robert et Jean-Michel Gerber, Paschal Grousset explorateur du futur (3/6 de la série Les aventuriers de la République), la chaine Histoire, 2004.

6.3 Liens externes[modifier | modifier le wikicode]


6.4 Références[modifier | modifier le wikicode]

  1. F.X. Testu, Le Bouquin des Méchancetés, Robert Laffont, 2014
  2. note de bas de page p.454 in Vierne S. L'authenticité de quelques œuvres de Jules Verne. In: Annales de Bretagne. Tome 73, numéro 3, 1966. pp. 445-458. DOI : https://doi.org/10.3406/abpo.1966.2363
  3. Philippe Daryl, Le yacht : histoire de la navigation maritime de plaisance, Paris : Ancienne Maison Quantin, Libraries-Imprimeries Reunies, 1890 [en ligne https://archive.org/details/leyachthistoired00dary%7Cconsulté le=2017-11-10]
  4. Mystique de « gauche » et mystique de « droite », en éducation physique en France sous la Troisième République par Gleyse Jacques, Dominique Jorand, Céline Garcia et le Centre de recherches sur la formation, l’éducation et l’enseignement - Université Montpellier 3, Stadion 2001, samedi 2 novembre 2002
  5. Jean Durry, « Tissié et Coubertin » [PDF], sur archive.wikiwix.com (consulté le 22 juillet 2016), p. 78
  6. Lire la version numérisée sur le site Gallica.fr.