L'Atelier (1840-1850)
L'Atelier est un journal fondé en par des ouvriers se réclamant des idées de socialisme utopique et socialisme chrétien de Philippe Buchez (1796-1865).
Il est le premier journal à être rédigé exclusivement par des ouvriers. Nous y voyons les noms d’André Martin, charpentier et d’Anthime Corbon, typographe, ce dernier étant souvent considéré comme le principal rédacteur.
Ce journal se qualifie lui-même d'« Organe des intérêts moraux et matériels des ouvriers », puis « organe spécial de la classe laborieuse ». Il met en Une le slogan « Celui qui ne veut pas travailler ne doit pas manger ».
« L’Evangile est le point de départ du monde moderne ; il est le code, le véritable et le seul de la Liberté, de l’Egalité, de la Fraternité et de l’Unité, c’est-à-dire qu’il contient tout l’enseignement des grandes choses que la nation révolutionnaire a commencé et finira par réaliser. » L’Atelier, avril 1846
Il fait partie des grands ancêtres de la presse socialiste sous la monarchie de juillet, au même titre que « Le Populaire » du socialiste utopique Etienne Cabet (1833-1835 et 1841-1851), « La Fraternité de 1845 » (1846-1848), voire « La Réforme » (1843-1850).
1 Bibliographie[modifier | modifier le wikicode]
- Armand Cuvillier, Un journal d'ouvriers : « L'atelier » (1840-1850), Paris, Les Éditions Ouvrières, coll. "Masses et Militants", 1954, 226 p.
- Notice de l'Université de l'Ohio sur « L'Atelier »
- Le journal “L’Atelier”. Enquête sur les ouvriers chapeliers (1841)
- François Jarrige, Le journal L’Atelier s’adresse aux ouvriers en Février 1848, Parlement[s], Revue d'histoire politique 2014/3 (n° 22)
2 Lire en ligne[modifier | modifier le wikicode]
- « L'Atelier : organe spécial de la classe laborieuse : 1840-1850. », liste complète des numéros du journal, disponible sur Gallica.