Lettre à Roman Well, 18 juin 1930

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Cher Camarade Well,

Donc je vois que le groupe Grylewicz ne peut plus être sauvé, au moins dans un proche avenir. Où en est le journal maintenant ? Et du point de vue financier ? Sera-t-il possible de le transformer rapidement en hebdomadaire ? De quelle subvention de l'Opposition internationale avez-vous besoin pour y parvenir ? Je vous prie d'étudier ces questions avec soin et sérieux et de tracer des perspectives claires.

Il est très bon que vous participiez effectivement, ainsi que le camarade Fritz Büchner, au travail de direction. J'ai reçu hier une bonne lettre du camarade Seipold. Il condamne formellement les démissionnaires et exclut, pour ce qui le concerne, tout soutien ou toute collaboration avec eux.

J'ai été surchargé de travail ces derniers temps-ci d'où ma réponse tardive à votre lettre. J'écris aujourd'hui à Berlin, pour dire qu'il faut mettre les quatre exemplaires de mon livre à la disposition des organisations du Palatinat et de Bruchsal.