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Special pages :
Lettre à Rae Spiegel, 29 mars 1939
Auteur·e(s) | Léon Trotski |
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Écriture | 29 mars 1939 |
Avant tout la Santé
Ma chère Rae,
J’ai une dette à votre égard parce que je n’ai pas encore répondu à votre amicale lettre du 7 mars. Nous avons su ici que vous alliez en France et nous étions heureux pour vous dans la perspective de ce voyage, mais nous avons alors appris que vous restiez à Washington et nous avons regretté ce bouleversement de vos plans.
Nous avons eu la visite de deux excellentes camarades de New York, Martha Barryet Béatrice Guyer, avec qui nous avons passé plusieurs heures. Nous avons le sentiment, ici, que le parti avance à nouveau. Je continue également à soutenir ma vieille proposition — vous vous en souvenez — que chaque intellectuel qui n’est pas capable de gagner au parti un ouvrier pendant trois mois ou quelque chose comme ça, devrait être ramené au rang de sympathisant, jusqu’à ce qu’il ait appris l’art de gagner des ouvriers.
Dans la maison, nous avons maintenant un groupe allemand et un groupe américain qui fluctue en « force ». Notre vie n’est guère changée ici, sauf que nous avons des lapins, des poulets, des canards et des pigeons.