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Special pages :
Lettre à Alfred Rosmer, 29 avril 1931
Auteur·e(s) | Léon Trotski |
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Écriture | 29 avril 1931 |
Cher Camarade,
Je ne crois pas que le camarade R[aymond] M[olinier] aurait pu dire les paroles que vous lui attribuez. Vous ne m’indiquez pas votre source. Est-ce la lettre du camarade Naville dont il m’a envoyé la copie ? Or cette lettre, bien vague et imprécise, me parait mettre en cause plutôt N[aville] lui-même et non vous. Mais je tiens que M[olinier] n’aie (sic) pas pu accuser N[aville] non plus d’avoir « dilapidé le fonds » etc.
Mais supposons pour un instant que quelque camarade ait jeté contre vous (ou contre moi) quelques accusations diffamantes. Qu’est-ce qu’on peut faire dans un cas pareil ? On l’invite de préciser par écrit son affirmation et — le cas échéant — on soumet l’affaire à une commission de contrôle. J’ai proposé ce procédé quand il s’agissait du camarade M[olinier]. Je l’aurais choisi dans mon propre cas. Je ne vois pas d’autre procédé aussi pour vous.
Mais ce procédé, — bien compliqué et désagréable, je l’avoue — deviendrait nécessaire seulement dans le cas où l’affirmation diffamante est virtuellement prononcée et soutenue, dans le sens (absolument invraisemblable) que vous lui attribuez.