[[Alexandre_Kerensky|Alexandre Kerensky]], alors ministre de la Guerre et de la Marine, persuadé que la démocratie russe ne pouvait survivre qu'avec une armée forte et disciplinée et que le moral de celle-ci avait besoin du prestige d'une victoire militaire, ordonne pour le 12 juin<ref>{{harvsp|Pipes|1993|p=386|id=RP}}.</ref> une vaste offensive contre les forces austro-hongroises, l'« [[Offensive_Kerensky|offensive Kerensky]] ». Le 16 juin, l'armée déclenche d'intenses pilonnage d'artillerie contre les Autrichiens pendant deux jours<ref>{{harvsp|Figes|2007|p=527|id=OF}}.</ref>, puis passe à l'attaque. D'abord avec succès. Puis les soldats se mutinent et refusent les ordres d'attaque. Refus qui se transforme bientôt en débandade<ref>{{harvsp|Pipes|1993|p=390|id=RP}}.</ref>. | [[Alexandre_Kerensky|Alexandre Kerensky]], alors ministre de la Guerre et de la Marine, persuadé que la démocratie russe ne pouvait survivre qu'avec une armée forte et disciplinée et que le moral de celle-ci avait besoin du prestige d'une victoire militaire, ordonne pour le 12 juin<ref>{{harvsp|Pipes|1993|p=386|id=RP}}.</ref> une vaste offensive contre les forces austro-hongroises, l'« [[Offensive_Kerensky|offensive Kerensky]] ». Le 16 juin, l'armée déclenche d'intenses pilonnage d'artillerie contre les Autrichiens pendant deux jours<ref>{{harvsp|Figes|2007|p=527|id=OF}}.</ref>, puis passe à l'attaque. D'abord avec succès. Puis les soldats se mutinent et refusent les ordres d'attaque. Refus qui se transforme bientôt en débandade<ref>{{harvsp|Pipes|1993|p=390|id=RP}}.</ref>. |