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La France n'est pas le seul pays révolutionnaire en 1848. La révolution avait déjà commencé [[Révolution sicilienne|en janvier en Sicile]], mais il est clair que la nouvelle de la chute de la monarchie à Paris va avoir un énorme impact dans le vieux continent. La contagion révolutionnaire gagne [[Révolution allemande (1848)|Berlin]], [[Révolution autrichienne de 1848|Vienne]], [[Révolutions de 1848 dans les États italiens|Turin]], [[Révolution hongroise de 1848|Budapest]]... Les motivations sont des revendications [[Démocratie|démocratiques]] entremêlées avec l'essor des [[Nationalisme|nationalismes]]. C'est le [[Printemps des peuples]].
 
La France n'est pas le seul pays révolutionnaire en 1848. La révolution avait déjà commencé [[Révolution sicilienne|en janvier en Sicile]], mais il est clair que la nouvelle de la chute de la monarchie à Paris va avoir un énorme impact dans le vieux continent. La contagion révolutionnaire gagne [[Révolution allemande (1848)|Berlin]], [[Révolution autrichienne de 1848|Vienne]], [[Révolutions de 1848 dans les États italiens|Turin]], [[Révolution hongroise de 1848|Budapest]]... Les motivations sont des revendications [[Démocratie|démocratiques]] entremêlées avec l'essor des [[Nationalisme|nationalismes]]. C'est le [[Printemps des peuples]].
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La majeure partie de l'Europe est alors gouvernée par des monarques qui dominent et s'échangent telle ou telle possession au grès de leurs intrigues familiales de [[nobles]], sans le moindre lien avec les populations concernées. La plupart des grands [[Etats]] sont alors composés de plusieurs [[Peuple|peuples]] (Prusse, [[Autriche-Hongrie]], [[Empire russe|Russie]]...), et la plupart des peuples sont à cheval sur plusieurs Etats (Allemands, Italiens, Polonais...). Une aspiration très forte à former des États-nations émerge alors. Elle contient bien sûr en germe déjà toutes les folies du nationalisme, mais à cette époque, le mouvement est globalement dominé par des courants [[progressistes]]. Si ces aspirations conduisent dans beaucoup de cas à faire éclater des ensembles multinationaux, cela n'est la plupart du temps pas dirigé contre les peuples voisins, qui au contraire sont souvent vus comme dans alliés faisant « leur révolution » simultanément. Les révolutionnaires s'opposent par ailleurs souvent aux interventions militaires de « leurs » nobles contre les révolutionnaires des territoires dominés (Vienne contre la répression des Hongrois, Berlin contre la répression des Polonais...). Enfin, beaucoup de révolutionnaires aspirent à l'unification en des États-nations qui fusionnent de nombreux États (dans la Confédération germanique, la péninsulte italienne...).
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La majeure partie de l'Europe est alors gouvernée par des monarques qui dominent et s'échangent telle ou telle possession au grès de leurs intrigues familiales de [[nobles]], sans le moindre lien avec les populations concernées. La plupart des grands [[Etats]] sont alors composés de plusieurs [[Peuple|peuples]] (Prusse, [[Autriche-Hongrie]], [[Empire russe|Russie]]...), et la plupart des peuples sont à cheval sur plusieurs Etats (Allemands, Italiens, Polonais...). Une aspiration très forte à former des États-nations émerge alors. Elle contient bien sûr en germe déjà toutes les folies du nationalisme, mais à cette époque, le mouvement est globalement dominé par des courants [[progressistes]]. Si ces aspirations conduisent dans beaucoup de cas à faire éclater des ensembles multinationaux, cela n'est la plupart du temps pas dirigé contre les peuples voisins, qui au contraire sont souvent vus comme des alliés faisant « leur révolution » simultanément. Les révolutionnaires s'opposent par ailleurs souvent aux interventions militaires de « leurs » nobles contre les révolutionnaires des territoires dominés (Vienne contre la répression des Hongrois, Berlin contre la répression des Polonais...). Enfin, beaucoup de révolutionnaires aspirent à l'unification en des États-nations qui fusionnent de nombreux États (dans la Confédération germanique, la péninsulte italienne...).
    
Dans un premier temps, de nombreux monarques concèdent des Constitutions garantissant un minimum de droits démocratiques. Mais très vite, ils profitent du reflux révolutionnaire pour opérer une réaction autoritaire. La démocratisation et l'intégration nationale se fera plus tard.
 
Dans un premier temps, de nombreux monarques concèdent des Constitutions garantissant un minimum de droits démocratiques. Mais très vite, ils profitent du reflux révolutionnaire pour opérer une réaction autoritaire. La démocratisation et l'intégration nationale se fera plus tard.

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