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Sur le plan politique, elle se traduit par :
 
Sur le plan politique, elle se traduit par :
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* la fin de l'occupation allemande et du [[régime de Vichy]],
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*la fin de l'occupation allemande et du [[régime de Vichy]],
* une situation proche d'une [[situation révolutionnaire]], mais sans mouvement révolutionnaire capable de prendre l'ascendant,
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*une situation proche d'une [[situation révolutionnaire]], mais sans mouvement révolutionnaire capable de prendre l'ascendant,
* la mise en place du Gouvernement provisoire de la République française, permise par une [[union nationale]] des [[gaullistes]] appuyés par le [[Parti communiste français|Parti communiste]] (alors plus puissant parti du pays), pour la reconsolidation de l’[[État bourgeois]].
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*la mise en place du Gouvernement provisoire de la République française, permise par une [[union nationale]] des [[gaullistes]] appuyés par le [[Parti communiste français|Parti communiste]] (alors plus puissant parti du pays), pour la reconsolidation de l’[[État bourgeois]].
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== Potentiel révolutionnaire de la période ==
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==Potentiel révolutionnaire de la période==
 
Ce genre de situation de fin d'une grande guerre comporte toujours un fort [[Situation révolutionnaire|potentiel révolutionnaire]], comme à la fin de la [[première guerre mondiale]]. Les difficultés, les privations, les humiliations et les colères contenues pendant la guerre trouvent à s'exprimer brusquement, le vide laissé par la vacance momentanée d'institutions étatiques ouvre le champ des possibles.  
 
Ce genre de situation de fin d'une grande guerre comporte toujours un fort [[Situation révolutionnaire|potentiel révolutionnaire]], comme à la fin de la [[première guerre mondiale]]. Les difficultés, les privations, les humiliations et les colères contenues pendant la guerre trouvent à s'exprimer brusquement, le vide laissé par la vacance momentanée d'institutions étatiques ouvre le champ des possibles.  
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Le PCF, et la [[SFIO]] dans une moindre mesure vu son faible poids, sert d'éteignoir de la [[situation révolutionnaire]] en France et  dans les  colonies (Indochine et Algérie).  
 
Le PCF, et la [[SFIO]] dans une moindre mesure vu son faible poids, sert d'éteignoir de la [[situation révolutionnaire]] en France et  dans les  colonies (Indochine et Algérie).  
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== Les trotskistes ==
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Le 22 janvier 1947, après une absence gouvernementale, cinq ministres communistes entrent au gouvernement du socialiste [[Paul Ramadier]]<ref>Alain Ruscio, Les communistes français dans la guerre d’Indochine 1944-1954, Paris, L’Harmattan, 1985</ref> qui mène la [[guerre d'Indochine]]. Encore une fois, les staliniens sont en porte-à-faux, participant à un gouvernement qui mène une guerre coloniale contre un mouvement dirigé par un parti frère ([[Viêt Minh]])...
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Le PCF était  aussi en porte-à-faux sur les questions sociales. Lors de  la [[Grève de 1947 à Renault|grande grève des usines  Renault en avril 1947]] (mis en branle par des  [[trotskistes]] d'[[Union Communiste (LO)|Union Communiste]]) il prit le train en marche.
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==Les trotskistes==
 
La politique [[réformiste]] des socialistes et communistes laisse une place vacante pour un [[parti révolutionnaire]], et en effet la section française de la [[IVe Internationale|IV<sup>e</sup> Internationale]] connaît alors une forte croissance.
 
La politique [[réformiste]] des socialistes et communistes laisse une place vacante pour un [[parti révolutionnaire]], et en effet la section française de la [[IVe Internationale|IV<sup>e</sup> Internationale]] connaît alors une forte croissance.
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Après avoir été chassé de manière ignominieuse du PCF en 1952, le « n° 3 du parti » [[André Marty]] prit langue avec des dirigeants [[trotskistes]] dont [[Pierre Franck]] l’ex-secrétaire de [[Léon Trotski]]. Marty expliqua qu’après la Libération le PCF pensait que les trotskystes possédaient au moins 5 000 militants tant ils semblaient être partout. En fait ils n’étaient que quelques centaines.
 
Après avoir été chassé de manière ignominieuse du PCF en 1952, le « n° 3 du parti » [[André Marty]] prit langue avec des dirigeants [[trotskistes]] dont [[Pierre Franck]] l’ex-secrétaire de [[Léon Trotski]]. Marty expliqua qu’après la Libération le PCF pensait que les trotskystes possédaient au moins 5 000 militants tant ils semblaient être partout. En fait ils n’étaient que quelques centaines.
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==Voir==
[[wikifr:Libération_de_la_France|https://fr.wikipedia.org/wiki/Libération_de_la_France]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Libération_de_la_France
 
[[Catégorie:Histoire]]
 
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[[Catégorie:France]]
 
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