| Entre le comité de la Douma et le soviet de Petrograd, des négociations aboutissent, le 2 mars 1917, à un compromis. Le soviet reconnaît, en attendant la convocation d'une <span class="mw-redirect">Assemblée constituante</span>, la légitimité d'un <span class="new">gouvernement provisoire</span> à tendance <span class="new">libérale</span>, composé majoritairement de représentants du [[Parti_constitutionnel_démocratique|Parti constitutionnel démocratique]] (et ne comptant aucun socialiste dans ses rangs). Cependant, le <span class="new">gouvernement provisoire de Russie</span> est sommé d'appliquer un vaste programme de réformes démocratiques, fondé sur l'octroi des <span class="new">libertés fondamentales</span>, le suffrage universel, l'abolition de la <span class="new">peine de mort</span>, de l'antisémitisme d'Etat et de toute forme de discrimination légale, la suppression de la police, la reconnaissance des droits du soldat-citoyen et une <span class="new">amnistie</span> immédiate de tous les <span class="new">prisonniers politiques</span>. L’Église orthodoxe, sous tutelle depuis Pierre le Grand, s'organise librement. | | Entre le comité de la Douma et le soviet de Petrograd, des négociations aboutissent, le 2 mars 1917, à un compromis. Le soviet reconnaît, en attendant la convocation d'une <span class="mw-redirect">Assemblée constituante</span>, la légitimité d'un <span class="new">gouvernement provisoire</span> à tendance <span class="new">libérale</span>, composé majoritairement de représentants du [[Parti_constitutionnel_démocratique|Parti constitutionnel démocratique]] (et ne comptant aucun socialiste dans ses rangs). Cependant, le <span class="new">gouvernement provisoire de Russie</span> est sommé d'appliquer un vaste programme de réformes démocratiques, fondé sur l'octroi des <span class="new">libertés fondamentales</span>, le suffrage universel, l'abolition de la <span class="new">peine de mort</span>, de l'antisémitisme d'Etat et de toute forme de discrimination légale, la suppression de la police, la reconnaissance des droits du soldat-citoyen et une <span class="new">amnistie</span> immédiate de tous les <span class="new">prisonniers politiques</span>. L’Église orthodoxe, sous tutelle depuis Pierre le Grand, s'organise librement. |