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Dans la nuit du 23, le gouvernement décide des poursuites judiciaires contre le Comité militaire, et la mise sous scellés des imprimeries bolchéviques. Mais les ouvriers et soldats se mobilisent et font paraître les journaux, et ils demandent des ordres pour la défense de [[Institut_Smolny|Smolny]] (siège du [[Comité_militaire_révolutionnaire|CMR]]). Le croiseur Aurore se met aussi à disposition.
 
Dans la nuit du 23, le gouvernement décide des poursuites judiciaires contre le Comité militaire, et la mise sous scellés des imprimeries bolchéviques. Mais les ouvriers et soldats se mobilisent et font paraître les journaux, et ils demandent des ordres pour la défense de [[Institut_Smolny|Smolny]] (siège du [[Comité_militaire_révolutionnaire|CMR]]). Le croiseur Aurore se met aussi à disposition.
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La journée du 24 est occupée à la répartition des tâches pour les bolchéviks. Pendant ce temps-là, les défections de troupes continuent parmi celles qui étaient jusque-là contrôlées par le gouvernement, comme par exemple le bataillon de motocyclistes. Au [[Préparlement|Préparlement]], Kérensky décrète des mesures contre les bolchéviks, mais les troupes qu’il a encore à sa disposition ([[Junkers|junkers]], [[Cosaques|cosaques]]) sont trop faibles par rapport à l’adversaire pour les exécuter.
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La journée du 24 est occupée à la répartition des tâches pour les bolchéviks. Pendant ce temps-là, les défections de troupes continuent parmi celles qui étaient jusque-là contrôlées par le gouvernement, comme par exemple le bataillon de motocyclistes. Au [[Préparlement_(Russie)|Préparlement]], Kérensky décrète des mesures contre les bolchéviks, mais les troupes qu’il a encore à sa disposition ([[Junkers|junkers]], [[Cosaques|cosaques]]) sont trop faibles par rapport à l’adversaire pour les exécuter.
    
Dans la nuit du 24, le [[Comité_militaire_révolutionnaire|CMR]] fait occuper les centres névralgiques de Pétrograd : ponts, gares, banque centrale, centrales postale et téléphonique. Des troupes de junkers et des officiers sont arrêtés et désarmés. Parfois, les bolchéviks font preuve d’une trop grande indulgence : sûrs de leur force, ils espèrent le moins de [[Violence|violence]] possible ; ils auront plus d’une fois à le regretter par la suite, pendant la [[Guerre_civile_russe|guerre civile]]. Quant aux conciliateurs du Comité exécutif des soviets, ils ne peuvent que constater l’insurrection ; ils n’ont désormais plus de place propre dans le conflit direct entre la bourgeoisie et le prolétariat.
 
Dans la nuit du 24, le [[Comité_militaire_révolutionnaire|CMR]] fait occuper les centres névralgiques de Pétrograd : ponts, gares, banque centrale, centrales postale et téléphonique. Des troupes de junkers et des officiers sont arrêtés et désarmés. Parfois, les bolchéviks font preuve d’une trop grande indulgence : sûrs de leur force, ils espèrent le moins de [[Violence|violence]] possible ; ils auront plus d’une fois à le regretter par la suite, pendant la [[Guerre_civile_russe|guerre civile]]. Quant aux conciliateurs du Comité exécutif des soviets, ils ne peuvent que constater l’insurrection ; ils n’ont désormais plus de place propre dans le conflit direct entre la bourgeoisie et le prolétariat.
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=== Ouverture du Congrès des soviets et premières mesures révolutionnaires ===
 
=== Ouverture du Congrès des soviets et premières mesures révolutionnaires ===
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{{Voir|Premières mesures du gouvernement bolchevik}}
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{{Voir|Premières mesures du gouvernement soviétique}}
    
[[File:Octoberrevolution 28.jpg|right|339x424px|Octoberrevolution 28.jpg]]Le [[Congrès_des_soviets|Congrès des soviets]] se réunit le matin du 25. Les [[Menchéviks|menchéviks]] se sont effondrés, et le [[Parti_SR|parti SR]] s'est divisé, une partie (les SR de gauche) se ralliant aux bolchéviks. Les conciliateurs, qui ne représentent qu’un quart des délégués, quittent la salle après l’annonce de la prise du Palais d’hiver. Il ne reste au Congrès que les bolchéviks, les SR de gauche et les mencheviks internationalistes.
 
[[File:Octoberrevolution 28.jpg|right|339x424px|Octoberrevolution 28.jpg]]Le [[Congrès_des_soviets|Congrès des soviets]] se réunit le matin du 25. Les [[Menchéviks|menchéviks]] se sont effondrés, et le [[Parti_SR|parti SR]] s'est divisé, une partie (les SR de gauche) se ralliant aux bolchéviks. Les conciliateurs, qui ne représentent qu’un quart des délégués, quittent la salle après l’annonce de la prise du Palais d’hiver. Il ne reste au Congrès que les bolchéviks, les SR de gauche et les mencheviks internationalistes.

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