Le travail reprit brièvement, jusqu’à ce que le gouvernement provoque une nouvelle grève en refusant de libérer des grévistes emprisonnés. En réaction, le gouvernement fit entrer des soldats équipés de mitrailleuses dans la ville, arma 8 000 bourgeois volontaires, ferma les syndicats et mit fin à la grève générale en une quinzaine de jours. Le mouvement des ouvriers de Catalogne fut finalement brisé lorsque des gangsters à la solde des patrons abattirent des militants syndicaux. Des membres de la CNT anarchiste comme Juan García Oliver, Francisco Ascaso et Buenaventura Durutti répliquèrent en assassinant des personnalités de la classe dirigeante. Ces actions eurent pour seul résultat de diviser davantage les forces des travailleurs. Mais une haine de classe profondément enracinée, qui allait exploser à intervalles irréguliers au cours des dix-sept années suivantes, persista chez les ouvriers catalans | Le travail reprit brièvement, jusqu’à ce que le gouvernement provoque une nouvelle grève en refusant de libérer des grévistes emprisonnés. En réaction, le gouvernement fit entrer des soldats équipés de mitrailleuses dans la ville, arma 8 000 bourgeois volontaires, ferma les syndicats et mit fin à la grève générale en une quinzaine de jours. Le mouvement des ouvriers de Catalogne fut finalement brisé lorsque des gangsters à la solde des patrons abattirent des militants syndicaux. Des membres de la CNT anarchiste comme Juan García Oliver, Francisco Ascaso et Buenaventura Durutti répliquèrent en assassinant des personnalités de la classe dirigeante. Ces actions eurent pour seul résultat de diviser davantage les forces des travailleurs. Mais une haine de classe profondément enracinée, qui allait exploser à intervalles irréguliers au cours des dix-sept années suivantes, persista chez les ouvriers catalans |