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Suite en particulier à une mutinerie de marins, ou encore à la grève des 200 000 ouvriers métallurgistes allemands contre une réduction de la ration de pain, [[Révolution_allemande_(1918-1919)|la révolution éclate en Allemagne en novembre 1918]].
 
Suite en particulier à une mutinerie de marins, ou encore à la grève des 200 000 ouvriers métallurgistes allemands contre une réduction de la ration de pain, [[Révolution_allemande_(1918-1919)|la révolution éclate en Allemagne en novembre 1918]].
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Des [[conseils_ouvriers|conseils ouvriers]] sont constitués dans tout le pays, et notamment en [[Révolution_bavaroise|Bavière]]. Le Kaiser est renversé, la République est proclamée, mais l'appareil de la social-démocratie pèse de tout son poids pour normaliser la situation, y compris en réprimant les révolutionnaires [[spartakistes|spartakistes]]. L'échec de la première vague révolutionnaire permet cependant de former un parti communiste de masse, capable de poser une sérieuse menace au capitalisme. Mais il échoue lorsque la situation redevient [[Révolution_allemande_(1922-1923)|potentiellement révolutionnaire en 1923]]. Ces échecs et la politique stalinienne menée par la suite conduira à la montée du [[nazisme|nazisme]] jusqu'à la victoire.
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Des [[Conseils_ouvriers|conseils ouvriers]] sont constitués dans tout le pays, et notamment en [[Révolution_bavaroise|Bavière]]. Le Kaiser est renversé, la République est proclamée, mais l'appareil de la social-démocratie pèse de tout son poids pour normaliser la situation, y compris en réprimant les révolutionnaires [[Spartakistes|spartakistes]]. L'échec de la première vague révolutionnaire permet cependant de former un parti communiste de masse, capable de poser une sérieuse menace au capitalisme. Mais il échoue lorsque la situation redevient [[Révolution_allemande_(1922-1923)|potentiellement révolutionnaire en 1923]]. Ces échecs et la politique stalinienne menée par la suite conduira à la montée du [[Nazisme|nazisme]] jusqu'à la victoire.
    
=== Autriche-Hongrie ===
 
=== Autriche-Hongrie ===
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=== Italie ===
 
=== Italie ===
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En Italie ont lieu cinq jours de combat entre les ouvriers et les soldats à Turin en août 1917, puis de grandes grèves générales s'étalent sur les années 1918-1919, qui seront connues sous le nom de [[Biennio_rosso]] (''« Les deux années rouges »'').
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En Italie ont lieu cinq jours de combat entre les ouvriers et les soldats à Turin en août 1917, puis de grandes grèves générales s'étalent sur les années 1918-1919, qui seront connues sous le nom de [[Biennio_rosso|Biennio rosso]] (''« Les deux années rouges »'').
    
La victoire des communistes en Russie ont créée une onde de choc à travers l'Europe : en [[Révolution_hongroise_(1919)|Hongrie]] et des insurrections comme en Italie ainsi que de puissantes grèves générales comme en France et en Grande-Bretagne.
 
La victoire des communistes en Russie ont créée une onde de choc à travers l'Europe : en [[Révolution_hongroise_(1919)|Hongrie]] et des insurrections comme en Italie ainsi que de puissantes grèves générales comme en France et en Grande-Bretagne.
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En France, des mutineries éclatent en 1917 dans les armées. De nombreux soldats sont condamnés à mort<ref>Voir notamment le film de Stanley Kubrick, Les sentiers de la gloire.</ref>. Des [[Mutinerie_des_soldats_russes_à_La_Courtine|soldats russes stationnés en France se mutinent également]].
 
En France, des mutineries éclatent en 1917 dans les armées. De nombreux soldats sont condamnés à mort<ref>Voir notamment le film de Stanley Kubrick, Les sentiers de la gloire.</ref>. Des [[Mutinerie_des_soldats_russes_à_La_Courtine|soldats russes stationnés en France se mutinent également]].
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française et britannique et dans la marine allemande,
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Fin mai 1919, la CGT décide de coorganiser une grève générale avec les Belges, les Britanniques et les Italiens, pour la journée de huit heures, le relèvement des salaires, la démobilisation, l’amnistie des pacifistes poursuivis pendant la guerre et la non-intervention en Russie. Mais les négociations sur la date vont traîner pendant des semaines. Ce sera finalement le 21 juillet.
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Les [[grèves_de_juin_1919|grèves de juin 1919]], notamment celles des métallos de la région parisienne, auraient pu constituer le point de départ d'une révolution. Mais la direction de la CGT a préféré refroidir l'atmosphère. A tel point qu'après la démoralisation complète de la base syndicale, la CGT annule la grève générale internationale du 21 juillet.
    
=== Royaume-Uni et Irlande ===
 
=== Royaume-Uni et Irlande ===
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Des mutineries de soldats et des grèves puissantes ont lieu en Angleterre. Notamment des grèves illégales de mécaniciens et de mineurs.
 
Des mutineries de soldats et des grèves puissantes ont lieu en Angleterre. Notamment des grèves illégales de mécaniciens et de mineurs.
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Au début de l’année 1919, des grèves de mécaniciens avaient provoqué de violents affrontements avec la police à Glasgow et une quasi-grève générale, réunissant catholiques et protestants, avait éclaté à Belfast. Des grèves de policiers se produisirent également à Liverpool et à Londres. Le gouvernement évita de justesse une grève des mineurs en faisant des promesses qu’il n’allait pas tenir, mais il ne put éviter une paralysie du réseau ferroviaire qui dura neuf jours. En janvier 1920, la formation d’une «&nbsp;triple alliance&nbsp;» entre les syndicats de mineurs, des transports et de cheminots terrifia le gouvernement. Selon le chef du secrétariat du cabinet, «&nbsp;les ministres […] sembl[ai]ent avoir une peur bleue de cet événement tout à fait extraordinaire&nbsp;»<ref>Cité in E. WIGHAM, Strikes and the Government 1893-1981, Macmillan, Londres, 1982, p. 53.</ref>
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Au début de l’année 1919, des grèves de mécaniciens avaient provoqué de violents affrontements avec la police à Glasgow et une quasi-grève générale, réunissant catholiques et protestants, avait éclaté à Belfast. Des grèves de policiers se produisirent également à Liverpool et à Londres. Le gouvernement évita de justesse une grève des mineurs en faisant des promesses qu’il n’allait pas tenir, mais il ne put éviter une paralysie du réseau ferroviaire qui dura neuf jours.
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Début 1919, la pression ouvrière obligeait également le Royaume-Uni à cesser l'agression de la Russie. Lloyd Georges, Premier Ministre anglais, annonçait non seulement que l’intervention britannique était finie, mais que les révoltes sur le Clyde et au sud de pays de Galle alarmaient l’Etat sur le front intérieur: ''«&nbsp;si une opération militaire était entreprise contre les bolcheviks, l’Angleterre deviendrait bolchevique et il se constituerait un soviet à Londres.&nbsp;»''
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En janvier 1920, la formation d’une «&nbsp;triple alliance&nbsp;» entre les syndicats de mineurs, des transports et de cheminots terrifia le gouvernement. Selon le chef du secrétariat du cabinet, «&nbsp;les ministres […] sembl[ai]ent avoir une peur bleue de cet événement tout à fait extraordinaire&nbsp;»<ref>Cité in E. WIGHAM, Strikes and the Government 1893-1981, Macmillan, Londres, 1982, p. 53.</ref>
    
=== Espagne ===
 
=== Espagne ===
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L’Espagne n’avait pas participé à la guerre parce que ses dirigeants étaient divisés entre les sentiments pro-allemands de la cour et l’opinion favorable aux Franco-Britanniques, dominante dans la [[bourgeoisie|bourgeoisie]] (et dans le Parti socialiste de [[Pablo_Iglesias|Pablo Iglesias]]). Mais la hausse des prix avait tout de même considérablement affaibli le niveau de vie des ouvriers industriels et agricoles, entraînant durant l’été 1917 une grève générale. Celle-ci fut réprimée, mais une nouvelle vague de mobilisation se forma dans le courant de l’année 1918.
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L’Espagne n’avait pas participé à la guerre parce que ses dirigeants étaient divisés entre les sentiments pro-allemands de la cour et l’opinion favorable aux Franco-Britanniques, dominante dans la [[Bourgeoisie|bourgeoisie]] (et dans le Parti socialiste de [[Pablo_Iglesias|Pablo Iglesias]]). Mais la hausse des prix avait tout de même considérablement affaibli le niveau de vie des ouvriers industriels et agricoles, entraînant durant l’été 1917 une grève générale. Celle-ci fut réprimée, mais une nouvelle vague de mobilisation se forma dans le courant de l’année 1918.
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Dans les grandes exploitations de l’Espagne méridionale cultivées par des ouvriers agricoles, les années 1918-1920 furent baptisées les «&nbsp; trienio bolchevista&nbsp;» (les «&nbsp;trois années bolcheviques&nbsp;»). Elles furent le témoin d’une «&nbsp;vague montante d’organisations, de grèves, de confrontations et de réunions<ref>G. H. MEAKER, The Revolutionary Left in Spain 1914-1923, Stanford University Press, Stanford, 1974, p. 134</ref>&nbsp;» encouragée par les nouvelles selon lesquelles, en Russie, les bolcheviques distribuaient les terres aux paysans pauvres. «&nbsp;Ici, comme partout ailleurs, écrivait le romancier américain John Dos Passos, la Russie est devenue le flambeau.&nbsp;» Trois grandes grèves balayèrent la région, les travailleurs occupèrent les terres, brûlèrent les maisons des propriétaires absentéistes, et mirent de temps à autre le feu aux cultures. Des «&nbsp;républiques de type bolchevique&nbsp;» furent proclamées dans certaines villes et il fallut 20 000 soldats pour briser l’élan du mouvement. L’agitation ne fut pas confinée au Sud&nbsp;: pendant une grève d’une semaine, à Valence, les ouvriers renommèrent certaines rues de la ville «&nbsp;Lénine&nbsp;», rue «&nbsp;des soviets&nbsp;», «&nbsp;de la révolution d’Octobre&nbsp;», et à Madrid de violentes émeutes du pain entraînèrent le pillage de 200 boutiques. La principale lutte se déroula au début de l’année 1919 en Catalogne. Les ouvriers se mirent en grève et occupèrent l’usine La Canadiense, qui fournissait l’essentiel de l’énergie électrique de Barcelone, paralysant les transports publics et plongeant la ville dans l’obscurité. Près de 70 % des usines textiles de la ville cessèrent le travail, imitées par les employés du gaz et de l’eau, pendant que le syndicat des imprimeurs exerçait une «&nbsp;censure rouge&nbsp;». Le gouvernement décréta l’état d’urgence et fit interner 3 000 grévistes. Mais cela ne mit pas un terme à ce qui ressemblait à une capitulation de la part des employeurs.
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Dans les grandes exploitations de l’Espagne méridionale cultivées par des ouvriers agricoles, les années 1918-1920 furent baptisées les «&nbsp; trienio bolchevista&nbsp;» (les «&nbsp;trois années bolcheviques&nbsp;»). Elles furent le témoin d’une «&nbsp;vague montante d’organisations, de grèves, de confrontations et de réunions<ref>G. H. MEAKER, The Revolutionary Left in Spain 1914-1923, Stanford University Press, Stanford, 1974, p. 134</ref>&nbsp;» encouragée par les nouvelles selon lesquelles, en Russie, les bolcheviques distribuaient les terres aux paysans pauvres. «&nbsp;Ici, comme partout ailleurs, écrivait le romancier américain John Dos Passos, la Russie est devenue le flambeau.&nbsp;» Trois grandes grèves balayèrent la région, les travailleurs occupèrent les terres, brûlèrent les maisons des propriétaires absentéistes, et mirent de temps à autre le feu aux cultures. Des «&nbsp;républiques de type bolchevique&nbsp;» furent proclamées dans certaines villes et il fallut 20 000 soldats pour briser l’élan du mouvement. L’agitation ne fut pas confinée au Sud&nbsp;: pendant une grève d’une semaine, à Valence, les ouvriers renommèrent certaines rues de la ville «&nbsp;Lénine&nbsp;», rue «&nbsp;des soviets&nbsp;», «&nbsp;de la révolution d’Octobre&nbsp;», et à Madrid de violentes émeutes du pain entraînèrent le pillage de 200 boutiques. La principale lutte se déroula au début de l’année 1919 en Catalogne. Les ouvriers se mirent en grève et occupèrent l’usine La Canadiense, qui fournissait l’essentiel de l’énergie électrique de Barcelone, paralysant les transports publics et plongeant la ville dans l’obscurité. Près de 70&nbsp;% des usines textiles de la ville cessèrent le travail, imitées par les employés du gaz et de l’eau, pendant que le syndicat des imprimeurs exerçait une «&nbsp;censure rouge&nbsp;». Le gouvernement décréta l’état d’urgence et fit interner 3 000 grévistes. Mais cela ne mit pas un terme à ce qui ressemblait à une capitulation de la part des employeurs.
    
Le travail reprit brièvement, jusqu’à ce que le gouvernement provoque une nouvelle grève en refusant de libérer des grévistes emprisonnés. En réaction, le gouvernement fit entrer des soldats équipés de mitrailleuses dans la ville, arma 8 000 bourgeois volontaires, ferma les syndicats et mit fin à la grève générale en une quinzaine de jours. Le mouvement des ouvriers de Catalogne fut finalement brisé lorsque des gangsters à la solde des patrons abattirent des militants syndicaux. Des membres de la CNT anarchiste comme Juan García Oliver, Francisco Ascaso et Buenaventura Durutti répliquèrent en assassinant des personnalités de la classe dirigeante. Ces actions eurent pour seul résultat de diviser davantage les forces des travailleurs. Mais une haine de classe profondément enracinée, qui allait exploser à intervalles irréguliers au cours des dix-sept années suivantes, persista chez les ouvriers catalans
 
Le travail reprit brièvement, jusqu’à ce que le gouvernement provoque une nouvelle grève en refusant de libérer des grévistes emprisonnés. En réaction, le gouvernement fit entrer des soldats équipés de mitrailleuses dans la ville, arma 8 000 bourgeois volontaires, ferma les syndicats et mit fin à la grève générale en une quinzaine de jours. Le mouvement des ouvriers de Catalogne fut finalement brisé lorsque des gangsters à la solde des patrons abattirent des militants syndicaux. Des membres de la CNT anarchiste comme Juan García Oliver, Francisco Ascaso et Buenaventura Durutti répliquèrent en assassinant des personnalités de la classe dirigeante. Ces actions eurent pour seul résultat de diviser davantage les forces des travailleurs. Mais une haine de classe profondément enracinée, qui allait exploser à intervalles irréguliers au cours des dix-sept années suivantes, persista chez les ouvriers catalans
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=== Amérique ===
 
=== Amérique ===
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Ceette révolution ouvrière en Russie est également rejetée comme aux États-Unis, c'est ainsi qu'est née la première ''«&nbsp;Red scare&nbsp;»'' ''(Peur des rouge''s), trente ans avant le [[maccarthysme|maccarthysme]]. Les États-Unis furent le théâtre de la plus importante campagne de syndicalisation dans les industries qui n’étaient pas encore organisées&nbsp;; cette campagne culmina avec une grève dure de 250 000 ouvriers métallurgistes.
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Ceette révolution ouvrière en Russie est également rejetée comme aux États-Unis, c'est ainsi qu'est née la première ''«&nbsp;Red scare&nbsp;»'' ''(Peur des rouge''s), trente ans avant le [[Maccarthysme|maccarthysme]]. Les États-Unis furent le théâtre de la plus importante campagne de syndicalisation dans les industries qui n’étaient pas encore organisées&nbsp;; cette campagne culmina avec une grève dure de 250 000 ouvriers métallurgistes.
    
À Winnipeg, au Canada, une grève générale fut organisée au cours d’une vague d’agitation qui balaya le Canada occidental et la côte nord-ouest des États-Unis.
 
À Winnipeg, au Canada, une grève générale fut organisée au cours d’une vague d’agitation qui balaya le Canada occidental et la côte nord-ouest des États-Unis.
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=== Australie ===
 
=== Australie ===
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En Australie, «&nbsp;la plus coûteuse série de grèves connue jusque-là [éclata] en 1919&nbsp;; quelque 6,3 millions de journées de travail furent perdues au cours de ces conflits sociaux »<ref>I. TURNER, Industrial Labour and Politics. The Dynamics of the Labour Movement in Eastern Australia, Cambridge University Press, Cambridge, 1965, p. 194.</ref>.
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En Australie, «&nbsp;la plus coûteuse série de grèves connue jusque-là [éclata] en 1919&nbsp;; quelque 6,3 millions de journées de travail furent perdues au cours de ces conflits sociaux&nbsp;»<ref>I. TURNER, Industrial Labour and Politics. The Dynamics of the Labour Movement in Eastern Australia, Cambridge University Press, Cambridge, 1965, p. 194.</ref>.
    
== Troisième internationale ==
 
== Troisième internationale ==
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Les [[Bolcheviks|bolcheviks]] et l'ensemble de ceux qui ont rompu avec la social-démocratie de la [[IIe_Internationale|IIe Internationale]] se sont coordonnés pour fonder l'[[Internationale_Communiste|Internationale Communiste]] en 1919. La révolution en Russie devait pour les dirigeants bolchéviks être le point de départ d'une extension révolutionnaire permettant de faire la jonction avec des révolutions socialistes dans les pays capitalistes avancés. Etant donné la puissance du mouvement ouvrier en Allemagne, c'est principalement sur ce pays qu'ils fondaient leurs espoirs. En mars 1918, Lénine disait ''«&nbsp;sans la révolution en Allemagne, nous sommes perdus »''.
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Les [[Bolcheviks|bolcheviks]] et l'ensemble de ceux qui ont rompu avec la social-démocratie de la [[IIe_Internationale|IIe Internationale]] se sont coordonnés pour fonder l'[[Internationale_Communiste|Internationale Communiste]] en 1919. La révolution en Russie devait pour les dirigeants bolchéviks être le point de départ d'une extension révolutionnaire permettant de faire la jonction avec des révolutions socialistes dans les pays capitalistes avancés. Etant donné la puissance du mouvement ouvrier en Allemagne, c'est principalement sur ce pays qu'ils fondaient leurs espoirs. En mars 1918, Lénine disait ''«&nbsp;sans la révolution en Allemagne, nous sommes perdus&nbsp;»''.
    
En dépit des ambitions de [[Révolution_mondiale|révolution mondiale]], le mouvement révolutionnaire connaît un reflux en 1923. L'inexpérience des jeunes partis communistes explique une grande partie des échecs.
 
En dépit des ambitions de [[Révolution_mondiale|révolution mondiale]], le mouvement révolutionnaire connaît un reflux en 1923. L'inexpérience des jeunes partis communistes explique une grande partie des échecs.

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