Modifications

Aller à la navigation Aller à la recherche
579 octets ajoutés ,  1 août 2016 à 10:52
m
aucun résumé des modifications
Ligne 17 : Ligne 17 :  
En 1858, Proudhon est de nouveau condamné à une peine de prison et il s'enfuit en Belgique. Il rentre en France en 1862. et meurt en 1865.
 
En 1858, Proudhon est de nouveau condamné à une peine de prison et il s'enfuit en Belgique. Il rentre en France en 1862. et meurt en 1865.
   −
Ses idées joueront un rôle important au sein du [[Mouvement ouvrier|mouvement ouvrier]] naissant, notamment parmi les militants de la [[Première internationale|Première Internationale]].  Dans certains aspects de son socialisme, Proudhon a été suivi par Michel Bakounine. Après la mort de Bakounine, le socialisme libertaire se divisa entre anarcho-communisme et collectivisme libertaire.
+
Ses idées joueront un rôle important au sein du [[Mouvement_ouvrier|mouvement ouvrier]] naissant, notamment parmi les militants de la [[Première_internationale|Première Internationale]].  Dans certains aspects de son socialisme, Proudhon a été suivi par Michel Bakounine. Après la mort de Bakounine, le socialisme libertaire se divisa entre anarcho-communisme et collectivisme libertaire.
    
== La pensée de Proudhon ==
 
== La pensée de Proudhon ==
Ligne 29 : Ligne 29 :  
Proudhon s'est enflammé contre des "excès" des capitalistes, contre les actes les plus ouvertement répressifs ou pro-riches de l'État, mais n'a jamais abouti à une critique radicale du système capitaliste. Au contraire il s'en est éloigné, et s'est toujours méfié de la classe ouvrière et de son action collective. A la place, il a cherché de plus en plus à imaginer des réformes économiques qui permettraient une "solution progressive à la question sociale", prétendant baser le tout sur des lois économiques idéales, sans faire intervenir la lutte de classe.
 
Proudhon s'est enflammé contre des "excès" des capitalistes, contre les actes les plus ouvertement répressifs ou pro-riches de l'État, mais n'a jamais abouti à une critique radicale du système capitaliste. Au contraire il s'en est éloigné, et s'est toujours méfié de la classe ouvrière et de son action collective. A la place, il a cherché de plus en plus à imaginer des réformes économiques qui permettraient une "solution progressive à la question sociale", prétendant baser le tout sur des lois économiques idéales, sans faire intervenir la lutte de classe.
    +
Pour Proudhon, au cours de l'histoire, l'humanité mûrissant va vers une société avec "moins d'État" :
 +
<blockquote>
 +
<span class="reference-text">«&nbsp;l’État, (…) c’est l’armée… la police… le système judiciaire… le fisc, etc. (…) L’anarchie est la condition d’existence des sociétés adultes, comme la hiérarchie est la condition des sociétés primitives&nbsp;: il y a progrès incessant dans les sociétés humaines de la hiérarchie à l’anarchie.&nbsp;» ''La Voix du Peuple'' du 3 décembre 1849</span>
 +
</blockquote>
 
=== La question de la propriété ===
 
=== La question de la propriété ===
   Ligne 41 : Ligne 45 :     
=== Gradualisme contre révolution ===
 
=== Gradualisme contre révolution ===
 +
 +
{{...}}
    
=== Influence des libéraux bourgeois ===
 
=== Influence des libéraux bourgeois ===
Ligne 52 : Ligne 58 :  
Proudhon désapprouve l'action révolutionnaire. Fils d'artisans, il se méfie de la classe ouvrière dont il redoute la violence et il dénonce les projets politiques de réorganisation radicale de la société comme des "charlataneries".
 
Proudhon désapprouve l'action révolutionnaire. Fils d'artisans, il se méfie de la classe ouvrière dont il redoute la violence et il dénonce les projets politiques de réorganisation radicale de la société comme des "charlataneries".
   −
Il critiqua à la fois les socialistes [[réformistes]] voulant s'appuyer sur l'État, comme [[Louis Blanc|Louis Blanc]], et les communistes [[Socialistes_utopiques|utopiques]], comme les fouriéristes&nbsp;: le système phalanstérien «&nbsp;ne renferme que bêtise et ignorance&nbsp;».
+
Il critiqua à la fois les socialistes [[Réformistes|réformistes]] voulant s'appuyer sur l'État, comme [[Louis_Blanc|Louis Blanc]], et les communistes [[Socialistes_utopiques|utopiques]], comme les fouriéristes&nbsp;: le système phalanstérien «&nbsp;ne renferme que bêtise et ignorance&nbsp;».
    
Sa critique du communisme est la critique classique adressée par les libéraux bourgeois, selon laquelle toute initiative individuelle serait tarie sous l'effet d'une chape de plomb collective&nbsp;: «&nbsp;le communisme est synonyme de nihilisme, d'indivision, d'immobilité, de nuit, de silence&nbsp;» (Système des contradictions économiques)
 
Sa critique du communisme est la critique classique adressée par les libéraux bourgeois, selon laquelle toute initiative individuelle serait tarie sous l'effet d'une chape de plomb collective&nbsp;: «&nbsp;le communisme est synonyme de nihilisme, d'indivision, d'immobilité, de nuit, de silence&nbsp;» (Système des contradictions économiques)
Ligne 66 : Ligne 72 :  
[http://www.marxists.org/francais/bios/proudhon.htm http://www.marxists.org/francais/bios/proudhon.htm]
 
[http://www.marxists.org/francais/bios/proudhon.htm http://www.marxists.org/francais/bios/proudhon.htm]
   −
<references /><br/><br/>
+
<references /><br/><br/><br/>
 
+
[[Catégorie:France]] [[Catégorie:Utopistes]] [[Catégorie:Anarchistes]]
[[Category:France]]<br/>[[Category:Utopistes]]<br/>[[Category:Anarchistes]]
 

Menu de navigation