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'''''Réforme sociale ou révolution ?''''' est un ouvrage de [[Rosa_Luxemburg|Rosa_Luxemburg]].
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== Contexte ==
 
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Rosa Luxemburg démontre que des réformes sociales graduelles ne permettera pas d'arriver au socialisme. D’après Bernstein, il serait possible de restreindre petit à petit les droits de propriété aux capitalistes, jusqu’au jour où, cette propriété ayant perdu toute valeur à leurs yeux, ils se la laisseraient enlever sans résistance. Il oublie ainsi deux choses : premièrement, que l’Etat est un instrument de classe, il défend la [[Propriété_privée|propriété privée]] (Aujourd'hui, par exemple, parmi les 4000 pages du Code Civil, la grande majorité stipule la protection de la propriété) ; deuxièmement, que la bourgeoisie peut et va se défendre si l’on attaque son droit d’exploiter « ses » travailleurs (C'est notamment le rôle du Conseil d'Etat ou du Conseil Constitutionnel). Les réformes sociales consenties par l’Etat bourgeois sont en fait, pour les capitalistes, un moyen d’acheter la paix sociale, en amadouant la classe ouvrière (Le premier système de retraites ouvrières fut ainsi inventé par Bismarck pour contrebalancer l’interdiction du parti socialiste et calmer un peu l’agitation des travailleurs). Rosa Luxemburg rappelle qu’aucun marxiste conséquent n’est opposé aux réformes immédiates, bien au contraire, mais que pour autant il n’abandonne pas la perspective et la nécessité de la [[Révolution_socialiste|révolution socialiste]]. Pour le marxisme, la lutte pour les réformes sociales est avant tout une école pratique grâce à laquelle la [[Classe_ouvrière|classe ouvrière]] apprend à lutter et prend conscience de sa force. Cet apprentissage étant indispensable à la victoire d’une révolution socialiste, il est absurde d’opposer les réformes immédiates à la révolution, comme le faisait Bernstein et comme le font toujours les réformistes d’aujourd’hui.
 
Rosa Luxemburg démontre que des réformes sociales graduelles ne permettera pas d'arriver au socialisme. D’après Bernstein, il serait possible de restreindre petit à petit les droits de propriété aux capitalistes, jusqu’au jour où, cette propriété ayant perdu toute valeur à leurs yeux, ils se la laisseraient enlever sans résistance. Il oublie ainsi deux choses : premièrement, que l’Etat est un instrument de classe, il défend la [[Propriété_privée|propriété privée]] (Aujourd'hui, par exemple, parmi les 4000 pages du Code Civil, la grande majorité stipule la protection de la propriété) ; deuxièmement, que la bourgeoisie peut et va se défendre si l’on attaque son droit d’exploiter « ses » travailleurs (C'est notamment le rôle du Conseil d'Etat ou du Conseil Constitutionnel). Les réformes sociales consenties par l’Etat bourgeois sont en fait, pour les capitalistes, un moyen d’acheter la paix sociale, en amadouant la classe ouvrière (Le premier système de retraites ouvrières fut ainsi inventé par Bismarck pour contrebalancer l’interdiction du parti socialiste et calmer un peu l’agitation des travailleurs). Rosa Luxemburg rappelle qu’aucun marxiste conséquent n’est opposé aux réformes immédiates, bien au contraire, mais que pour autant il n’abandonne pas la perspective et la nécessité de la [[Révolution_socialiste|révolution socialiste]]. Pour le marxisme, la lutte pour les réformes sociales est avant tout une école pratique grâce à laquelle la [[Classe_ouvrière|classe ouvrière]] apprend à lutter et prend conscience de sa force. Cet apprentissage étant indispensable à la victoire d’une révolution socialiste, il est absurde d’opposer les réformes immédiates à la révolution, comme le faisait Bernstein et comme le font toujours les réformistes d’aujourd’hui.
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== Notes et sources ==
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[https://www.marxists.org/francais/luxembur/works/1898/ ''Réforme sociale ou révolution ?''] sur Marxists.org
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[[Catégorie:Politique révolutionnaire]] [[Catégorie:Livres]] [[Catégorie:Théorie]] [[Catégorie:Révolution]]
 
[[Catégorie:Politique révolutionnaire]] [[Catégorie:Livres]] [[Catégorie:Théorie]] [[Catégorie:Révolution]]

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