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<blockquote>''''En outre, on a accusé les communistes de vouloir abolir la patrie, la nationalité.Les ouvriers n'ont pas de patrie. On ne peut leur ravir ce qu'ils n'ont pas. Comme le prolétariat de chaque pays doit en premier lieu conquérir le pouvoir politique, s'ériger en classe dirigeante de la nation, devenir lui-même la nation, il est encore par là national, quoique nullement au sens bourgeois du mot.''''</blockquote>
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<blockquote>"En outre, on a accusé les communistes de vouloir abolir la patrie, la nationalité.Les ouvriers n'ont pas de patrie. On ne peut leur ravir ce qu'ils n'ont pas. Comme le prolétariat de chaque pays doit en premier lieu conquérir le pouvoir politique, s'ériger en classe dirigeante de la nation, devenir lui-même la nation, il est encore par là national, quoique nullement au sens bourgeois du mot."<br/></blockquote>
 
Les guerres entre Etats-nations sont la plus grande défaite des peuples. La bourgeoisie rêve de pouvoir unifier le monde sous ses propres conditions d'exploitation mais elle en est incapable. Seul le commerce international prospère sur base de cette exploitation des plus faibles alors que sont sans cesse traînés dans la boue les chartes universelles à caractère social ou pacifique. Cela s'explique par la propriété privée des moyens de production des différentes mutlinationales qui sont en guerre économique constante pour les parts de marché des autres. Les gouvernements défendant les intérêts bourgeois peuvent décider de voter à l'unanimité toutes les chartes internationales qu'ils veulent, cela ne changera rien. Dans un monde où l'argent tient une place si grande, laisser les 1&nbsp;% les plus riches du monde en possession de la plus grande partie de l'industrie rend inutile le chemin légal pour aller vers un changement. Pourtant les pauvres qui donnent leur sang aux riches durant ces guerres s'en passeraient bien et les exemples de fraternisations des soldats durant les guerres et à la fin de ses guerres ne manquent pas pour étayer l'argument communiste du peuple travailleur sans patrie nationale.
 
Les guerres entre Etats-nations sont la plus grande défaite des peuples. La bourgeoisie rêve de pouvoir unifier le monde sous ses propres conditions d'exploitation mais elle en est incapable. Seul le commerce international prospère sur base de cette exploitation des plus faibles alors que sont sans cesse traînés dans la boue les chartes universelles à caractère social ou pacifique. Cela s'explique par la propriété privée des moyens de production des différentes mutlinationales qui sont en guerre économique constante pour les parts de marché des autres. Les gouvernements défendant les intérêts bourgeois peuvent décider de voter à l'unanimité toutes les chartes internationales qu'ils veulent, cela ne changera rien. Dans un monde où l'argent tient une place si grande, laisser les 1&nbsp;% les plus riches du monde en possession de la plus grande partie de l'industrie rend inutile le chemin légal pour aller vers un changement. Pourtant les pauvres qui donnent leur sang aux riches durant ces guerres s'en passeraient bien et les exemples de fraternisations des soldats durant les guerres et à la fin de ses guerres ne manquent pas pour étayer l'argument communiste du peuple travailleur sans patrie nationale.
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== Autour du Manifeste ==
 
== Autour du Manifeste ==
<blockquote>''Le développement international du capitalisme implique le caractère international de la révolution prolétarienne. Son action commune, dans les pays civilisés tout au moins, est une des premières conditions de son émancipation. Le développement ultérieur du capitalisme a si étroitement lié les unes aux autres toutes les parties de notre planète, "civilisées" et "non-civilisées", que le problème de la révolution socialiste a complètement et définitivement pris un caractère mondial. La bureaucratie soviétique a essayé de liquider le Manifeste dans cette question fondamentale. La dégénérescence bonapartiste de l'Etat soviétique a été l'illustration meurtrière du mensonge de la théorie du socialisme dans un seul pays.''</blockquote>
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<blockquote>''"Le développement international du capitalisme implique le caractère international de la révolution prolétarienne. Son action commune, dans les pays civilisés tout au moins, est une des premières conditions de son émancipation. Le développement ultérieur du capitalisme a si étroitement lié les unes aux autres toutes les parties de notre planète, "civilisées" et "non-civilisées", que le problème de la révolution socialiste a complètement et définitivement pris un caractère mondial. La bureaucratie soviétique a essayé de liquider le Manifeste dans cette question fondamentale. La dégénérescence bonapartiste de l'Etat soviétique a été l'illustration meurtrière du mensonge de la théorie du socialisme dans un seul pays."''<br/></blockquote>
 
Leon Trotsky
 
Leon Trotsky
  
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