− | L'[[URSS|URSS]], autarcique car isolée depuis l'échec de la révolution mondiale, n'est pas impactée par la [[Crise_économique|crise économique]]. Au contraire, ses industries, civiles comme militaires, ne cesseront de [[Croissance|se développer]], et ce, grâce aux destructions de la [[Guerre_Civile_russe|Guerre Civile]] et de la mise en place des [[Planification_économique|plans quinquennaux]]. Mais, politiquement, l'URSS est un pays aux institutions gelées. [[Staline|Staline]], s'érigeant de plus en plus comme une divinité vivante (à l'instar de l'empereur du Japon), ne tolère aucune opposition, même partielle, dirige d'innombrables purges, calomnie les dissidents révolutionnaires comme [[Léon_Trotsky|Trotsky]]. Opposé à l'idée d'une révolution mondiale et favorable à l'expansion de son empire, Staline décourage les communistes révolutionnaires de passer à l'action et les encourage, au contraire, à suivre une ligne [[Réformiste|réformiste]], respectueuse de l'[[Etat_bourgeois|Etat bourgeois]] et du [[Capitalisme|capitalisme]]. En 1936, Staline mène une très grande purge, se soldant par des déportations massives dans les camps de la mort (goulags) et des condamnations à morts, contre les apparetchik du système soviétique et leurs sympathisants : ce sont les Grandes Purges. Au cours de parodies de procès, où les accusés sont contraints d'avouer des crimes imaginaires, d'anciens bolchéviks, compagnons de Lénine mais critiques (ou supposés en tant que tels), sont mis à morts, parfois sous ordre personnel de l'homme de fer. Peu avant la guerre, l'URSS signe un pacte de non-agression avec le troisième Reich. Les deux armées - nazies et rouges - démembrent, puis se partagent la Pologne (ce qui prouve, pour certains marxistes, que l'URSS était un pays impérialiste, bien que d'autres contestent cette version - voir la page [[Nature_de_l'URSS|Nature_de_l'URSS]]). | + | L'[[URSS|URSS]], autarcique car isolée depuis l'échec de la révolution mondiale, n'est pas impactée par la [[Crise_économique|crise économique]]. Au contraire, ses industries, civiles comme militaires, ne cesseront de [[Croissance|se développer]], et ce, grâce aux destructions de la [[Guerre_Civile_russe|Guerre Civile]] et de la mise en place des [[Planification_économique|plans quinquennaux]]. Mais, politiquement, l'URSS est un pays aux institutions gelées. [[Staline|Staline]], s'érigeant de plus en plus comme une divinité vivante (à l'instar de l'empereur du Japon), ne tolère aucune opposition, même partielle, dirige d'innombrables purges, calomnie les dissidents révolutionnaires comme [[Léon_Trotsky|Trotsky]]. Opposé à l'idée d'une révolution mondiale et favorable à l'expansion de son empire, Staline décourage les communistes révolutionnaires de passer à l'action et les encourage, au contraire, à suivre une ligne [[Réformiste|réformiste]], respectueuse de l'[[Etat_bourgeois|Etat bourgeois]] et du [[Capitalisme|capitalisme]]. En 1936, Staline mène une très grande purge, se soldant par des déportations massives dans les camps de la mort (goulags) et des condamnations à morts, contre les apparetchik du système soviétique et leurs sympathisants : ce sont les Grandes Purges. Au cours de parodies de procès, où les accusés sont contraints d'avouer des crimes imaginaires, d'anciens bolchéviks, compagnons de Lénine mais critiques (ou supposés en tant que tels), sont mis à morts, parfois sous ordre personnel de l'homme de fer. Peu avant la guerre, l'URSS signe un pacte de non-agression avec le troisième Reich. Les deux armées - nazies et rouges - démembrent, puis se partagent la Pologne (ce qui prouve, pour certains marxistes, que l'URSS était un pays impérialiste, bien que d'autres contestent cette version - voir la page [[Nature_de_l'URSS|Nature de l'URSS]]). |
| Pendant ce temps, les nazis envahissent le reste de l'Europe (Europe centrale, Balkans et URSS), à l'exception de la Suède. Ces derniers font face à une résistance acharnée. Staline décrète les retraites improvisées illégales. Les Russes résistent héroiquement lors des batailles de Leningrad et de Stalingrad : Hitler échoue à prendre le pétrole du Caucase et ne peut que battre en retraite, ses divisions étant littéralement annihilées par les Soviétiques. Dans les Balkans, les forces allemandes font face à une forte résistance, incarnée par [[Tito|Tito]] et l'armée de libération yougoslave. | | Pendant ce temps, les nazis envahissent le reste de l'Europe (Europe centrale, Balkans et URSS), à l'exception de la Suède. Ces derniers font face à une résistance acharnée. Staline décrète les retraites improvisées illégales. Les Russes résistent héroiquement lors des batailles de Leningrad et de Stalingrad : Hitler échoue à prendre le pétrole du Caucase et ne peut que battre en retraite, ses divisions étant littéralement annihilées par les Soviétiques. Dans les Balkans, les forces allemandes font face à une forte résistance, incarnée par [[Tito|Tito]] et l'armée de libération yougoslave. |
− | De plus, les Allemands ne peuvent, malgré leurs moyens navaux, envahir l'Angleterre : cette dernière, envoyant hommes, armes, munitions et soins aux maquisards français, constitue l'épine dans le pied du colosse allemand, à tel point que les scientifiques nazis, sous l'égide de [[Von_Braun|Von Braun]], construisent et testent la fusée V1, puis V2, à très longue portée (> 300 km) : depuis le "Mur de l'Atlantique", Londres sera ainsi pillonée des mois avant la fin de la guerre. | + | De plus, les Allemands ne peuvent, malgré leurs moyens navaux, envahir l'Angleterre : cette dernière, envoyant hommes, armes, munitions et soins aux maquisards français, constitue l'épine dans le pied du colosse allemand, à tel point que les scientifiques nazis, sous l'égide de [[Von_Braun|Von Braun]], construisent et testent la fusée V1, puis V2, à très longue portée (> 300 km) : depuis le "Mur de l'Atlantique", Londres sera ainsi pillonée des mois avant la fin de la guerre. Au Maghreb, les forces allemandes finissent par être battus lors de la bataille d'El Alamein. Rommel, le "renard du désert", est déchu de son poste. |