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{{Voir|L'impérialisme vu par Marx et Engels}}

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Marx et Engels n’employaient pas le terme d’impérialisme, sauf en tant que synonyme de [[bonapartisme|bonapartisme]]. Mais ils ont écrit, de fait, sur les rapports de domination entre nations.

Marx et Engels n’employaient pas le terme d’impérialisme, sauf en tant que synonyme de [[Bonapartisme|bonapartisme]]. Mais ils ont écrit, de fait, sur les rapports de domination entre nations. Dans leurs premiers écrits, ils affichent un enthousiasme sans limite sur le « progrès » de la [[Mondialisation|mondialisation]] capitaliste. Même s'ils dénoncent les méthodes brutales, cela les conduit à voir d'un bon oeil les politiques d'expansion des capitalistes occidentaux qui diffusent le mode de production capitaliste, et donc, prochainement, la révolution socialiste.

Dès l’un de ses premiers textes (1845), Marx note que le développement inégal de l'industrie capitaliste créé des rapports inégaux entre pays, et pour lui, cette domination est inévitable dans le cadre du capitalisme :

En ce qui concerne le positionnement politique en cas de [[Guerre|guerre]], Marx et Engels n’ont jamais produit de schéma simple et systématique. Ils reprenaient une opposition qui était alors courante entre « guerre dynastique » (pour les intérêts des despotes) et « guerre nationale » (ou « guerre populaire », progressiste). Comme les démocrates de l’époque, ils sont restés marqués par les conquêtes de Napoléon 1^er, jugées « progressistes » parce que diffusant les idées et les transformations de 1789.

<blockquote>«&nbsp;''La tyrannie industrielle exercée par l'Angleterre sur le monde est le règne de l'industrie sur le monde. L'Angleterre nous domine parce que l'industrie nous domine.''&nbsp;» <ref>Karl Marx, ''[http://karlmarx.fr/documents/marx-1845-list-bourgeoisie.pdf A propos du Système national de l'économie politique de Friedrich List]'', 1845</ref><br/></blockquote>

Il raille le [[protectionnisme|protectionnisme]] des bourgeois allemand qui voudraient exploiter des ouvrier allemands sans être exploités par des bourgeois anglais.

Dans leurs premiers écrits, Marx et Engels affichent un enthousiasme sans limite sur le «&nbsp;progrès&nbsp;» de la [[mondialisation|mondialisation]] capitaliste. Par exemple la formule du ''Manifeste'' (1847) qui se réjouit&nbsp;:

Ils cherchaient à déterminer le camp dont la victoire pourrait favoriser des révolutions démocratiques-bourgeoises et des unifications nationales. A l’inverse, ils souhaitaient la défaite des Empires aristocratiques comme l’Autriche-Hongrie et surtout la Russie tsariste qui exerçait une «&nbsp;suprématie en Europe&nbsp;» et qui était «&nbsp;''l'ennemi de tous les peuples occidentaux, même des bourgeois de tous ces peuples''&nbsp;».

«&nbsp;''Par l'exploitation du marché mondial, la bourgeoisie donne un caractère cosmopolite à la production et à la consommation de tous les pays. Au grand désespoir des réactionnaires, elle a enlevé à l'industrie sa base nationale.&nbsp;''»

La même année, Engels approuve la conquête du Mexique :

Cet optimisme venait notamment de l’idée que là où arrive le capitalisme, la révolution socialiste n’est pas loin. Par exemple Marx écrit en 1853 que même si l’Angleterre ne développe l’Inde que pour son profit, cela créé les conditions «&nbsp;''non seulement du développement des forces productives, mais de leur appropriation par le peuple''&nbsp;».

== L'impérialisme comme aboutissement du capitalisme ==

== L'impérialisme comme aboutissement du capitalisme ==