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| Le [[Baisse tendancielle du taux de profit|tendance à la baisse du taux de profit]] et l'épuisement des marchés solvables dans les métropoles impérialistes ont donné une nouvelle impulsion à la domination impérialiste [[Période 1970-2010|depuis les années 1970]], et par suite aux échanges mondiaux. De nombreux capitalistes se sont mis à élargir leur champ d'action à l'étranger : de 7000 [[Firmes multinationales|firmes multinationales]] en 1970, on est passé à 37 000 firmes en 1996<ref>Le libéralisme. Dossier ROUGE n°1688, mai 1996</ref>. Le rachat ou le déploiement de filiales a aussi l'avantage de permettre aux grands trusts de contourner tout [[Protectionnisme|protectionnisme]] des [[États|États]]. Il faut noter que l'écrasante majorité de ces investissements s'est fait au sein même de la Triade (États-Unis, Europe, Japon). Il y a également eu le début des [[Délocalisations|délocalisations]], même si c'est un phénomène à relativiser. | | Le [[Baisse tendancielle du taux de profit|tendance à la baisse du taux de profit]] et l'épuisement des marchés solvables dans les métropoles impérialistes ont donné une nouvelle impulsion à la domination impérialiste [[Période 1970-2010|depuis les années 1970]], et par suite aux échanges mondiaux. De nombreux capitalistes se sont mis à élargir leur champ d'action à l'étranger : de 7000 [[Firmes multinationales|firmes multinationales]] en 1970, on est passé à 37 000 firmes en 1996<ref>Le libéralisme. Dossier ROUGE n°1688, mai 1996</ref>. Le rachat ou le déploiement de filiales a aussi l'avantage de permettre aux grands trusts de contourner tout [[Protectionnisme|protectionnisme]] des [[États|États]]. Il faut noter que l'écrasante majorité de ces investissements s'est fait au sein même de la Triade (États-Unis, Europe, Japon). Il y a également eu le début des [[Délocalisations|délocalisations]], même si c'est un phénomène à relativiser. |
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− | L'intégration des économies dans un marché mondial est allé croissant, de même que la domination des puissances impérialistes. Les flux commerciaux ont fortement augmenté, bien plus que l'accroissement de la [[Production|production]]. Car la maximisation du taux de profit a conduit à accroître la sous-traitance et la [[Division internationale du travail|division internationale du travail]], tout en stimulant le développement des [[moyens de transport|moyens de transport]] (cargos ou avions plus gros, plus rapides, moins chers...). De 1991 à 2001, les exportations mondiales de produits manufacturés ont augmenté en moyenne de 6,3 % par an en volume tandis que le PIB mondial augmentait de 2,3 % par an<ref>Rapport 2003 du CPCI, [http://www.industrie.gouv.fr/p3e/cpci/autres_annees/cpci2003.pdf Les parts de marché industrielles de la France]</ref>. | + | L'intégration des économies dans un marché mondial est allé croissant, de même que la domination des puissances impérialistes. Les flux commerciaux ont fortement augmenté, bien plus que l'accroissement de la [[Production|production]]. Car la maximisation du taux de profit a conduit à accroître la sous-traitance et la [[Division internationale du travail|division internationale du travail]], tout en stimulant le développement des [[Moyens de transport|moyens de transport]] (cargos ou avions plus gros, plus rapides, moins chers...). De 1991 à 2001, les exportations mondiales de produits manufacturés ont augmenté en moyenne de 6,3 % par an en volume tandis que le PIB mondial augmentait de 2,3 % par an<ref>Rapport 2003 du CPCI, [http://www.industrie.gouv.fr/p3e/cpci/autres_annees/cpci2003.pdf Les parts de marché industrielles de la France]</ref>. |
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| Mesuré par le ratio entre le commerce extérieur et le PIB, le degré d'ouverture des pays développés est passé de 16,6 % à 24,1 % entre 1985 et 1997 et de 22,8 à 38 % dans les pays en développement sur la même période. Depuis la fin des années cinquante jusqu'à 2010, les droits de douanes des pays industrialisés sont passés en moyenne de 40 % à 4%. Dans le même temps, les échanges mondiaux ont été multipliés par 17. | | Mesuré par le ratio entre le commerce extérieur et le PIB, le degré d'ouverture des pays développés est passé de 16,6 % à 24,1 % entre 1985 et 1997 et de 22,8 à 38 % dans les pays en développement sur la même période. Depuis la fin des années cinquante jusqu'à 2010, les droits de douanes des pays industrialisés sont passés en moyenne de 40 % à 4%. Dans le même temps, les échanges mondiaux ont été multipliés par 17. |
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− | Le commerce des biens est le premier concerné par la mondialisation des échanges, mais le poids des services s'accroît rapidement. Le commerce des services a augmenté près de deux fois plus vite dans les pays industrialisés que le commerce des marchandises entre 1980 et 1995 ; il représente aujourd'hui le quart du commerce mondial.<br> | + | Le commerce des biens est le premier concerné par la mondialisation des échanges, mais le poids des services s'accroît rapidement. Le commerce des services a augmenté près de deux fois plus vite dans les pays industrialisés que le commerce des marchandises entre 1980 et 1995 ; il représente aujourd'hui le quart du commerce mondial.<br> |
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