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[[Image:DettePubliqueIllégitime.jpg|right]]La '''dette publique''' d'un pays est le total des [[Dette|dettes]] de l'[[État|État]], des collectivités territoriales et des organismes publiques ([[Sécurité sociale|Sécurité sociale]]...) d'un pays envers les [[Banque|banques]], [[Entreprise|entreprises]] ou autres États. La dette de l'Etat représente généralement la majeure partie de la dette publique d'un pays. L'endettement des États auprès des grands capitalistes est l'un des symptomes les plus importants de la domination [[Bourgeoisie|bourgeoise]]. C'est également l'un des mécanismes essentiels de la domination [[Impérialisme|impérialiste]] sur les pays dits "du Sud". <br>  
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[[Image:DettePubliqueIllégitime.jpg|right|DettePubliqueIllégitime.jpg]]La '''dette publique''' d'un pays est le total des [[Dette|dettes]] de l'[[État|État]], des collectivités territoriales et des organismes publiques ([[Sécurité sociale|Sécurité sociale]]...) d'un pays envers les [[Banque|banques]], [[Entreprise|entreprises]] ou autres États. La dette de l'Etat représente généralement la majeure partie de la dette publique d'un pays. L'endettement des États auprès des grands capitalistes est l'un des symptomes les plus importants de la domination [[Bourgeoisie|bourgeoise]]. C'est également l'un des mécanismes essentiels de la domination [[Impérialisme|impérialiste]] sur les pays dits "du Sud". <br>  
    
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=== Depuis les années 1980<br>  ===
 
=== Depuis les années 1980<br>  ===
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Dans les années 1980, les principales puissances impérialistes sont engluées dans une crise latente de suraccumulation. Au niveau des admnistrations publiques, cela entraîne une tendance à la baisse des recettes fiscales. Mais pour maintenir leurs [[Profits|profits]], les capitalistes vont parasiter de plus en plus les [[Etat bourgeois|Etats]], notamment en les poussant à baisser leurs [[Impôts|impôts]], à leur emprunter avec intérêts... C'est pourquoi la dette publique va connaître quasiment partout une hausse continue jusqu'à nos jours.<br>  
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Dans les années 1980, les principales puissances impérialistes sont engluées dans une crise latente de [[Suraccumulation|suraccumulation]]. Cela va engendrer une chute des [[Investissements|investissements]] et de la croissance, donc une hausse du [[Chômage|chômage]], et au niveau des admnistrations publiques, cela entraîne une tendance à la baisse des recettes fiscales. Mais pour maintenir leurs [[Profits|profits]], les capitalistes vont parasiter de plus en plus les [[Etat bourgeois|Etats]], notamment en les poussant à baisser leurs [[Impôts|impôts]], à leur emprunter avec [[Intérêts|intérêts]]... C'est pourquoi la dette publique va connaître quasiment partout une hausse continue jusqu'à nos jours.<br>  
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Contrairement aux discours réactionnaires, le problème n'est pas que "nous vivons au dessus de nos moyens" et les dépenses publiques n'ont pas connu d'envolée. Au contraire, dans l'Union Européenne, elles sont restées stables en&nbsp;% du PIB.  
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Contrairement aux discours réactionnaires, le problème n'est pas que "nous vivons au dessus de nos moyens" 'explosion des dépenses). C'est fondamentalement le capitalisme qui provoque une accumulation de richesse d'un côté et une socialisation des dégâts (via le [[Salaire socialisé|salaire socialisé]] et la dette publique en particulier). Les dépenses ont au contraire tendance à être partout comprimées, en détruisant le "filet social" qui peut rester pour les travailleurs&nbsp;: selon l'OCDE les dépenses dans la zone euro sont passées de 50,4&nbsp;% du PIB en 1990 à 46,1&nbsp;% en 2008.
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Pour certains idéologues du [[Néolibéralisme|néolibéralisme]], c'était d'ailleurs clair depuis le départ, le déficit public devait amener à détruire l'[[Etat-providence|Etat-providence]]&nbsp;:
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<blockquote>«&nbsp;Le déficit engendré par la baisse des impôts apparaît comme un formidable moyen de pression pour contraindre l’État à rétrécir. Il n’y a en vérité aucun autre moyen que cette pression&nbsp;» <ref>Guy Sorman, ''La solution libérale'', 1984</ref> </blockquote>
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Mais réduire les aides sociales aussi rapidement que le capitalisme se dégradait aurait été pratiquement impossible sans attiser de révoltes du prolétariat, d'où la tendance générale dans les [[pays impérialistes|pays impérialistes]] à l'accumulation d'une forte dette publique.  
    
=== Crise actuelle<br>  ===
 
=== Crise actuelle<br>  ===

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