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Les organisations issues du [[Trotskisme|trotskisme]] tentent de mettre sur pied à leur échelle des organisations de jeunesse<ref>Léon Trotski, [[:fr:Vers la nouvelle internationale de jeunesse|Vers la nouvelle internationale de jeunesse]], juin 1935</ref>. Par exemple avec les Rencontres internationales de jeunes de la [[Quatrième_internationale_(Secrétariat-Unifié)|Quatrième internationale (Secrétariat-Unifié)]].
 
Les organisations issues du [[Trotskisme|trotskisme]] tentent de mettre sur pied à leur échelle des organisations de jeunesse<ref>Léon Trotski, [[:fr:Vers la nouvelle internationale de jeunesse|Vers la nouvelle internationale de jeunesse]], juin 1935</ref>. Par exemple avec les Rencontres internationales de jeunes de la [[Quatrième_internationale_(Secrétariat-Unifié)|Quatrième internationale (Secrétariat-Unifié)]].
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Ce sont souvent des secteurs de la jeunesse des partis socialistes et des partis communistes qui furent gagnés au trotskisme.  Par exemple en France, les trotskistes, qui entrent dans la [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]], gagnent la direction de la fédération de la Seine des Jeunesses Socialistes, jusqu'à ce que la direction réagisse en les excluant en 1935.
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De même aux États-Unis, quand le Parti Socialiste prit la décision d’expulser [[Trotskistes états-uniens|les trotskistes]] en décembre 1937, ceux-ci avaient gagné la majorité des Jeunesses Socialistes (YPSL).
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Cela fut valable également pour certaines tendances qui critiquaient [[Léon Trotski|Trotski]] « sur la gauche ». Ainsi le courant autour de [[Max Shachtman]] fut exclu du SWP états-unien  avec 40% de ses membres et la majorité des membres de l'organisation de jeunesse.
      
==Autres organisations==
 
==Autres organisations==
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===Jeunesse ouvrière chrétienne===
 
===Jeunesse ouvrière chrétienne===
 
[[File:AfficheJOC.jpg|right|185px|AfficheJOC.jpg]]  
 
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En 1925, un abbé belgé créé la [[Jeunesse_ouvrière_chrétienne|Jeunesse ouvrière chrétienne]], qui deviendra rapidement une organisation de masse, bien implantée des les usines et les quartiers populaires. Elle se prétendait apolitique et était active pour défendre des revendications spécifiques pour les jeunes travailleur-se-s.
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En 1925, un abbé belge créé la [[Jeunesse_ouvrière_chrétienne|Jeunesse ouvrière chrétienne]], qui deviendra rapidement une organisation de masse, bien implantée des les usines et les quartiers populaires. Elle se prétendait apolitique et était active pour défendre des revendications spécifiques pour les jeunes travailleur-se-s.
    
Elle devient la première organisation de jeunes (120 à 130 000 sympathisants en 1937 contre 100 000 pour la JC), ce qui préoccupait les Jeunesses communistes&nbsp;:
 
Elle devient la première organisation de jeunes (120 à 130 000 sympathisants en 1937 contre 100 000 pour la JC), ce qui préoccupait les Jeunesses communistes&nbsp;:
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Les Jeunes Gardes socialistes du Nord-Pas-de-Calais étaient influencés par leurs camarades belges. En témoigne par exemple cette affiche pour une fête à Phalempin, municipalité socialiste du Nord. Un an après la victoire du Front populaire, la gauche de la SFIO et en particulier la jeunesse veut réaffirmer qu'elle a une visée révolutionnaire. Cette affiche et, plus généralement, le port de l’uniforme et les défilés à dimension paramilitaire des JGS suscitent une vive opposition dans la majorité du parti.
 
Les Jeunes Gardes socialistes du Nord-Pas-de-Calais étaient influencés par leurs camarades belges. En témoigne par exemple cette affiche pour une fête à Phalempin, municipalité socialiste du Nord. Un an après la victoire du Front populaire, la gauche de la SFIO et en particulier la jeunesse veut réaffirmer qu'elle a une visée révolutionnaire. Cette affiche et, plus généralement, le port de l’uniforme et les défilés à dimension paramilitaire des JGS suscitent une vive opposition dans la majorité du parti.
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A la même époque, la jeunesse dans la [[SFIO|SFIO]] connaissait aussi une dynamique de radicalisation vers la gauche. En particulier au sein des Jeunesses socialistes de la Seine influencées par le groupe de [[Marceau_Pivert|Marceau Pivert]] et les [[Trotskistes|trotskystes]] qui y pratiquaient l’[[Entrisme|entrisme]] dans les années 1930.
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A la même époque, la jeunesse dans la [[SFIO|SFIO]] connaissait aussi une dynamique de radicalisation vers la gauche. En particulier au sein des Jeunesses socialistes de la Seine influencées par le groupe de [[Marceau_Pivert|Marceau Pivert]] et les [[trotskistes]] qui y pratiquaient l’[[Entrisme|entrisme]] dans les années 1930. Lorsque la direction décide d'exclure les trotskistes, ceux-ci avaient la direction de la fédération de la Seine des Jeunesses Socialistes.
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De même aux États-Unis, quand le Parti Socialiste prit la décision d’expulser [[Trotskistes états-uniens|les trotskistes]] en décembre 1937, ceux-ci avaient gagné la majorité des Jeunesses Socialistes (YPSL).
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Plus généralement, ce sont souvent des secteurs de la jeunesse des partis socialistes et des partis communistes qui furent gagnés au trotskisme.
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Cela fut valable également pour certaines tendances qui critiquaient [[Léon Trotski|Trotski]] « sur la gauche ». Ainsi le courant autour de [[Max Shachtman]] fut exclu du SWP états-unien  avec 40% de ses membres et la majorité des membres de l'organisation de jeunesse.
    
Au début des années 1960, une majorité de jeunes socialistes allèrent rejoindre des partis tout nouvellement fondés, qui se disaient anticapitalistes et revendiquaient l’indépendance de l’Algérie&nbsp;: le [[Parti_socialiste_autonome|Parti socialiste autonome]] (PSA) puis le [[Parti_socialiste_unifié|Parti socialiste unifié]] (PSU).
 
Au début des années 1960, une majorité de jeunes socialistes allèrent rejoindre des partis tout nouvellement fondés, qui se disaient anticapitalistes et revendiquaient l’indépendance de l’Algérie&nbsp;: le [[Parti_socialiste_autonome|Parti socialiste autonome]] (PSA) puis le [[Parti_socialiste_unifié|Parti socialiste unifié]] (PSU).

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