| La peine de mort était courante dans l'Angleterre monarchiste. On y exécutait en masse des petits délinquants, qui étaient très majoritairement des pauvres, dont une grande partie était directement ou indirectement issus du mouvement des [[enclosures]] (expulsions des anciennes terres communes par les propriétaires aristocrates). | | La peine de mort était courante dans l'Angleterre monarchiste. On y exécutait en masse des petits délinquants, qui étaient très majoritairement des pauvres, dont une grande partie était directement ou indirectement issus du mouvement des [[enclosures]] (expulsions des anciennes terres communes par les propriétaires aristocrates). |
| + | Un intellectuel anglais déclara en 1612 que l'Irlande était barbare car la peine de mort n'y existait pas.<ref>[[wen:John Davies (poet, born 1569)|Sir John Davies]], ''Historical relations: or, a discovery of the true causes why Ireland was never entirely subdued...'' 1612</ref> |
| Pendant la [[Première révolution anglaise|révolution anglaise]] (1641-1651), certains égalitaristes (les [[Niveleurs]] et surtout les [[Bêcheux]]) dénoncent cette situation sociale qui mène au [[vol]]. [[Gerrard Winstanley]], leader des Bêcheux, écrivait ainsi : « [le pouvoir] enferme les faibles hors des terres, et soit il les affame, soit il les oblige par la misère à prendre à d'autres, et alors il les pend pour avoir agi ainsi. »<ref>George H. Sabine (dir.), ''The Works of Gerrard Winstanley'', New York, Russell and Russell, 1965, p. 492</ref> | | Pendant la [[Première révolution anglaise|révolution anglaise]] (1641-1651), certains égalitaristes (les [[Niveleurs]] et surtout les [[Bêcheux]]) dénoncent cette situation sociale qui mène au [[vol]]. [[Gerrard Winstanley]], leader des Bêcheux, écrivait ainsi : « [le pouvoir] enferme les faibles hors des terres, et soit il les affame, soit il les oblige par la misère à prendre à d'autres, et alors il les pend pour avoir agi ainsi. »<ref>George H. Sabine (dir.), ''The Works of Gerrard Winstanley'', New York, Russell and Russell, 1965, p. 492</ref> |