Au début du [[Moyen-Âge européen|Moyen-Âge en Europe]], période dans laquelle beaucoup de savoirs reculent par rapport à l'[[Antiquité romaine]], les personnes instruites sont principalement parmi le [[clergé]] (et ce contrairement à la vision [[Anticléricalisme|anticléricale]]-bourgeoise selon laquelle l'Eglise serait intrinsèquement la mère de l'[[obscurantisme]]).
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Pour ce qui concerne les gens extérieurs au clergé (les [[w:Laïcat|laïcs]]), la diffusion et la réception de la foi [[Christianisme|chrétienne]] (catéchèse et catéchisme) se font en langue ordinaire ([[w:Langue vernaculaire|vernaculaire]]). Pour la masse, c'est ce qui se rapproche alors le plus d'une instruction.
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La [[w:Liturgie|liturgie]] [[Catholicisme|catholique romaine]], officiellement la même dans le monde entier, se fait en latin, langue liturgique [[w:Langue véhiculaire|véhiculaire]].
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[[w:François Rabelais|Rabelais]] critique l'éducation médiévale dans ''[[w:Pantagruel|Pantagruel]]'' (1532).
[[w:François Rabelais|Rabelais]] critique l'éducation médiévale dans ''[[w:Pantagruel|Pantagruel]]'' (1532).
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Dans les classes travailleuses, l’[[apprentissage]] des savoir-faire des tâches domestiques et agricoles (agriculture, élevage, bucheronnage...) se fait en groupe très restreint (parent-enfant, [[w:Fratrie|fratrie]], [[:wikt:sororie|sororie]], [[wikt:maisonnée|maisonnée]]...), par imitation. Dans l'[[artisanat]] il se fait essentiellement par [[compagnonnage]].