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Mais toute cette spontanéité, si elle est remarquable par sa démonstration que le [[prolétariat]] est réellement porteur d'une société nouvelle, se fait sans clairvoyance, sans priorités, et laisse les mains libres à toute la [[réaction]] de France de se renforcer à Versailles. En dehors des mesures socialistes à Paris, les communards accordent trop de temps aux symboles ([[w:Colonne Vendôme|colonne Vendôme]] abattue par [[antimilitarisme]]) et pas assez aux vrais lieux de pouvoir (Banque de France laissée intacte alors qu'elle finance Versailles pendant ce temps).
 
Mais toute cette spontanéité, si elle est remarquable par sa démonstration que le [[prolétariat]] est réellement porteur d'une société nouvelle, se fait sans clairvoyance, sans priorités, et laisse les mains libres à toute la [[réaction]] de France de se renforcer à Versailles. En dehors des mesures socialistes à Paris, les communards accordent trop de temps aux symboles ([[w:Colonne Vendôme|colonne Vendôme]] abattue par [[antimilitarisme]]) et pas assez aux vrais lieux de pouvoir (Banque de France laissée intacte alors qu'elle finance Versailles pendant ce temps).
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===Attaque des Versaillais===
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[[Fichier:Carte Paris 1871.jpg|droite|sans_cadre]]Surtout, la Commune se montre beaucoup trop légère sur le plan militaire, et clémente vis-à-vis de la menace réactionnaire. Si le Comité central annonce qu'il est sur la défensive et qu'il rendra ''«&nbsp;œil pour œil, dent pour dent&nbsp;»'', en pratique il le met rarement à exécution. Lorsque des agents versaillais sont découverts en train d'entrer dans Paris en dissimulant des armes, ils sont relâchés. Au fur et à mesure, les Versaillais reprennent confiance, ils se remettent à torturer leurs prisonniers ou à faire des exécutions sommaires, ceux qu'ils hésitent à faire dans un premier temps par peur de provoquer les communards.
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Les troupes improvisées de la Commune sont par ailleurs très peu formées, et ce qui était une condition de la révolution (leur insoumission) devenait partiellement un frein à la survie de cette même révolution, car beaucoup de bataillons se dispersaient tout simplement face à l'avancée de l'ennemi. C'est pourquoi [[w:Louis Rossel|Rossel]], le seul officier de métier passé à la Commune, était exaspéré, et menaçait régulièrement de démissionner. Ses propositions, comme le durcissement de la cour martiale, choquait à la fois le reste de la Commune, et en même temps finissait par la convaincre.
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Les Versaillais s’en remettent à l'Empire allemand pour venir à bout par la force de la Commune de Paris. On envoya deux émissaires discuter avec Bismarck&nbsp;: la France paierait ses dettes plus rapidement, en échange de quoi Bismarck acceptait de libérer l’armée bonapartiste, c’est-à-dire de donner une armée aux Versaillais pour exterminer Paris. Le 18 mai, ce «&nbsp;traité de paix&nbsp;» avec la Prusse est ratifié par l’Assemblée nationale siégeant à Versailles. Comme le dira Marx&nbsp;: ''«&nbsp;La domination de classe ne peut plus se cacher sous un uniforme national, les gouvernements nationaux ne font qu’un contre le prolétariat&nbsp;!&nbsp;»''
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Les Versaillais passent à l'attaque les premiers. Le 21 mars, ils occupent le fort du Mont-Valérien où les fédérés ont négligé de s'installer&nbsp;: cette position qui domine toute la proche banlieue ouest de Paris leur donne un avantage considérable. La Commune vote, le 5 avril, le ''«&nbsp;décret des otages&nbsp;»'' (trois otages fusillés pour un communard exécuté), qui ne sera mis en application que pendant la [[Semaine sanglante]]. Dans le mois qui suit, les troupes blanches s'amassent autour de Paris.
    
===Comité de salut public===
 
===Comité de salut public===
Rapidement, le [[Conseil de la Commune]] se divise en «&nbsp;majorité&nbsp;» et «&nbsp;minorité&nbsp;»&nbsp;:
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[[Fichier:Barricades devant la Madeleine au cours de la commune de Paris, A. Disderi.jpg|vignette|Barricade devant la [[w:Eglise de la Madeleine|Madeleine]]]]
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C'est la menace croissante des Versaillais qui va attiser les divisions au sein du [[Conseil de la Commune]], entre «&nbsp;majorité&nbsp;» et «&nbsp;minorité&nbsp;»&nbsp;:
 
*les majoritaires sont les jacobins, les blanquistes et les indépendants&nbsp;; pour eux, le politique l'emporte sur le social&nbsp;; se voulant les continuateurs de l'action des «&nbsp;[[Montagne_(Révolution_française)|montagnards]]&nbsp;» de 1793, ils ne sont pas hostiles aux mesures centralisatrices, voire autoritaires&nbsp;; ils voteront cependant toutes les mesures sociales de la Commune&nbsp;;
 
*les majoritaires sont les jacobins, les blanquistes et les indépendants&nbsp;; pour eux, le politique l'emporte sur le social&nbsp;; se voulant les continuateurs de l'action des «&nbsp;[[Montagne_(Révolution_française)|montagnards]]&nbsp;» de 1793, ils ne sont pas hostiles aux mesures centralisatrices, voire autoritaires&nbsp;; ils voteront cependant toutes les mesures sociales de la Commune&nbsp;;
 
*les minoritaires sont les radicaux et les [[Association Internationale des Travailleurs|Internationalistes]], [[collectivistes]] ou [[proudhoniens]]&nbsp;; ils s'attachent à promouvoir des mesures sociales et anti-autoritaires&nbsp;; ils sont les partisans de la [[République sociale]].
 
*les minoritaires sont les radicaux et les [[Association Internationale des Travailleurs|Internationalistes]], [[collectivistes]] ou [[proudhoniens]]&nbsp;; ils s'attachent à promouvoir des mesures sociales et anti-autoritaires&nbsp;; ils sont les partisans de la [[République sociale]].
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La minorité au conseil de la Commune publie un Manifeste le 15 mai qui proteste contre la dictature du Comité de Salut public et annonce que ses membres se retirent dans leurs arrondissements respectifs. Mais ce manifeste qui réjouit le gouvernement d'[[w:Adolphe_Thiers|Adolphe Thiers]], n'est pas compris par les communards parisiens. Les deux tendances feront combat commun dès l'entrée des troupes versaillaises dans Paris.
 
La minorité au conseil de la Commune publie un Manifeste le 15 mai qui proteste contre la dictature du Comité de Salut public et annonce que ses membres se retirent dans leurs arrondissements respectifs. Mais ce manifeste qui réjouit le gouvernement d'[[w:Adolphe_Thiers|Adolphe Thiers]], n'est pas compris par les communards parisiens. Les deux tendances feront combat commun dès l'entrée des troupes versaillaises dans Paris.
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===Attaque des Versaillais===
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[[Fichier:Carte Paris 1871.jpg|droite|sans_cadre]]Surtout, la Commune se montre beaucoup trop légère sur le plan militaire, et clémente vis-à-vis de la menace réactionnaire. Si le Comité central annonce qu'il est sur la défensive et qu'il rendra ''«&nbsp;œil pour œil, dent pour dent&nbsp;»'', en pratique il le met rarement à exécution. Lorsque des agents versaillais sont découverts en train d'entrer dans Paris en dissimulant des armes, ils sont relâchés. Au fur et à mesure, les Versaillais reprennent confiance, ils se remettent à torturer leurs prisonniers ou à faire des exécutions sommaires, ceux qu'ils hésitent à faire dans un premier temps par peur de provoquer les communards.
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Les troupes improvisées de la Commune sont par ailleurs très peu formées, et ce qui était une condition de la révolution (leur insoumission) devenait partiellement un frein à la survie de cette même révolution, car beaucoup de bataillons se dispersaient tout simplement face à l'avancée de l'ennemi. C'est pourquoi [[w:Louis Rossel|Rossel]], le seul officier de métier passé à la Commune, était exaspéré, et menaçait régulièrement de démissionner. Ses propositions, comme le durcissement de la cour martiale, choquait à la fois le reste de la Commune, et en même temps finissait par la convaincre.
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Les Versaillais s’en remettent à l'Empire allemand pour venir à bout par la force de la Commune de Paris. On envoya deux émissaires discuter avec Bismarck&nbsp;: la France paierait ses dettes plus rapidement, en échange de quoi Bismarck acceptait de libérer l’armée bonapartiste, c’est-à-dire de donner une armée aux Versaillais pour exterminer Paris. Le 18 mai, ce «&nbsp;traité de paix&nbsp;» avec la Prusse est ratifié par l’Assemblée nationale siégeant à Versailles. Comme le dira Marx&nbsp;: ''«&nbsp;La domination de classe ne peut plus se cacher sous un uniforme national, les gouvernements nationaux ne font qu’un contre le prolétariat&nbsp;!&nbsp;»''
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Les Versaillais passent à l'attaque les premiers. Le 21 mars, ils occupent le fort du Mont-Valérien où les fédérés ont négligé de s'installer&nbsp;: cette position qui domine toute la proche banlieue ouest de Paris leur donne un avantage considérable. La Commune vote, le 5 avril, le ''«&nbsp;décret des otages&nbsp;»'' (trois otages fusillés pour un communard exécuté), qui ne sera mis en application que pendant la [[Semaine sanglante]]. Dans le mois qui suit, les troupes blanches s'amassent autour de Paris.
      
===21-28 mai&nbsp;: la Semaine sanglante===
 
===21-28 mai&nbsp;: la Semaine sanglante===
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===Travail===
 
===Travail===
 
La majorité des élus de la Commune étaient des [[Républicanisme|républicains]] radicaux plus que des [[Socialisme|socialistes]], et même parmi les socialistes, peu étaient ceux qui avaient clairement l'objectif d'[[Abolition du salariat|abolir le salariat]]. Cependant, presque tous étaient sincèrement [[Humanisme|humanistes]] et [[Égalitarisme|égalitaristes]], et des [[mesures sociales]] furent prises assez rapidement, comme la suppression du [[travail de nuit]] chez les boulangers, et l'interdiction des amendes et des retenues sur [[salaire]] dans les ateliers et les administrations. On assista à une forte volonté de démocratisation au sein des entreprises et dans les quelques établissements en [[Entreprises publiques|régie]] (désignation des chefs d’atelier par les ouvriers de l'Imprimerie nationale, réorganisation à l'atelier de fabrication d’armements du Louvre...).<ref name=":1" />
 
La majorité des élus de la Commune étaient des [[Républicanisme|républicains]] radicaux plus que des [[Socialisme|socialistes]], et même parmi les socialistes, peu étaient ceux qui avaient clairement l'objectif d'[[Abolition du salariat|abolir le salariat]]. Cependant, presque tous étaient sincèrement [[Humanisme|humanistes]] et [[Égalitarisme|égalitaristes]], et des [[mesures sociales]] furent prises assez rapidement, comme la suppression du [[travail de nuit]] chez les boulangers, et l'interdiction des amendes et des retenues sur [[salaire]] dans les ateliers et les administrations. On assista à une forte volonté de démocratisation au sein des entreprises et dans les quelques établissements en [[Entreprises publiques|régie]] (désignation des chefs d’atelier par les ouvriers de l'Imprimerie nationale, réorganisation à l'atelier de fabrication d’armements du Louvre...).<ref name=":1" />
 
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[[Fichier:Augustin Avrial.jpg|vignette|168x168px|[[Augustin Avrial]]]]
 
Puis, au fil des délibérations et de la nécessité d'améliorer la  vie quotidienne sous les conditions difficiles, des mesures furent prises qui se dirigeaient nettement dans un sens [[Collectivisme|collectiviste]].<ref>Les Amies et Amis de la Commune de Paris, ''[https://www.commune1871.org/la-commune-de-paris/histoire-de-la-commune/dossier-thematique/democratie-laicite-oeuvre-sociale/573-premisses-de-l-autogestion Prémisses de l’autogestion]'', août 2022</ref>
 
Puis, au fil des délibérations et de la nécessité d'améliorer la  vie quotidienne sous les conditions difficiles, des mesures furent prises qui se dirigeaient nettement dans un sens [[Collectivisme|collectiviste]].<ref>Les Amies et Amis de la Commune de Paris, ''[https://www.commune1871.org/la-commune-de-paris/histoire-de-la-commune/dossier-thematique/democratie-laicite-oeuvre-sociale/573-premisses-de-l-autogestion Prémisses de l’autogestion]'', août 2022</ref>
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[[Augustin Avrial|Avrial]], ouvrier membre de la commission du Travail, de l’Industrie et de l’Echange, propose d'établir une liste des ateliers abandonnés par leurs patrons et à les remettre en exploitation sous forme d'[[Associationnisme|associations ouvrières]]. Il s’inspirait d’un projet d’octobre 1870 qui stipulait que les ateliers pouvant servir à la fabrication d’armement devaient être [[Réquisition|réquisitionnés]]. L’initiative d’Avrial, revue par [[Léo Frankel|Frankel]] ne concernait que les ateliers abandonnés dont il fallait dresser la liste avant de les remettre en service. Elle fit l’objet du décret du 16 avril 1871, appelant les syndicats à discuter des modalités, et de ce qu'il conviendrait de faire si plus tard les [[Patronat|patrons]] revenaient (indemnités...).   
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[[w:Augustin Avrial|Avrial]], ouvrier membre de la commission du Travail, de l’Industrie et de l’Echange, propose d'établir une liste des ateliers abandonnés par leurs patrons et à les remettre en exploitation sous forme d'[[Associationnisme|associations ouvrières]]. Il s’inspirait d’un projet d’octobre 1870 qui stipulait que les ateliers pouvant servir à la fabrication d’armement devaient être [[Réquisition|réquisitionnés]]. L’initiative d’Avrial, revue par [[Léo Frankel|Frankel]] ne concernait que les ateliers abandonnés dont il fallait dresser la liste avant de les remettre en service. Elle fit l’objet du décret du 16 avril 1871, appelant les syndicats à discuter des modalités, et de ce qu'il conviendrait de faire si plus tard les [[Patronat|patrons]] revenaient (indemnités...).   
    
Cette initiative traîna un mois avant d’être suivie d’effet. Il y avait une réticence à toucher à la [[Propriété privée|propriété]]. Lorsque le 4 mai, [[Pierre Vésinier|Vésinier]] dépose un projet de décret tendant à réquisitionner les grands ateliers, il n'est pas discuté.<ref>Patrick Le Moal, ''[https://www.contretemps.eu/journal-commune-4-mai-1871/ La Commune au jour le jour. Jeudi 4 mai 1871]'', 4 mai 2021</ref> L'usine Cail, une des seules grandes usines, n'est pas nationalisée. Finalement, le 15 mai, une liste est établie avec 42 associations ouvrières de production et 34 chambres syndicales.&nbsp;Frankel avait pour objectif à terme que [[Gestion ouvrière|les travailleur·ses prennent en main la gestion des entreprises]], tout en se fédérant, à l'image de la Garde nationale. Mais la Commune n'avait plus que 8 jours à vivre. ll n’y eut que quelques dizaines d’ateliers confisqués en comprenant les établissements d’Etat.  
 
Cette initiative traîna un mois avant d’être suivie d’effet. Il y avait une réticence à toucher à la [[Propriété privée|propriété]]. Lorsque le 4 mai, [[Pierre Vésinier|Vésinier]] dépose un projet de décret tendant à réquisitionner les grands ateliers, il n'est pas discuté.<ref>Patrick Le Moal, ''[https://www.contretemps.eu/journal-commune-4-mai-1871/ La Commune au jour le jour. Jeudi 4 mai 1871]'', 4 mai 2021</ref> L'usine Cail, une des seules grandes usines, n'est pas nationalisée. Finalement, le 15 mai, une liste est établie avec 42 associations ouvrières de production et 34 chambres syndicales.&nbsp;Frankel avait pour objectif à terme que [[Gestion ouvrière|les travailleur·ses prennent en main la gestion des entreprises]], tout en se fédérant, à l'image de la Garde nationale. Mais la Commune n'avait plus que 8 jours à vivre. ll n’y eut que quelques dizaines d’ateliers confisqués en comprenant les établissements d’Etat.  
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===Armée et police===
 
===Armée et police===
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[[Fichier:Raoul Rigault-1.2.png|vignette|210x210px|[[Raoul Rigault]], chef de la police de la Commune]]
 
La [[Garde nationale]] se voulait un remplacement de l'[[armée permanente]] par une [[milice populaire]] démocratique mobilisée temporairement. Tous les citoyens pouvaient en faire partie, et élire ses chefs.
 
La [[Garde nationale]] se voulait un remplacement de l'[[armée permanente]] par une [[milice populaire]] démocratique mobilisée temporairement. Tous les citoyens pouvaient en faire partie, et élire ses chefs.
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===Annulation des dettes ===
 
===Annulation des dettes ===
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[[Fichier:Mont de Piété de Paris.JPG|vignette|170x170px|Le mont-de-piété]]
 
La plupart des ouvriers s'étaient [[Dette|endettés]], et avaient régulièrement recours au [[w:Mont-de-piété|mont-de-piété]] (prêts remis contre des objets mis en gage, qui étaient vendus au bout d'un certain temps). Au printemps 1871, on évaluait à près de deux millions le nombre des articles déposés. Un décret du 29 mars suspendit la vente des objets mis en gage, et de grands débats furent engagés sur la façon de liquider cette institution. Il décidé que les petits objets seraient rendus gratuitement.<ref>Les Amies et Amis de la Commune de Paris, ''[https://www.commune1871.org/la-commune-de-paris/histoire-de-la-commune/dossier-thematique/les-services-publics/570-le-mont-de-piete Le Mont-de-Piété]'', août 2022</ref>
 
La plupart des ouvriers s'étaient [[Dette|endettés]], et avaient régulièrement recours au [[w:Mont-de-piété|mont-de-piété]] (prêts remis contre des objets mis en gage, qui étaient vendus au bout d'un certain temps). Au printemps 1871, on évaluait à près de deux millions le nombre des articles déposés. Un décret du 29 mars suspendit la vente des objets mis en gage, et de grands débats furent engagés sur la façon de liquider cette institution. Il décidé que les petits objets seraient rendus gratuitement.<ref>Les Amies et Amis de la Commune de Paris, ''[https://www.commune1871.org/la-commune-de-paris/histoire-de-la-commune/dossier-thematique/les-services-publics/570-le-mont-de-piete Le Mont-de-Piété]'', août 2022</ref>
  

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