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Président du soviet de Pétrograd et du comité militaire révolutionnaire, Trotski dirige l'[[Révolution_russe_(1917)|insurrection d'Octobre]]. Après la chute du gouvernement provisoire, ce récent bolchévik devient l'un des principaux dirigeants du nouveau régime, aux côtés de Lénine. Il est commissaire du peuple aux Affaires étrangères en 1917-1918. A ce titre, c'est lui qui conduit la délégation soviétique chargée de négocier la paix avec l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie à [[Paix_de_Brest-Litovsk|Brest-Litovsk]]. Trotski fait traîner les négociations, dans l'attente de l'éclatement d'une révolution en Europe, mais son espoir se révèle vain. Le 4 mars, les bolchéviks doivent se résoudre aux conditions draconiennes imposées au jeune [[Russie_soviétique|État soviétique]] par les puissances centrales. Cet épisode donne lieu à une crise grave dans le Parti bolchévik : Lénine est favorable à l'acceptation des conditions, la gauche du parti réclame une guerre révolutionnaire contre l'Allemagne, alors que Trotski est partisan d'une troisième voie qu'il définit en ces termes : "ni paix, ni guerre", et qui faillit bien réussir. Désavoué par son parti, Trotski démissionne du Commissariat du peuple aux Affaires étrangères. Mais il devient, en 1918, commissaire à la Guerre : il conservera ce poste jusqu'en 1925.
 
Président du soviet de Pétrograd et du comité militaire révolutionnaire, Trotski dirige l'[[Révolution_russe_(1917)|insurrection d'Octobre]]. Après la chute du gouvernement provisoire, ce récent bolchévik devient l'un des principaux dirigeants du nouveau régime, aux côtés de Lénine. Il est commissaire du peuple aux Affaires étrangères en 1917-1918. A ce titre, c'est lui qui conduit la délégation soviétique chargée de négocier la paix avec l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie à [[Paix_de_Brest-Litovsk|Brest-Litovsk]]. Trotski fait traîner les négociations, dans l'attente de l'éclatement d'une révolution en Europe, mais son espoir se révèle vain. Le 4 mars, les bolchéviks doivent se résoudre aux conditions draconiennes imposées au jeune [[Russie_soviétique|État soviétique]] par les puissances centrales. Cet épisode donne lieu à une crise grave dans le Parti bolchévik : Lénine est favorable à l'acceptation des conditions, la gauche du parti réclame une guerre révolutionnaire contre l'Allemagne, alors que Trotski est partisan d'une troisième voie qu'il définit en ces termes : "ni paix, ni guerre", et qui faillit bien réussir. Désavoué par son parti, Trotski démissionne du Commissariat du peuple aux Affaires étrangères. Mais il devient, en 1918, commissaire à la Guerre : il conservera ce poste jusqu'en 1925.
[[Fichier:White-Army-Propaganda-Trotski.jpg|vignette|295x295px|Propagande antisémite des [[Armées blanches|Blancs]] représentant Trotski en diable rouge|lien=Special:FilePath/White-Army-Propaganda-Trotski.jpg]]
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[[Fichier:White-Army-Propaganda-Trotsky.jpg|vignette|295x295px|Propagande antisémite des [[Armées blanches|Blancs]] représentant Trotski en diable rouge]]
 
La fin du conflit mondial ravive la [[Guerre_civile_russe|guerre civile]] en Russie : les bolchéviks doivent faire face aux attaques des [[Blancs_(révolution_russe)|armées blanches]] à l'intérieur, et, à l'extérieur, à celles des armées japonaise, française, britannique et tchécoslovaque. La Russie soviétique est plusieurs fois très proche d'être écrasée. Mais Trotski, commissaire à la Guerre, a mis sur pied l'[[Armée_rouge|Armée rouge]] qu'il conduit jusqu'à la victoire.
 
La fin du conflit mondial ravive la [[Guerre_civile_russe|guerre civile]] en Russie : les bolchéviks doivent faire face aux attaques des [[Blancs_(révolution_russe)|armées blanches]] à l'intérieur, et, à l'extérieur, à celles des armées japonaise, française, britannique et tchécoslovaque. La Russie soviétique est plusieurs fois très proche d'être écrasée. Mais Trotski, commissaire à la Guerre, a mis sur pied l'[[Armée_rouge|Armée rouge]] qu'il conduit jusqu'à la victoire.
  

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