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Mais le gouvernement choisit plutôt de jouer finement. Par le biais notamment d'échanges entre le chancelier Bethmann Hollweg et le "socialiste" Albert Südeküm, il connaissait assez bien l'état d'esprit des dirigeants du SPD. Le 30 juillet, à la réunion du ministère d’Etat de Prusse, le chancelier disait : ''« Il n’y avait plus trop à craindre [du SPD] »''.
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Mais le gouvernement choisit plutôt de jouer finement. Par le biais notamment d'échanges entre le chancelier Bethmann Hollweg et le "socialiste" Albert Südeküm, il connaissait assez bien l'état d'esprit des dirigeants du SPD. Le 30 juillet, à la réunion du ministère d’État de Prusse, le chancelier disait : ''« Il n’y avait plus trop à craindre [du SPD] »''.
La direction du SPD craignait aussi l'agitation de son aile gauche. Ebert, le second président du parti écrivait le 27 juillet au comité directeur qu’au cas où une catastrophe surviendrait ''« il y aurait aussi des difficultés à l’intérieur de notre parti. La guerre et la puissante renaissance du mouvement ouvrier en Russie inspireront au groupe de Rosa de nouveaux plans…»''.
La direction du SPD craignait aussi l'agitation de son aile gauche. Ebert, le second président du parti écrivait le 27 juillet au comité directeur qu’au cas où une catastrophe surviendrait ''« il y aurait aussi des difficultés à l’intérieur de notre parti. La guerre et la puissante renaissance du mouvement ouvrier en Russie inspireront au groupe de Rosa de nouveaux plans…»''.