La crise des années 1970 impose un ralentissement dans les plans d'intégration européenne. Par exemple la [[Euro|monnaie commune]] est prévue dès le rapport Werner de 1970 et devait être réalisée en une décennie, mais l'instabilité monétaire qui perdure jusqu'aux années 1980 gèle cette tentative. En parallèle, la pression du grand capital se renforce : il faut aller plus loin dans la constitution de [[Multinationales|multinationales]] car la concurrence s’exacerbe. Un tournant s’opère alors dans la politique des classes dominantes : c’est l’offensive [[Néolibéralisme|néolibérale]]. Celle-ci est rendue possible politiquement par la dégradation du rapport de force de la classe travailleuse (montée du [[Chômage|chômage]], [[Inflation|inflation]]...). Sur le plan européen, on passe de la libéralisation du commerce à la libéralisation des marchés de capitaux, à la dérégulation généralisée (Acte unique en 1986, Traité de Maastricht en 1992, mise en place de l'[[Euro|euro]] à partir des années 1990-2000)… | La crise des années 1970 impose un ralentissement dans les plans d'intégration européenne. Par exemple la [[Euro|monnaie commune]] est prévue dès le rapport Werner de 1970 et devait être réalisée en une décennie, mais l'instabilité monétaire qui perdure jusqu'aux années 1980 gèle cette tentative. En parallèle, la pression du grand capital se renforce : il faut aller plus loin dans la constitution de [[Multinationales|multinationales]] car la concurrence s’exacerbe. Un tournant s’opère alors dans la politique des classes dominantes : c’est l’offensive [[Néolibéralisme|néolibérale]]. Celle-ci est rendue possible politiquement par la dégradation du rapport de force de la classe travailleuse (montée du [[Chômage|chômage]], [[Inflation|inflation]]...). Sur le plan européen, on passe de la libéralisation du commerce à la libéralisation des marchés de capitaux, à la dérégulation généralisée (Acte unique en 1986, Traité de Maastricht en 1992, mise en place de l'[[Euro|euro]] à partir des années 1990-2000)… |