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===Révolution d'Octobre et Armée rouge===
 
===Révolution d'Octobre et Armée rouge===
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Pendant la [[Première_Guerre_mondiale|Première Guerre mondiale]], Trotski participe aux conférences de [[Conférence_de_Zimmerwald|Zimmerwald]] et de [[Conférence_de_Kienthal|Kienthal]] où se crée l'embryon de la [[Troisième_Internationale|IIIe Internationale]] (c'est lui qui rédige le manifeste de la conférence de Zimmerwald), et combat violemment les socialistes qui défendent l'[[Union_sacrée|union sacrée]]. L'activité anti-[[Impérialisme|impérialiste]] de Trotski lui vaut d'être expulsé de France, exilé aux Etats-Unis, puis arrêté par les autorités britanniques. Il rentre en Russie en mai 1917. Il tombe d'accord avec les [[Thèses_d'avril|''Thèses d'avril'']] de [[Lénine|Lénine]], qu'il considère comme un ralliement à la [[Révolution_permanente|révolution permanente]], et se rallie au [[Bolchévisme|Parti bolchévik]] en juillet 1917, avec son petit groupe, le [[Comité_inter-rayons|Comité inter-rayons]]. Au congrès d'unification (août 1917), Trotski est élu au comité central du Parti bolchévik, alors qu'il est en prison.
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Pendant la [[Première_Guerre_mondiale|Première Guerre mondiale]], Trotski participe aux conférences de [[Conférence_de_Zimmerwald|Zimmerwald]] et de [[Conférence_de_Kienthal|Kienthal]] où se crée l'embryon de la [[Troisième_Internationale|IIIe Internationale]] (c'est lui qui rédige le manifeste de la conférence de Zimmerwald), et combat violemment les socialistes qui défendent l'[[Union_sacrée|union sacrée]]. L'activité anti-[[Impérialisme|impérialiste]] de Trotski lui vaut d'être expulsé de France, exilé aux États-Unis, puis arrêté par les autorités britanniques. Il rentre en Russie en mai 1917. Il tombe d'accord avec les [[Thèses_d'avril|''Thèses d'avril'']] de [[Lénine|Lénine]], qu'il considère comme un ralliement à la [[Révolution_permanente|révolution permanente]], et se rallie au [[Bolchévisme|Parti bolchévik]] en juillet 1917, avec son petit groupe, le [[Comité_inter-rayons|Comité inter-rayons]]. Au congrès d'unification (août 1917), Trotski est élu au comité central du Parti bolchévik, alors qu'il est en prison.
    
Président du soviet de Pétrograd et du comité militaire révolutionnaire, Trotski dirige l'[[Révolution_russe_(1917)|insurrection d'Octobre]]. Après la chute du gouvernement provisoire, ce récent bolchévik devient l'un des principaux dirigeants du nouveau régime, aux côtés de Lénine. Il est commissaire du peuple aux Affaires étrangères en 1917-1918. A ce titre, c'est lui qui conduit la délégation soviétique chargée de négocier la paix avec l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie à [[Paix_de_Brest-Litovsk|Brest-Litovsk]]. Trotski fait traîner les négociations, dans l'attente de l'éclatement d'une révolution en Europe, mais son espoir se révèle vain. Le 4 mars, les bolchéviks doivent se résoudre aux conditions draconiennes imposées au jeune [[Russie_soviétique|Etat soviétique]] par les puissances centrales. Cet épisode donne lieu à une crise grave dans le Parti bolchévik : Lénine est favorable à l'acceptation des conditions, la gauche du parti réclame une guerre révolutionnaire contre l'Allemagne, alors que Trotski est partisan d'une troisième voie qu'il définit en ces termes : "ni paix, ni guerre", et qui faillit bien réussir. Désavoué par son parti, Trotski démissionne du Commissariat du peuple aux Affaires étrangères. Mais il devient, en 1918, commissaire à la Guerre : il conservera ce poste jusqu'en 1925.
 
Président du soviet de Pétrograd et du comité militaire révolutionnaire, Trotski dirige l'[[Révolution_russe_(1917)|insurrection d'Octobre]]. Après la chute du gouvernement provisoire, ce récent bolchévik devient l'un des principaux dirigeants du nouveau régime, aux côtés de Lénine. Il est commissaire du peuple aux Affaires étrangères en 1917-1918. A ce titre, c'est lui qui conduit la délégation soviétique chargée de négocier la paix avec l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie à [[Paix_de_Brest-Litovsk|Brest-Litovsk]]. Trotski fait traîner les négociations, dans l'attente de l'éclatement d'une révolution en Europe, mais son espoir se révèle vain. Le 4 mars, les bolchéviks doivent se résoudre aux conditions draconiennes imposées au jeune [[Russie_soviétique|Etat soviétique]] par les puissances centrales. Cet épisode donne lieu à une crise grave dans le Parti bolchévik : Lénine est favorable à l'acceptation des conditions, la gauche du parti réclame une guerre révolutionnaire contre l'Allemagne, alors que Trotski est partisan d'une troisième voie qu'il définit en ces termes : "ni paix, ni guerre", et qui faillit bien réussir. Désavoué par son parti, Trotski démissionne du Commissariat du peuple aux Affaires étrangères. Mais il devient, en 1918, commissaire à la Guerre : il conservera ce poste jusqu'en 1925.

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