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La Ligue se reforme fin 1849, et en 1850 elle reprend la publication de la ''Neue Rheinische Zeitung''. Mais les dirigeants de la Ligue, qui se retrouvent principalement à Londres, subissent comme l'ensemble du milieu des [[émigrés]] révolutionnaires les effets démoralisateurs et désagrégateurs de la défaite.
 
La Ligue se reforme fin 1849, et en 1850 elle reprend la publication de la ''Neue Rheinische Zeitung''. Mais les dirigeants de la Ligue, qui se retrouvent principalement à Londres, subissent comme l'ensemble du milieu des [[émigrés]] révolutionnaires les effets démoralisateurs et désagrégateurs de la défaite.
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A Londres, beaucoup de républicains bourgeois vaincus ([[Ledru-Rollin]], [[Louis Blanc]], [[Mazzini]], [[Kossuth]], [[Arnold Ruge|Ruge]]) s'enfermaient dans  des appels à de nouvelles révolutions et des préparatifs de chimériques futurs gouvernements provisoires. Comme tout cela restait sans écho, les tensions internes montaient et les querelles étaient sans fin.
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A Londres, beaucoup de républicains bourgeois vaincus ([[Ledru-Rollin]], [[Louis Blanc]], [[Mazzini]], [[Kossuth]], [[Arnold Ruge|Ruge]]) s'enfermaient dans  des appels à de nouvelles révolutions et des préparatifs de chimériques futurs gouvernements provisoires.  
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Une tentative de rapprochement entre les révolutionnaires les plus avancés eut lieu en avril 1850 avec la proclamation d'une « [[Société Universelle des Communistes Révolutionnaires]] »<ref>[[:fr:Statuts de la Société Universelle des Communistes Révolutionnaires|Statuts de la Société Universelle des Communistes Révolutionnaires]], avril 1850</ref>, signée par Marx, Engels et [[August Willich|Willich]] pour la Ligue,  par un chartiste socialiste ([[George Julian Harney|Harney]]), et par deux [[Louis-Auguste Blanqui|blanquistes]] ([[Jules Vidil|Vidil]] et [[Louis Adam (militant)|Adam]]).
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Comme tout cela restait sans écho, les tensions internes montaient et les querelles étaient sans fin.
    
Cela affectait aussi la Ligue des communistes. Une minorité autour de [[Karl Schapper]] et [[August Willich]] veut préparer de nouvelles insurrections, sur le modèle [[blanquiste]] connu depuis les années 1830. La minorité fonde alors son propre groupe, le [[Comité central communiste]]. Celui-ci ne connaîtra que l'échec, et Willich émigre aux États-Unis. La majorité est avec Marx et Engels, et souhaite bâtir patiemment un [[mouvement ouvrier]] [[Organisation_de_masse|de masse]]  :
 
Cela affectait aussi la Ligue des communistes. Une minorité autour de [[Karl Schapper]] et [[August Willich]] veut préparer de nouvelles insurrections, sur le modèle [[blanquiste]] connu depuis les années 1830. La minorité fonde alors son propre groupe, le [[Comité central communiste]]. Celui-ci ne connaîtra que l'échec, et Willich émigre aux États-Unis. La majorité est avec Marx et Engels, et souhaite bâtir patiemment un [[mouvement ouvrier]] [[Organisation_de_masse|de masse]]  :
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A ce moment-là, [[August Willich|Willich]] provoque Marx en duel, que ce dernier refuse de mener.<ref name="liebknecht">{{Lien web |langue=en |auteur=Liebknecht |prénom=Wilhelm |titre=Karl Marx: Biographical memoirs |url=https://www.marxists.org/archive/liebknecht-w/1896/karl-marx.htm |date=1896 |consulté le=4 January 2015}}</ref>
 
A ce moment-là, [[August Willich|Willich]] provoque Marx en duel, que ce dernier refuse de mener.<ref name="liebknecht">{{Lien web |langue=en |auteur=Liebknecht |prénom=Wilhelm |titre=Karl Marx: Biographical memoirs |url=https://www.marxists.org/archive/liebknecht-w/1896/karl-marx.htm |date=1896 |consulté le=4 January 2015}}</ref>
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A la fin de l'année 1850, la publication de la ''Neue Rheinische Zeitung'' cesse.
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A la fin de l'année 1850, la publication de la ''[[Neue Rheinische Zeitung]]'' cesse.
    
En 1850, le maître espion [[w:Wilhelm Stieber|Wilhelm Stieber]] s'introduit en bluffant dans la maison de Marx, et vole le registre des membres de la Ligue, qu'il transmet à la France et à plusieurs États allemands. Cela causera l'arrestation de nombreux militants.
 
En 1850, le maître espion [[w:Wilhelm Stieber|Wilhelm Stieber]] s'introduit en bluffant dans la maison de Marx, et vole le registre des membres de la Ligue, qu'il transmet à la France et à plusieurs États allemands. Cela causera l'arrestation de nombreux militants.

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