Ligne 80 : |
Ligne 80 : |
| « Ces gens sont encore des communistes de par leur conviction, bien que les conceptions qu'ils expriment en ce moment soient anticommunistes et peuvent, à la rigueur, être appelées ''social-démocrates. »''<ref>Karl Marx, [[:fr:Le_parti_de_classe_(Marx-Engels)/08/Le_Parti_à_contre-courant_(1850-1863)|''Réunion du Conseil central de la Ligue des communistes'', 17 septembre 1850]] (in Marx-Engels, ''Werke,'' 8)</ref> | | « Ces gens sont encore des communistes de par leur conviction, bien que les conceptions qu'ils expriment en ce moment soient anticommunistes et peuvent, à la rigueur, être appelées ''social-démocrates. »''<ref>Karl Marx, [[:fr:Le_parti_de_classe_(Marx-Engels)/08/Le_Parti_à_contre-courant_(1850-1863)|''Réunion du Conseil central de la Ligue des communistes'', 17 septembre 1850]] (in Marx-Engels, ''Werke,'' 8)</ref> |
| </blockquote> | | </blockquote> |
− | Les tensions finissant par être insurmontables, Marx propose que la minorité et la majorité forment deux comités se réunissant séparément, tout en continuant à collaborer.<ref>[[:fr:Le parti de classe (Marx-Engels)/08/Le Parti à contre-courant (1850-1863)|Procès-verbal du Conseil central de Londres]], séance du 17 septembre 1850</ref> La minorité refuse et scissionne le 18 septembre 1850. | + | Les tensions finissant par être insurmontables, Marx propose que la minorité et la majorité forment deux comités se réunissant séparément, tout en continuant à collaborer.<ref>[[:fr:Le parti de classe (Marx-Engels)/08/Le Parti à contre-courant (1850-1863)|Procès-verbal du Conseil central de Londres]], séance du 17 septembre 1850</ref> La minorité refuse et scissionne le 18 septembre 1850. |
| + | |
| + | A ce moment-là, [[August Willich|Willich]] provoque Marx en duel, que ce dernier refuse de mener.<ref name="liebknecht">{{Lien web |langue=en |auteur=Liebknecht |prénom=Wilhelm |titre=Karl Marx: Biographical memoirs |url=https://www.marxists.org/archive/liebknecht-w/1896/karl-marx.htm |date=1896 |consulté le=4 January 2015}}</ref> |
| | | |
| A la fin de l'année 1850, la publication de la ''Neue Rheinische Zeitung'' cesse. | | A la fin de l'année 1850, la publication de la ''Neue Rheinische Zeitung'' cesse. |
| | | |
− | En 1850, le maître espion Wilhelm Stieber s'introduit par effraction dans la maison de Marx et vole le registre des membres de la Ligue, qu'il transmet à la France et à plusieurs Etats allemands. Cela causera l'arrestation de nombreux militants. | + | En 1850, le maître espion [[w:Wilhelm Stieber|Wilhelm Stieber]] s'introduit en bluffant dans la maison de Marx, et vole le registre des membres de la Ligue, qu'il transmet à la France et à plusieurs États allemands. Cela causera l'arrestation de nombreux militants. |
| | | |
| En 1852, après le procès des communistes de Cologne, l'organisation est formellement dissoute sur proposition de Marx. | | En 1852, après le procès des communistes de Cologne, l'organisation est formellement dissoute sur proposition de Marx. |