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Aujourd'hui, on donne parfois le nom de "première mondialisation" à la période 1870-1914. L'impérialisme s'étend alors à l'échelle mondiale, mais provoque aussi une lutte de plus en plus âpre pour le contrôle de zones d'influences, ce qui débouche sur les plus violents conflits que l'histoire ait connus avec les deux guerres mondiales. Ces guerres et la [[Grande_dépression_(1929-1939)|Grande dépression des années 30]] ont tellement aiguisé la concurrence que toutes les puissances se sont lancées dans une politique protectionniste qui a mené à une forte contraction du commerce mondial, donc à un recul relatif de la mondialisation.
 
Aujourd'hui, on donne parfois le nom de "première mondialisation" à la période 1870-1914. L'impérialisme s'étend alors à l'échelle mondiale, mais provoque aussi une lutte de plus en plus âpre pour le contrôle de zones d'influences, ce qui débouche sur les plus violents conflits que l'histoire ait connus avec les deux guerres mondiales. Ces guerres et la [[Grande_dépression_(1929-1939)|Grande dépression des années 30]] ont tellement aiguisé la concurrence que toutes les puissances se sont lancées dans une politique protectionniste qui a mené à une forte contraction du commerce mondial, donc à un recul relatif de la mondialisation.
<blockquote>«&nbsp;le commerce international des pays industrialisés rapporté à leur production atteint 12,9% en 1913, baisse à 6,2&nbsp;% en 1938 pour augmenter ensuite quasi-continûment jusqu'à 14,3% en 1993. [...] L'économie internationale se rétracte après la crise de 1929, sous l'impact simultané de la crise financière, de l'effondrement de la production aux Etats-Unis puis en Europe et de la montée des mesures protectionnistes.&nbsp;»<ref name="Boyer">Robert Boyer, [http://gerpisa.org/ancien-gerpisa/actes/18/article2.html ''La globalisation : mythes et réalités'']</ref></blockquote>  
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«&nbsp;le commerce international des pays industrialisés rapporté à leur production atteint 12,9% en 1913, baisse à 6,2&nbsp;% en 1938 pour augmenter ensuite quasi-continûment jusqu'à 14,3% en 1993. [...] L'économie internationale se rétracte après la crise de 1929, sous l'impact simultané de la crise financière, de l'effondrement de la production aux Etats-Unis puis en Europe et de la montée des mesures protectionnistes.&nbsp;»<ref name="Boyer">Robert Boyer, [http://gerpisa.org/ancien-gerpisa/actes/18/article2.html ''La globalisation : mythes et réalités'']</ref>
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=== Entre-deux-guerres ===
 
=== Entre-deux-guerres ===
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Dans cette période, des libéraux bourgeois défendent la paix internationale, et portent l'idée d'un multilatéralisme permettant le dialogue démocratique à l'échelle internationale. C'est notamment ce courant qui défend le plus la [[Société_des_Nations|Société des Nations]]. Celle-ci ne parviendra cependant jamais à appliquer ces grands principes, qui s'effacent toujours devant les politiques [[Impérialistes|impérialistes]]. En face de la SDN, l'[[Internationale_communiste|Internationale communiste]] représente alors pour beaucoup un espoir de ''«&nbsp;mondialisation&nbsp;»'' dans l'intérêt du [[Prolétariat|prolétariat]]. D'autres enfin, comme [[J.B.S._Haldane|J.B.S. Haldane]] qui est alors plutôt [[Scientisme|scientiste]], voient une tendance au [[Cosmopolitisme|cosmopolitisme]], malgré les risques de nouvelles [[Guerres|guerres]]&nbsp;:
 
Dans cette période, des libéraux bourgeois défendent la paix internationale, et portent l'idée d'un multilatéralisme permettant le dialogue démocratique à l'échelle internationale. C'est notamment ce courant qui défend le plus la [[Société_des_Nations|Société des Nations]]. Celle-ci ne parviendra cependant jamais à appliquer ces grands principes, qui s'effacent toujours devant les politiques [[Impérialistes|impérialistes]]. En face de la SDN, l'[[Internationale_communiste|Internationale communiste]] représente alors pour beaucoup un espoir de ''«&nbsp;mondialisation&nbsp;»'' dans l'intérêt du [[Prolétariat|prolétariat]]. D'autres enfin, comme [[J.B.S._Haldane|J.B.S. Haldane]] qui est alors plutôt [[Scientisme|scientiste]], voient une tendance au [[Cosmopolitisme|cosmopolitisme]], malgré les risques de nouvelles [[Guerres|guerres]]&nbsp;:
<blockquote>''«&nbsp;Je ne suggère pas qu’un Etat mondial naîtra de la Société [des Nations], ni même d’ailleurs de la Troisième Internationale. Je me contente d’observer qu’il y a une volonté générale et organisée de créer une telle institution, et plusieurs ébauches possibles. Il faudra peut-être une ou deux autres guerres mondiales pour convaincre la majorité.&nbsp;»<ref>J.B.S. Haldane, ''Dédale ou la science de l’avenir'', 1923</ref>''</blockquote>  
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''«&nbsp;Je ne suggère pas qu’un Etat mondial naîtra de la Société [des Nations], ni même d’ailleurs de la Troisième Internationale. Je me contente d’observer qu’il y a une volonté générale et organisée de créer une telle institution, et plusieurs ébauches possibles. Il faudra peut-être une ou deux autres guerres mondiales pour convaincre la majorité.&nbsp;»<ref>J.B.S. Haldane, ''Dédale ou la science de l’avenir'', 1923</ref>''
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=== Après-guerre ===
 
=== Après-guerre ===
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Mais les flux de&nbsp;[[Capital|capitaux]]&nbsp;ont bien plus augmenté que les flux matériels, ce qui traduit la fuite en avant dans le&nbsp;[[Capital_fictif|capital fictif]], fortement facilitée par le développement de l'informatique et des transactions par internet. De très nombreux capitaux se trouvaient "sans emploi" dans les banques occidentales, ce phénomène étant accentué par les placements des élites des pays dominés, notamment les "[[Pétro-dollars|pétro-dollars]]". Une vaste opération de prêts intéressés a alors commencé vis-à-vis des pays [[Néo-colonialisme|néo-colonisés]], afin de développer leur marché intérieur et assurer des débouchés aux capitalistes. Le résultat n'a été qu'une vampirisation de ces pays, notamment via l'envol des [[Taux_d'intérêts|taux d'intérêts]] qui a conduit à l'étranglement de la [[Dette_publique|dette]].
 
Mais les flux de&nbsp;[[Capital|capitaux]]&nbsp;ont bien plus augmenté que les flux matériels, ce qui traduit la fuite en avant dans le&nbsp;[[Capital_fictif|capital fictif]], fortement facilitée par le développement de l'informatique et des transactions par internet. De très nombreux capitaux se trouvaient "sans emploi" dans les banques occidentales, ce phénomène étant accentué par les placements des élites des pays dominés, notamment les "[[Pétro-dollars|pétro-dollars]]". Une vaste opération de prêts intéressés a alors commencé vis-à-vis des pays [[Néo-colonialisme|néo-colonisés]], afin de développer leur marché intérieur et assurer des débouchés aux capitalistes. Le résultat n'a été qu'une vampirisation de ces pays, notamment via l'envol des [[Taux_d'intérêts|taux d'intérêts]] qui a conduit à l'étranglement de la [[Dette_publique|dette]].
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Pour répondre aux nouvelles attentes des [[Bourgeoisies|bourgeoisies]], les gouvernements successifs, de [[Droite|droite]] comme de [[Gauche|gauche]], ont amorcé une réduction du rôle économique de l'État&nbsp;: [[Privatisations|privatisations]], [[Dérégulations|dérégulations]], levée de tout contrôle des [[Capitaux|capitaux]]... et se sont accordés pour transférer à de plus grandes échelles certaines tâches de [[Régulation_de_la_concurrence|régulation de la concurrence]] ([[Union_Européenne|Union Européenne]], [[OMC|OMC]]...). L'ouverture à la concurrence et le démentèlement de tout [[Interventionnisme|interventionnisme]] étatique a surtout été imposé aux pays dominés,&nbsp;notamment via les politiques "[[Plan_d'ajustement_structurel|d'ajustement structurel]]".
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Pour répondre aux nouvelles attentes des [[Bourgeoisies|bourgeoisies]], les gouvernements successifs, de [[Droite|droite]] comme de [[Gauche|gauche]], ont amorcé une réduction du rôle économique de l'État&nbsp;: [[Privatisations|privatisations]], [[Dérégulations|dérégulations]], levée de tout contrôle des [[Capitaux|capitaux]]... et se sont accordés pour transférer à de plus grandes échelles certaines tâches de [[Régulation_de_la_concurrence|régulation de la concurrence]] ([[Union_Européenne|Union Européenne]], [[OMC|OMC]]...). L'ouverture à la concurrence et le démantèlement de tout [[Interventionnisme|interventionnisme]] étatique a surtout été imposé aux pays dominés,&nbsp;notamment via les politiques "[[Plan_d'ajustement_structurel|d'ajustement structurel]]".
    
Parmi les plus notables conséquences économiques de cette période récente, la forte&nbsp;[[Centralisation_du_capital|centralisation du capital]]&nbsp;par de fréquentes opérations de fusion-acquisitions, la pression accrue sur les conditions de travail et les salaires, la profonde paupérisation du continent Africain.
 
Parmi les plus notables conséquences économiques de cette période récente, la forte&nbsp;[[Centralisation_du_capital|centralisation du capital]]&nbsp;par de fréquentes opérations de fusion-acquisitions, la pression accrue sur les conditions de travail et les salaires, la profonde paupérisation du continent Africain.
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L'effet uniformisant de la globalisation est une tendance indéniable, mais largement exagérée.
 
L'effet uniformisant de la globalisation est une tendance indéniable, mais largement exagérée.
<blockquote>«&nbsp;On peut d'abord douter que la demande se globalise de façon irréversible et complète. Que quelques biens emblématiques produits et commercialisés par les grandes multinationales se diffusent dans le monde entier (Coca-cola, Windows, le big mac Mac Donald, les jeux Sega, la carte American express...) ne signifie pas qu'à terme, dans leur totalité, les modes de vie soient façonnés par ces objets à diffusion mondiale. D'une part, l'offre d'un bien uniforme quelque soient les pays ne correspond qu'à l'une des stratégies déployées par les multinationales. A la Mondéo voiture mondiale de Ford s'oppose la Palio spécialement conçue par Fiat pour les marchés des pays du Tiers-Monde. Depuis le passage de la Ford T à la gamme complète proposé par General Motors, les grandes entreprises ont appris à combiner les rendements d'échelle liés à la production de masse de composants avec la différenciation du produit final en fonction des caractéristiques de la demande locale.&nbsp;»</blockquote> <blockquote>«&nbsp;Contrairement à une idée reçue, l'exportation à partir d'une base nationale continue à être le premier vecteur de l'internationalisation, avant la production à partir de filiales établies à l'étranger. Les grandes entreprises américaines, pourtant engagées de longue date dans un processus d'internationalisation n'ont que très partiellement multinationalisé leur production. Parmi les firmes manufacturières, seul Ford emploie plus de 50&nbsp;% de ses salariés à l'étranger. C'est plus encore le cas pour les compagnies japonaises&nbsp;: Sony dont 55&nbsp;% de l'emploi est à l'étranger fait figure d'exception. Ne sont réellement globalisées que les multinationales des petites économies ouvertes car c'est pour elles une nécessité imposée par la division du travail à l'échelle internationale&nbsp;: Nestlé, ABB et Electrolux emploient respectivement 96&nbsp;%, 93&nbsp;% et 82&nbsp;% de leurs salariés hors de leur pays d'origine.&nbsp;»</blockquote> <blockquote>«&nbsp;Enfin, l'incorporation de dirigeants étrangers dans la haute hiérarchie des entreprises multinationales reste tout à fait exceptionnelle&nbsp;: la majorité des conseils d'administration ne se compose que de nationaux, à quelques rares exceptions telles qu'IBM, Mazda, ICI. Seules les multinationales suisses et suédoises ont pleinement mondialisé leur recrutement, au premier rang desquelles ABB qui organise une diversité nationale de ses cadres dirigeants qui sont aussi bien Suédois, Suisses qu'Allemands.&nbsp;»<ref name="Boyer" /></blockquote>  
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«&nbsp;On peut d'abord douter que la demande se globalise de façon irréversible et complète. Que quelques biens emblématiques produits et commercialisés par les grandes multinationales se diffusent dans le monde entier (Coca-cola, Windows, le big mac Mac Donald, les jeux Sega, la carte American express...) ne signifie pas qu'à terme, dans leur totalité, les modes de vie soient façonnés par ces objets à diffusion mondiale. D'une part, l'offre d'un bien uniforme quelque soient les pays ne correspond qu'à l'une des stratégies déployées par les multinationales. A la Mondéo voiture mondiale de Ford s'oppose la Palio spécialement conçue par Fiat pour les marchés des pays du Tiers-Monde. Depuis le passage de la Ford T à la gamme complète proposé par General Motors, les grandes entreprises ont appris à combiner les rendements d'échelle liés à la production de masse de composants avec la différenciation du produit final en fonction des caractéristiques de la demande locale.&nbsp;»
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«&nbsp;Contrairement à une idée reçue, l'exportation à partir d'une base nationale continue à être le premier vecteur de l'internationalisation, avant la production à partir de filiales établies à l'étranger. Les grandes entreprises américaines, pourtant engagées de longue date dans un processus d'internationalisation n'ont que très partiellement multinationalisé leur production. Parmi les firmes manufacturières, seul Ford emploie plus de 50&nbsp;% de ses salariés à l'étranger. C'est plus encore le cas pour les compagnies japonaises&nbsp;: Sony dont 55&nbsp;% de l'emploi est à l'étranger fait figure d'exception. Ne sont réellement globalisées que les multinationales des petites économies ouvertes car c'est pour elles une nécessité imposée par la division du travail à l'échelle internationale&nbsp;: Nestlé, ABB et Electrolux emploient respectivement 96&nbsp;%, 93&nbsp;% et 82&nbsp;% de leurs salariés hors de leur pays d'origine.&nbsp;»
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«&nbsp;Enfin, l'incorporation de dirigeants étrangers dans la haute hiérarchie des entreprises multinationales reste tout à fait exceptionnelle&nbsp;: la majorité des conseils d'administration ne se compose que de nationaux, à quelques rares exceptions telles qu'IBM, Mazda, ICI. Seules les multinationales suisses et suédoises ont pleinement mondialisé leur recrutement, au premier rang desquelles ABB qui organise une diversité nationale de ses cadres dirigeants qui sont aussi bien Suédois, Suisses qu'Allemands.&nbsp;»<ref name="Boyer" />
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Par ailleurs, comme souvent en économie, il est très casse-gueule de pronostiquer une prolongation linéaire des tendances observées sur une durée donnée. Il faut avoir une vision dynamique des évolutions. En particulier, sous l'effet de la crise mondiale actuelle, la possibilité d'un retour massif au [[Protectionnisme|protectionnisme]], d'un effondrement du commerce international et de replis nationaux ne sont pas négligeables. L'autre rupture, par le haut, c'est la [[Révolution_socialiste|révolution socialiste]] [[Révolution_mondiale|mondiale]]&nbsp;!
 
Par ailleurs, comme souvent en économie, il est très casse-gueule de pronostiquer une prolongation linéaire des tendances observées sur une durée donnée. Il faut avoir une vision dynamique des évolutions. En particulier, sous l'effet de la crise mondiale actuelle, la possibilité d'un retour massif au [[Protectionnisme|protectionnisme]], d'un effondrement du commerce international et de replis nationaux ne sont pas négligeables. L'autre rupture, par le haut, c'est la [[Révolution_socialiste|révolution socialiste]] [[Révolution_mondiale|mondiale]]&nbsp;!
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Les [[Communisme|communistes]] n'ont évidemment rien contre l'internationalisation des échanges. Bien au contraire, nous considérons que c'est une tendance progressiste du [[Capitalisme|capitalisme]] que d'avoir rendu les nations interdépendantes.&nbsp;En 1848,&nbsp;[[Marx|Marx]]&nbsp;écrivait&nbsp;:
 
Les [[Communisme|communistes]] n'ont évidemment rien contre l'internationalisation des échanges. Bien au contraire, nous considérons que c'est une tendance progressiste du [[Capitalisme|capitalisme]] que d'avoir rendu les nations interdépendantes.&nbsp;En 1848,&nbsp;[[Marx|Marx]]&nbsp;écrivait&nbsp;:
<blockquote>«&nbsp;La grande industrie a fait naître le marché mondial, que la découverte de l’Amérique avait préparé. […] En exploitant le marché mondial, la bourgeoisie a donné une forme cosmopolite à la production et à la consommation de tous les pays. Au grand regret des réactionnaires, elle a dérobé le sol national sous les pieds de l’industrie.&nbsp;»<ref>[http://www.marxists.org/francais/marx/works/1847/00/kmfe18470000.htm Manifeste du Parti communiste], [[Karl Marx]]</ref></blockquote>  
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«&nbsp;La grande industrie a fait naître le marché mondial, que la découverte de l’Amérique avait préparé. […] En exploitant le marché mondial, la bourgeoisie a donné une forme cosmopolite à la production et à la consommation de tous les pays. Au grand regret des réactionnaires, elle a dérobé le sol national sous les pieds de l’industrie.&nbsp;»<ref>[http://www.marxists.org/francais/marx/works/1847/00/kmfe18470000.htm Manifeste du Parti communiste], [[Karl Marx]]</ref>
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Cela n'empêche pas la lucidité sur la façon dont les [[Impérialistes|impérialistes]] se partagent le monde et écrasent l'immense majorité de la population mondiale. Mais il n'y aura aucune issue possible dans un repli sur un capitalisme national, ni d'ailleurs dans un [[Socialisme_dans_un_seul_pays|socialisme national]]... Seule une [[Révolution_socialiste|révolution socialiste]] faisant boule de neige et se "mondialisant" rapidement peut aboutir à un nouveau [[Mode_de_production|mode de production]] qui saura répondre à un développement solidaire et écologique du monde. Une planification démocratique de l'économie peut rationaliser les échanges mondiaux&nbsp;: limiter les [[Transports|transports]] de marchandises au nécessaire, permettre au maximum de personnes de voyager de la façon le plus écologique possible...
 
Cela n'empêche pas la lucidité sur la façon dont les [[Impérialistes|impérialistes]] se partagent le monde et écrasent l'immense majorité de la population mondiale. Mais il n'y aura aucune issue possible dans un repli sur un capitalisme national, ni d'ailleurs dans un [[Socialisme_dans_un_seul_pays|socialisme national]]... Seule une [[Révolution_socialiste|révolution socialiste]] faisant boule de neige et se "mondialisant" rapidement peut aboutir à un nouveau [[Mode_de_production|mode de production]] qui saura répondre à un développement solidaire et écologique du monde. Une planification démocratique de l'économie peut rationaliser les échanges mondiaux&nbsp;: limiter les [[Transports|transports]] de marchandises au nécessaire, permettre au maximum de personnes de voyager de la façon le plus écologique possible...
  
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