En revanche, les marxistes évoquent généralement la possibilité que l'argent finisse par ne plus être nécessaire au bout d'un certain temps après la [[Révolution_socialiste|révolution socialiste]], dans une [[Société_sans_classe|société sans classe]] et [[Société_de_l'abondance|d'abondance]], dans laquelle il n'est plus nécessaire de corréler la distribution des biens à la quantité de travail fournie par chacun. C'est-à-dire une société qui réalise l'adage ''« [[De_chacun_selon_ses_moyens,_à_chacun_selon_ses_besoins|de chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins]] »''.
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En revanche, les marxistes évoquent généralement la possibilité que l'argent finisse par ne plus être nécessaire au bout d'un certain temps après la [[Révolution_socialiste|révolution socialiste]].
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Dans la première phase du socialisme, au lendemain de la révolution, il est encore nécessaire de comptabiliser la part qui revient à chacun. Sur les outils pour réaliser cette répartition, les marxistes envisagent plusieurs options, sachant que dans tous les cas cela devra émerger de la situation concrète. Dans le ''[[Le Capital|Capital]]'' et dans la ''[[Critique du programme de Gotha]]'', Marx évoque la possibilité d'utiliser des [[bons de travail]].
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A terme, dans la société communiste, il est probable que l'argent ne soit plus nécessaire. Ce serait une [[société sans classe]] et une [[Société_de_l'abondance|société d'abondance]], dans laquelle il n'est plus nécessaire de corréler la distribution des biens à la quantité de travail fournie par chacun. C'est-à-dire une société qui réalise l'adage ''« [[de chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins]] »''. Une société dans laquelle ''« les membres de la communauté, bénéficiant d'une haute technique, rempliront suffisamment les magasins de la société pour que chacun puisse y puiser largement « selon ses besoins » sans contrôle humiliant ».''<ref>Léon Trotski, [[:fr:La Révolution trahie|''La Révolution trahie'']], 1936</ref>