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| === La jonction avec les sans-culottes === | | === La jonction avec les sans-culottes === |
− | {{Infobox Élection|nom élection=Élections législatives françaises de 1792|légende1={{Légende/Début}}
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− | {{legend|#FF0000|Montagnards : 200 sièges}}
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− | {{legend|#CC706E|Girondins : 160 sièges}}
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− | {{legend|#BFBFBF|Marais : 389 sièges}}
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− | {{Légende/Fin}}|image3=Jacques Pierre Brissot de Warville.jpg|couleur3=#CC706E|parti3=[[Gironde (Révolution française)|Girondins]]|sexe3=homme|chef3=[[Jacques Pierre Brissot]]|pourcentage3 pré=18.26|pourcentage3=21.36|diagramme titre=Représentation de l'assemblée|taille diagramme=280|diagramme=Assemblée législative 1792.svg|poste=Président de la Convention nationale|pourcentage2=26.70|parti prédécesseur=[[Montagne (Révolution française)|Montagnards]]|prédécesseur=[[Pierre-Joseph Cambon]]|sup entête=Législature élue|sup contenu=|députés1=389|députés1 pré=345|députés2=200|députés3=160|députés3 pré=136|parti successeur=[[Montagne (Révolution française)|Montagnards]]|votes3=705600|chef2=[[Maximilien Robespierre]]|type=[[Élections législatives en France|Élections législatives]]|votes1=1747200|pays=France|date élection=<time datetime="1792-09-02" class="date-lien">2</time> au <time class="nowrap date-lien" datetime="1792-09-19">19 septembre 1792</time>|endispute=749 députés<br><small>(majorité absolue : 375 sièges)</small>|élection précédente=Élections législatives françaises de 1791|date précédente=1791|élection suivante=Élections législatives françaises de 1795|date suivante=1795|enregistrés=|votants=3360000|participation=|image1=Lazare-Carnot-par-Boilly.jpg|sexe2=homme|couleur1=#BFBFBF|parti1=[[Marais (Révolution française)|Marais]]|sexe1=homme|chef1=[[Lazare Carnot]]|pourcentage1=51.94|pourcentage1 pré=46.31|nom élus=députés|votes2=907200|image2=Robespierre.jpg|couleur2=#FF0000|parti2=[[Montagne (Révolution française)|Montagnards]]|successeur=[[Philippe Rühl]]}}
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| Le 5 juillet 1792 l'Assemblée déclare la nation « en danger ». Tous les citoyens en mesure de prendre les armes et de servir dans la Garde nationale sont placés en service actif. Des piques sont distribuées à ceux qui ne peuvent se procurer d'armes, et des drapeaux sont placés dans les espaces publics, avec ces mots : « Citoyens ! La Patrie est en danger ! » Des volontaires affluaient de tout le pays vers Paris pour s'enrôler. | | Le 5 juillet 1792 l'Assemblée déclare la nation « en danger ». Tous les citoyens en mesure de prendre les armes et de servir dans la Garde nationale sont placés en service actif. Des piques sont distribuées à ceux qui ne peuvent se procurer d'armes, et des drapeaux sont placés dans les espaces publics, avec ces mots : « Citoyens ! La Patrie est en danger ! » Des volontaires affluaient de tout le pays vers Paris pour s'enrôler. |
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| Dans le même temps montait la suspicion de trahison contre le roi et la haute noblesse, notamment les généraux. Une ambiance [[Insurrection|insurrectionnelle]] gagne Paris. Les Montagnards s'appuient alors sur la radicalité spontanée des sans-culottes (ceux de Paris et ceux de province venus comme volontaires), organisés dans la [[Commune de Paris (1789-1795)|Commune de Paris]]. | | Dans le même temps montait la suspicion de trahison contre le roi et la haute noblesse, notamment les généraux. Une ambiance [[Insurrection|insurrectionnelle]] gagne Paris. Les Montagnards s'appuient alors sur la radicalité spontanée des sans-culottes (ceux de Paris et ceux de province venus comme volontaires), organisés dans la [[Commune de Paris (1789-1795)|Commune de Paris]]. |
− | | + | [[Fichier:Assemblée législative 1792.svg|vignette]] |
| Cela éclate dans l'[[w:Journée du 10 août 1792|insurrection du 10 août 1792]], qui oblige les Girondins à suspendre le roi (remplacé par un [[w:Conseil exécutif (Révolution française)|Conseil exécutif provisoire]]), et qui sera bientôt suivie des [[w:Massacres de septembre|massacres de septembre]], durant laquelle la foule tue massivement des suspects dans les prisons. Les [[w:Élections législatives françaises de 1792|élections législatives de septembre 1792]] se font pour la première fois au [[suffrage universel]] masculin (malgré de nombreuses limitations). Les Montagnards passent devant les Girondins. | | Cela éclate dans l'[[w:Journée du 10 août 1792|insurrection du 10 août 1792]], qui oblige les Girondins à suspendre le roi (remplacé par un [[w:Conseil exécutif (Révolution française)|Conseil exécutif provisoire]]), et qui sera bientôt suivie des [[w:Massacres de septembre|massacres de septembre]], durant laquelle la foule tue massivement des suspects dans les prisons. Les [[w:Élections législatives françaises de 1792|élections législatives de septembre 1792]] se font pour la première fois au [[suffrage universel]] masculin (malgré de nombreuses limitations). Les Montagnards passent devant les Girondins. |
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