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== Réemploi politique ==
 
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Au cours du dix-neuvième siècle, la référence aux montagnards servira aux partisans de la République pour revendiquer leur filiation avec les rédacteurs de la [[Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789|Déclaration des droits de l'homme et du citoyen]] et rassembler autour de ces principes. Ainsi n'hésite-t-on pas, dans l'ambiance révolutionnaire de 1830, à glorifier la figure du montagnard en le désignant comme : «&nbsp;l'opposé, l'antagoniste, l'ennemi juré du [[Gironde (Révolution française)|girondin]], car quiconque aime la vertu doit abhorrer le crime. Le montagnard est l'homme simple, naturel, qui cultive ses sentiments et sa raison, qui s'occupe sans cesse du bonheur d'autrui, qui fait la guerre aux oppresseurs de tout genre, qui ne transige jamais avec sa conscience, qui soulage les malheureux, qui ne reconnaît dans l'amour de la patrie que l'amour de l'humanité et qui la sert de tout son pouvoir ; enfin c'est celui qui fait aux autres tout ce qu'il voudrait qu'on lui fît. Voilà le Montagnard, le Républicain, le Démocrate&nbsp;»<ref>{{Ouvrage |auteur=Société des Droits de l'Homme |titre=Petit catéchisme républicain |année=1832 }}.</ref>.
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{{See also|Montagne (1849)}}
 
{{See also|Montagne (1849)}}
 
Sous la [[Seconde République]], des députés de l’[[extrême gauche]] ([[w:Armand Barbès|Barbès]], [[w:Alexandre Ledru-Rollin|Ledru-Rollin]]) reprirent le nom de Montagne pour désigner leur groupe politique, tandis que les [[w:Ultraroyaliste|royalistes légitimistes les plus ultras]], partisans de «&nbsp;l'appel au peuple&nbsp;» et convaincus que le [[suffrage universel]] aboutirait à rétablir la [[monarchie]], adoptaient le nom de «&nbsp;Montagne blanche&nbsp;».<ref>Stéphane Rials, ''Révolution et contre-révolution au <abbr>XIX<sup>e</sup></abbr> siècle'', DUC/Albatros, Paris, 1987, <abbr>p.</abbr> 155, et R. Huard, « Montagne rouge et Montagne blanche en Languedoc-Roussillon sous la Seconde République », ''Droite et gauche de 1789 à nos jours'', Publications de l'université Paul-Valéry, Montpellier-III, 1975, <abbr>p.</abbr> 139-160.</ref>
 
Sous la [[Seconde République]], des députés de l’[[extrême gauche]] ([[w:Armand Barbès|Barbès]], [[w:Alexandre Ledru-Rollin|Ledru-Rollin]]) reprirent le nom de Montagne pour désigner leur groupe politique, tandis que les [[w:Ultraroyaliste|royalistes légitimistes les plus ultras]], partisans de «&nbsp;l'appel au peuple&nbsp;» et convaincus que le [[suffrage universel]] aboutirait à rétablir la [[monarchie]], adoptaient le nom de «&nbsp;Montagne blanche&nbsp;».<ref>Stéphane Rials, ''Révolution et contre-révolution au <abbr>XIX<sup>e</sup></abbr> siècle'', DUC/Albatros, Paris, 1987, <abbr>p.</abbr> 155, et R. Huard, « Montagne rouge et Montagne blanche en Languedoc-Roussillon sous la Seconde République », ''Droite et gauche de 1789 à nos jours'', Publications de l'université Paul-Valéry, Montpellier-III, 1975, <abbr>p.</abbr> 139-160.</ref>

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