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[[File:ConcurrencePoissons.png|right|ConcurrencePoissons.png]]La '''concurrence''' est une des caractéristiques majeures du [[Capitalisme|capitalisme]]. Pour le [[Marxisme|marxisme]] elle n'a rien d'un mécanisme pur et automatique comme chez certains économistes libéraux, mais elle a un rôle d'aiguillon primordial.
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[[File:ConcurrencePoissons.png|right|ConcurrencePoissons.png]]La '''concurrence''' est une des caractéristiques majeures du [[Capitalisme|capitalisme]]. Pour le [[Marxisme|marxisme]] elle n'a rien d'un mécanisme pur et automatique comme chez certains économistes [[Libéralisme économique|libéraux]], mais elle a un rôle d'aiguillon primordial.
    
==Différentes échelles de concurrence==
 
==Différentes échelles de concurrence==
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La concurrence n'est pas un phénomène présent dans l'économie capitaliste toujours avec la même intensité et les mêmes effets. Elle a une histoire : celle du capitalisme, qui tend à la [[Concentration_du_capital|concentration du capital]].
 
La concurrence n'est pas un phénomène présent dans l'économie capitaliste toujours avec la même intensité et les mêmes effets. Elle a une histoire : celle du capitalisme, qui tend à la [[Concentration_du_capital|concentration du capital]].
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===Le libre-échange au XIX<sup>ème</sup> siècle===
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===Le libre-échange au 19<sup>e</sup> siècle===
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Le XIX<sup>ème</sup> voit la concentration progressive du capital, initialement relativement épars et bien "modeste" en comparaison des fortunes qui ont émergé par la suite.
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Le 19<sup>e</sup> voit la concentration progressive du capital, initialement relativement épars et bien "modeste" en comparaison des fortunes qui ont émergé par la suite.
    
On assiste peu à peu à l'apparition de [[Monopole|monopoles]] et de [[Trust|trusts]], c'est-à-dire un recul de la concurrence.
 
On assiste peu à peu à l'apparition de [[Monopole|monopoles]] et de [[Trust|trusts]], c'est-à-dire un recul de la concurrence.
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===L'impérialisme===
 
===L'impérialisme===
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Au début du XX<sup>ème</sup> siècle, on a commencé à (re)parler d'[[Impérialisme|impérialisme]].<ref>John Atkinson Hobson écrit notamment ''Imperialism'' en 1902.</ref> Les grandes métropoles européennes connaissent un vif regain d'intérêt pour les [[Colonisation|conquêtes de colonnies]]. Il s'agit principalement de multiplier les débouchés et de contrecarrer la [[Baisse_tendancielle_du_taux_de_profit|tendance à la chute des taux de profit]], notamment au sein des grands monopoles.
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Au début du 20<sup>e</sup> siècle, on a commencé à (re)parler d'[[Impérialisme|impérialisme]].<ref>John Atkinson Hobson écrit notamment ''Imperialism'' en 1902.</ref> Les grandes métropoles européennes connaissent un vif regain d'intérêt pour les [[Colonisation|conquêtes de colonies]]. Il s'agit principalement de multiplier les débouchés et de contrecarrer la [[Baisse_tendancielle_du_taux_de_profit|tendance à la chute des taux de profit]], notamment au sein des grands monopoles.
    
Il s'agit donc d'une époque à la fois d'âpre concurrence entre puissances impérialistes, et de relativement faible concurrence sur un marché donné.
 
Il s'agit donc d'une époque à la fois d'âpre concurrence entre puissances impérialistes, et de relativement faible concurrence sur un marché donné.
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===Le compromis régulateur d'après-guerre===
 
===Le compromis régulateur d'après-guerre===
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Suite à la [[Seconde_guerre_mondiale|guerre de 39-45]], à la fragilité des Etats européens, à la force potentielle du [[Mouvement_ouvrier|mouvement ouvrier]], et au besoin de stabilité général dans la [[Bourgeoisie|bourgeoisie]], des engagements sont pris pour construire un cadre commun à l'économie mondiale et renoncer à l'utilisation d'un certain nombre d'armes économiques. Ce sont évidemment les Etats-Unis, qui émergent comme la principale puissance économique capitaliste d'alors, qui auront le plus de poids dans l'établissement de ces nouvelles règles.
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Suite à la [[Seconde_guerre_mondiale|guerre de 39-45]], à la fragilité des États européens, à la force potentielle du [[Mouvement_ouvrier|mouvement ouvrier]], et au besoin de stabilité général dans la [[Bourgeoisie|bourgeoisie]], des engagements sont pris pour construire un cadre commun à l'économie mondiale et renoncer à l'utilisation d'un certain nombre d'armes économiques. Ce sont évidemment les États-Unis, qui émergent comme la principale puissance économique capitaliste d'alors, qui auront le plus de poids dans l'établissement de ces nouvelles règles.
    
Ce sont notamment les [[Accords_de_Bretton-Woods|accords de Bretton-Woods]]&nbsp;: taux de change fixe, convertibilité du dollar en or pour la confiance, FMI et BM pour financer les dettes étatiques etc...
 
Ce sont notamment les [[Accords_de_Bretton-Woods|accords de Bretton-Woods]]&nbsp;: taux de change fixe, convertibilité du dollar en or pour la confiance, FMI et BM pour financer les dettes étatiques etc...
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*"Guerre des changes"&nbsp;: déprécier sa monnaie pour décourager l'import / favoriser l'export
 
*"Guerre des changes"&nbsp;: déprécier sa monnaie pour décourager l'import / favoriser l'export
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C'est ansi que l'Allemagne par exemple, est parfois accusée par ses voisins européens de trop jouer sur le dumping social, et de ne pas favoriser sa consommation intérieure, ce qui nuirait au commerce intra-européen en général. On appelle parfois ces politiques économiques "[[Néomercantilisme|néomercantilisme]]".
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C'est ainsi que l'Allemagne par exemple, est parfois accusée par ses voisins européens de trop jouer sur le dumping social, et de ne pas favoriser sa consommation intérieure, ce qui nuirait au commerce intra-européen en général. On appelle parfois ces politiques économiques "[[Néomercantilisme|néomercantilisme]]".
    
Enfin, ce genre de forces centrifuges peuvent toujours être vues comme un risque d'éclatement des unions (Union européenne par exemple, union monétaire et [[Euro|Euro]] en particulier...) et, à l'extrême, de tensions diplomatiques et [[Guerre|guerrières]].
 
Enfin, ce genre de forces centrifuges peuvent toujours être vues comme un risque d'éclatement des unions (Union européenne par exemple, union monétaire et [[Euro|Euro]] en particulier...) et, à l'extrême, de tensions diplomatiques et [[Guerre|guerrières]].
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==Concurrence entre travailleur-se-s==
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==Concurrence entre travailleur·ses==
    
Lorsque l'on parle de concurrence, on sous-entend en général concurrence entre capitalistes. Mais les [[Prolétaires|prolétaires]] sont aussi en concurrence pour vendre leur [[Force_de_travail|force de travail]]. [[Karl Marx|Marx]]  développe longuement dans le ''[[Le Capital|Capital]]'' les effets inhumains de la concurrence. Celle-ci frappe d'autant plus terriblement lorsque, sous l'effet de l'essor des industries capitalistes, les prix des marchandises s'effondrent, amenant de nombreux travailleurs dans une lutte perdue d'avance pour leur survie, en se sur-exploitant. Ainsi, dans l'Angleterre du 19<sup>e</sup> siècle, alors que les ouvriers des fabriques faisaient généralement des journées de 10 ou 12 heures, de nombreux artisans, ouvriers de manufactures ou autres travailleurs à domicile allongeaient leurs journées de travail jusque tard dans la nuit, voire faisaient se mettaient à sur-exploiter leur propre famille.
 
Lorsque l'on parle de concurrence, on sous-entend en général concurrence entre capitalistes. Mais les [[Prolétaires|prolétaires]] sont aussi en concurrence pour vendre leur [[Force_de_travail|force de travail]]. [[Karl Marx|Marx]]  développe longuement dans le ''[[Le Capital|Capital]]'' les effets inhumains de la concurrence. Celle-ci frappe d'autant plus terriblement lorsque, sous l'effet de l'essor des industries capitalistes, les prix des marchandises s'effondrent, amenant de nombreux travailleurs dans une lutte perdue d'avance pour leur survie, en se sur-exploitant. Ainsi, dans l'Angleterre du 19<sup>e</sup> siècle, alors que les ouvriers des fabriques faisaient généralement des journées de 10 ou 12 heures, de nombreux artisans, ouvriers de manufactures ou autres travailleurs à domicile allongeaient leurs journées de travail jusque tard dans la nuit, voire faisaient se mettaient à sur-exploiter leur propre famille.
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Marx cite l'exemple du  tricotage des dentelles qui se pratiquait à domicile, dans de misérables cottages en districts agricoles. <blockquote>« Quelques manufacturiers emploient plus de 3000 de ces ouvriers à domicile, presque tous enfants ou adolescents, du sexe féminin sans exception. L'état de choses décrit à propos du ''lace finishing'' se reproduit ici, avec cette seule différence que les maisons des patronnes sont remplacées par de soi-disant écoles de tricot (''lace schools'')'','' tenues par de pauvres femmes dans leurs chaumières. (...) les plus jeunes dans la première année triment de 4 à 8 heures, et plus tard de 6 heures du matin jusqu'à 8 et 10 heures du soir. Les chambres sont en général telles qu'on les trouve ordinairement dans les petits ''cottages;'' la cheminée est bouchée pour empêcher tout courant d'air et ceux qui les occupent n'ont souvent pour se réchauffer, même en hiver, que leur propre chaleur animale. (...) On trouve dans cette industrie des enfants employés à partir de 2 ans et 2 ans et demi. »<ref>Karl Marx, ''[https://www.marxists.org/francais/marx/works/1867/Capital-I/kmcapI-15-8.htm Le Capital, Livre I, Quatrième section, XV - VIII. Le travail moderne à domicile]'', 1867</ref></blockquote>Le [[salaire aux pièces]] est également un moyen d'augmenter la concurrence entre travailleurs, l'[[intensité du travail]] et finalement le niveau moyen des [[salaires]].<ref>Karl Marx, ''[https://www.marxists.org/francais/marx/works/1867/Capital-I/kmcapI-21.htm Le Capital, Livre I - Chapitre XXI : Le salaire aux pièces]'', 1867</ref>
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Marx cite l'exemple du  tricotage des dentelles qui se pratiquait à domicile, dans de misérables cottages en districts agricoles.  
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« Quelques manufacturiers emploient plus de 3000 de ces ouvriers à domicile, presque tous enfants ou adolescents, du sexe féminin sans exception. L'état de choses décrit à propos du ''lace finishing'' se reproduit ici, avec cette seule différence que les maisons des patronnes sont remplacées par de soi-disant écoles de tricot (''lace schools'')'','' tenues par de pauvres femmes dans leurs chaumières. (...) les plus jeunes dans la première année triment de 4 à 8 heures, et plus tard de 6 heures du matin jusqu'à 8 et 10 heures du soir. Les chambres sont en général telles qu'on les trouve ordinairement dans les petits ''cottages;'' la cheminée est bouchée pour empêcher tout courant d'air et ceux qui les occupent n'ont souvent pour se réchauffer, même en hiver, que leur propre chaleur animale. (...) On trouve dans cette industrie des enfants employés à partir de 2 ans et 2 ans et demi. »<ref>Karl Marx, ''[https://www.marxists.org/francais/marx/works/1867/Capital-I/kmcapI-15-8.htm Le Capital, Livre I, Quatrième section, XV - VIII. Le travail moderne à domicile]'', 1867</ref>
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Le [[salaire aux pièces]] est également un moyen d'augmenter la concurrence entre travailleurs, l'[[intensité du travail]] et finalement le niveau moyen des [[salaires]].<ref>Karl Marx, ''[https://www.marxists.org/francais/marx/works/1867/Capital-I/kmcapI-21.htm Le Capital, Livre I - Chapitre XXI : Le salaire aux pièces]'', 1867</ref>
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== La concurrence sous le socialisme ==
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Schématiquement, on peut dire que le [[socialisme]] se définit par le passage de la concurrence (des capitalistes) pour le [[profit]] à la libre-association (des travailleur·ses) pour produire en fonction des besoins. Mais l'organisation concrète de cette libre-association est envisagée de façon très différente selon les courants socialistes :
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* certains [[Socialisme utopique|utopistes]] comme [[Claude-Henri de Rouvroy de Saint-Simon|Saint-Simon]] croyaient en une [[planification de l'économie]] qui serait effectuée volontairement et rationnellement par les capitalistes et les ingénieurs, dans l'[[intérêt général]] ;
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* d'autres ne voyaient pas vraiment la concurrence comme un problème, se concentrant sur la création de communautés sans patrons ([[Robert Owen|Owen]], [[Charles Fourier|Fourier]], [[coopérativisme]]...), ou sur le [[Mutuellisme|crédit mutuel]] ([[Pierre-Joseph Proudhon|Proudhon]]) ;
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* [[Karl Marx|Marx]] et [[Friedrich Engels|Engels]] ont soutenu que l'essentiel n'était pas d'imaginer une organisation idéale mais de favoriser l'[[auto-organisation]] du [[mouvement ouvrier]], [[sujet révolutionnaire]] capable de réorganiser la société. Globalement, ils envisageaient  la [[révolution socialiste]] comme la prise en main par un État démocratique (donc représentant la majorité travailleuse) des grandes entreprises, qui ne seraient plus en concurrence mais produiraient en fonction des besoins ([[Planification économique|planification]]). Ils soutenaient les coopératives et les syndicats dans la mesure où ils aidaient à renforcer le mouvement ouvrier, mais considéraient qu'aucune expérience d'autogestion, aussi avancée soit-elle, ne pouvait survivre isolément (notamment en raison des lois de la concurrence qui s'exercent toujours). Le capitalisme, système global, ne peut être renversé que par une prise du pouvoir globale. Cela signifie que la résistance politique de la classe dominante doit être vaincue, tant dans son cœur économique (les [[grandes entreprises]]) que politique (l'[[État bourgeois|État]] qui leur est étroitement associé). Mais cela ne signifie en aucun cas une étatisation soudaine de toute l'économie. Au contraire, celle-ci n'est pas possible pour des raisons aussi bien politiques (nécessité d'une [[Hégémonie|alliance hégémonique]] avec la [[petite-bourgeoisie]]) qu'économique (impossibilité d'instaurer un « [[Calcul économique en économie socialiste|calcul économique]] » efficace à l'échelle de la moindre unité de production).
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Les organisations de masse de la [[social-démocratie]] du début du 20<sup>e</sup> siècle se revendiquaient [[Marxisme|marxistes]], mais elles ont rapidement  évolué vers une pratique [[Réformisme|réformiste]] et « [[Révisionnisme (années 1890)|révisé]] » leur programme. Leur pratique du pouvoir s'est réduite le plus souvent à des formes plus ou moins avancées d'[[interventionnisme]] d'État pour [[Régulation de la concurrence|réguler la concurrence]], instaurer des mesures limitant la concurrence entre travailleur·ses ([[conventions collectives]]...).
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Les [[communistes]], suivant le leadership du [[parti bolchévik]], ont rompu avec la social-démocratie pour maintenir  la ligne marxiste originelle. La [[révolution d'Octobre 1917]] a en effet ressemblé de près à l'origine à ce que Marx et Engels avaient en tête (prise du pouvoir d'État et planification des principales industries). Cependant, contrairement à ce qu'avaient envisagé tous les marxistes, la révolution n'a pas commencé dans les pays les plus industrialisés, la Russie sous-développée (et détruite) de l'époque se retrouvant en grande difficulté pour améliorer le niveau de vie des masses populaires. Les conditions particulièrement violentes de la guerre et de la guerre civile ont forcé les bolchéviks à [[Étatisation|étatiser]] l'économie (« [[communisme de guerre]] ») bien plus brutalement qu'ils ne le voulaient eux-mêmes (si bien qu'une [[libéralisation]] partielle a été réintroduite en 1921 avec la [[Nouvelle politique économique|NEP]]).
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La [[Bureaucratisation soviétique|bureaucratisation de l'État soviétique]] a rapidement fait disparaître le caractère démocratique du régime russe. Celui-ci est alors devenu une forme d'économie inédite, non socialiste mais sans concurrence (autre que la pression du marché extérieur). Les partis communistes ont rapidement suivi le même chemin que les partis social-démocrates, avec un décalage dans le temps, vers une pratique [[social-libérale]].
    
[[Trotski|Trotski]] disait que la concurrence entre travailleurs est une des formes de l'[[Émulation|émulation]], qui elle se perpétuerait sous le socialisme&nbsp;:
 
[[Trotski|Trotski]] disait que la concurrence entre travailleurs est une des formes de l'[[Émulation|émulation]], qui elle se perpétuerait sous le socialisme&nbsp;:
<blockquote>''«&nbsp;L'émulation repose sur un instinct vital - la lutte pour l'existence - qui, sous le régime bourgeois, prend le caractère de la concurrence. L'émulation ne disparaîtra pas, même dans une société socialiste développée, mais elle revêtira, au fur et à mesure que sera plus largement assuré le bien-être nécessaire à tous, un caractère de plus en plus désintéressé et purement idéaliste. Elle se traduira par une tendance à rendre les plus grands services possibles au village, au district, à la ville et à toute la société, pour être récompensé par la popularité, la reconnaissance, la sympathie, ou, enfin, tout simplement, par la satisfaction intérieure résultant du sentiment d'une tâche bien remplie.&nbsp;»<ref>Léon Trotski, ''[https://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/t_c/t_c_10.htm Terrorisme et communisme]'', 1920</ref>''</blockquote>  
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''«&nbsp;L'émulation repose sur un instinct vital - la lutte pour l'existence - qui, sous le régime bourgeois, prend le caractère de la concurrence. L'émulation ne disparaîtra pas, même dans une société socialiste développée, mais elle revêtira, au fur et à mesure que sera plus largement assuré le bien-être nécessaire à tous, un caractère de plus en plus désintéressé et purement idéaliste. Elle se traduira par une tendance à rendre les plus grands services possibles au village, au district, à la ville et à toute la société, pour être récompensé par la popularité, la reconnaissance, la sympathie, ou, enfin, tout simplement, par la satisfaction intérieure résultant du sentiment d'une tâche bien remplie.&nbsp;»<ref>Léon Trotski, ''[https://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/t_c/t_c_10.htm Terrorisme et communisme]'', 1920</ref>''
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==Notes et sources==
 
==Notes et sources==
  

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