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Dès lors, les travailleurs parisiens s'investissement pleinement dans la vie politique et cherchent à tâtons une façon d'organiser la cité dans leur intérêt. Ils se réunissent dans de nombreux clubs populaires, des Comités de vigilance, ou via les organes de la Garde nationale, et font directement entendre leurs revendications à leurs élus. Des élections complémentaires ont lieu le 16 avril, et le 28, un Comité de Salut Public est mis sur pied. De façon empirique et par souci d'efficacité, les parisiens réalisent peu à peu une auto-centralisation (fédération des clubs...).
 
Dès lors, les travailleurs parisiens s'investissement pleinement dans la vie politique et cherchent à tâtons une façon d'organiser la cité dans leur intérêt. Ils se réunissent dans de nombreux clubs populaires, des Comités de vigilance, ou via les organes de la Garde nationale, et font directement entendre leurs revendications à leurs élus. Des élections complémentaires ont lieu le 16 avril, et le 28, un Comité de Salut Public est mis sur pied. De façon empirique et par souci d'efficacité, les parisiens réalisent peu à peu une auto-centralisation (fédération des clubs...).
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Des mesures sociales radicales sont prises, sous l'initiative populaire bien plus que par idéologie : en pratique, c'est la [[Socialisation|socialisation]] sur un mode quasi-communiste qui se dessine, et non des schémas [[Blanquistes|blanquistes]] ou [[Pierre-Joseph_Proudhon|proudhoniens]]. Mais toute cette spontanéité, si elle est remarquable par sa démonstration que le [[Prolétariat|prolétariat]] est réellement porteur d'une société nouvelle, se fait sans clairvoyance, sans priorités, et laisse les mains libres à toute la [[Réaction|réaction]] de France de se renforcer à Versailles. En dehors des mesures socialistes à Paris, les communards accordent trop de temps aux symboles (colonne Vendôme abattue par [[Antimilitarisme|antimilitarisme]]) et pas assez aux vrais lieux de pouvoir (Banque de France laissée intacte alors qu'elle finance Versailles pendant ce temps).
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Des mesures sociales radicales sont prises, sous l'initiative populaire bien plus que par idéologie : en pratique, c'est la [[Socialisation (économie)|socialisation]] sur un mode quasi-communiste qui se dessine, et non des schémas [[Blanquistes|blanquistes]] ou [[Pierre-Joseph_Proudhon|proudhoniens]]. Mais toute cette spontanéité, si elle est remarquable par sa démonstration que le [[Prolétariat|prolétariat]] est réellement porteur d'une société nouvelle, se fait sans clairvoyance, sans priorités, et laisse les mains libres à toute la [[Réaction|réaction]] de France de se renforcer à Versailles. En dehors des mesures socialistes à Paris, les communards accordent trop de temps aux symboles (colonne Vendôme abattue par [[Antimilitarisme|antimilitarisme]]) et pas assez aux vrais lieux de pouvoir (Banque de France laissée intacte alors qu'elle finance Versailles pendant ce temps).
    
===Attaque des Versaillais===
 
===Attaque des Versaillais===

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