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===L'affaire des Romanov===
 
===L'affaire des Romanov===
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L'affaire du massacre de Nicolas II et de toute sa famille dans l'Oural en juillet 1918 constituerait une autre preuve de la volonté destructrice de Lénine. Certains, comme Stéphane Courtois dans ''le livre noir du communisme'', en font une affaire de vendetta : Wladimir Oulianov aurait fait assassiner en 1918 les Romanov pour venger son frère Alexandre pendu en 1887. C'est jéjà ne pas voir que le tsar rêgnant en 1887 était Alexandre III. Décédé quelques années plus tard en 1894, et plusieurs décennies avant la révolution d'octobre 1917, quel plaisir pouvait-il ressentir à frapper si longtemps après le fils ? A fortiori les cinq enfants qui, nés entre 1895 et 1904, n'ont pas connu leur grand-père. en tout état de cause aucune source n'est jamais communiquée à l'appui de cette théorie ; si ce n'est une citation de lui calomnieusement bafouée. Ainsi selon Hélène Carrère d'Encausse il aurait appelé (en 1911 mais même ici sans la référence)  à l'extermination de tous les Romanov c'est-à-dire d'"une bonne centaine". En réalité en décembre 1911 il s'exprimait par antiphrase dans un plaidoyer républicain (réclamant en outre pour les ouvriers la journée de travail de 8 H et pour les paysans l'abolition totale de la féodalité) en direction des libéraux russes favorables à une monarchie constitutionnelle de type anglais. Celle-ci, rappelle-t-il, s'était imposée au XVII ème siècle grâce à la décapitation d'un Stuart, Charles Ier ; la nouvelle monarchie constitutionnelle russe devait, le cas échéant, frapper au centuple la Maison Romanov, les "Assassins Cent-Noirs" y ayant chacun au moins un complice :
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L'affaire du massacre de Nicolas II et de toute sa famille dans l'Oural en juillet 1918 constituerait une autre preuve de la volonté destructrice de Lénine. Certains, comme Stéphane Courtois dans ''le livre noir du communisme'', en font une affaire de vendetta : Wladimir Oulianov aurait fait assassiner en 1918 les Romanov pour venger son frère Alexandre pendu en 1887. C'est déjà ne pas voir que le tsar rêgnant en 1887 était Alexandre III. Décédé quelques années plus tard en 1894, et plusieurs décennies avant la révolution d'octobre 1917, quel plaisir pouvait-il ressentir à frapper si longtemps après le fils ? A fortiori les cinq petits-enfants qui, nés entre 1895 et 1904, n'ont pas connu leur grand-père. en tout état de cause aucune source n'est jamais communiquée à l'appui de cette théorie ; si ce n'est une citation de lui calomnieusement bafouée. Ainsi selon Hélène Carrère d'Encausse il aurait appelé (en 1911 mais même ici sans la référence)  à l'extermination de tous les Romanov c'est-à-dire d'"une bonne centaine". En réalité en décembre 1911 il s'exprimait par antiphrase dans un plaidoyer républicain (réclamant en outre pour les ouvriers la journée de travail de 8 H et pour les paysans l'abolition totale de la féodalité) en direction des libéraux russes favorables à une monarchie constitutionnelle de type anglais. Celle-ci, rappelle-t-il, s'était imposée au XVII ème siècle grâce à la décapitation d'un Stuart, Charles Ier ; la nouvelle monarchie constitutionnelle russe devait, le cas échéant, frapper au centuple la Maison Romanov, les "Assassins Cent-Noirs" y ayant chacun au moins un complice :
    
« Pourquoi la lutte pour la république, est-elle une condition réelle de la conquête de la liberté en Russie ? Parce que l’expérience, la grande, l’inoubliable expérience de l’une des plus grandes décennies de l’histoire russe, je veux dire de la première décennie du XXème siècle, montre de façon claire, évidente, irréfutable, l’incompatibilité de notre monarchie avec les garanties les plus élémentaires de la liberté politique (...)  
 
« Pourquoi la lutte pour la république, est-elle une condition réelle de la conquête de la liberté en Russie ? Parce que l’expérience, la grande, l’inoubliable expérience de l’une des plus grandes décennies de l’histoire russe, je veux dire de la première décennie du XXème siècle, montre de façon claire, évidente, irréfutable, l’incompatibilité de notre monarchie avec les garanties les plus élémentaires de la liberté politique (...)  
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