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En 1937, le PC devient "PCF".<ref>Voir la Une de ''L'Humanité'' du [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k407239s.item 22 octobre] et celle du [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k407240q.item 23 octobre 1937].</ref>
 
En 1937, le PC devient "PCF".<ref>Voir la Une de ''L'Humanité'' du [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k407239s.item 22 octobre] et celle du [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k407240q.item 23 octobre 1937].</ref>
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De 1936 à 1939, le dévouement des militants communistes s'exprime dans un fort soutien aux républicains espagnols&nbsp;: de nombreux volontaires partent se battre dans les [[Brigades_internationales|Brigades internationales]] et le soutien matériel est très fort.
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Néanmoins à cette époque, malgré le nationalisme très fort du PCF, on trouve encore dans les rangs communistes un grand nombre d'internationalistes convaincu·es. Par exemple de 1936 à 1939, le dévouement des militants communistes s'exprime dans un fort soutien aux républicains espagnols&nbsp;: de nombreux volontaires partent se battre dans les [[Brigades_internationales|Brigades internationales]] et le soutien matériel est très fort.
    
== Années 1940 ==
 
== Années 1940 ==
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=== Pacte germano-soviétique et répression ===
 
=== Pacte germano-soviétique et répression ===
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Le 23 août 1939, l'URSS signe un accord de non-agression avec l'Allemagne nazie. Cela provoque un tollé nationaliste contre l'ennemi intérieur. Le radical Daladier, premier ministre, suspend la parution de L'humanité dès le 26 août, malgré l'allégeance patriotique de dirigeants comme Marcel Cachin. Au sein du parti, où l'on défendait ardemment l'[[Anti-fascisme|anti-fascisme]], beaucoup de militants sont choqués, certains déchirent leur carte, mais la majorité veut croire que "Staline a ses raisons". L'appareil du parti ne reçoit d'abord pas de directive claire de Moscou, et lorsque la France déclare la guerre à l'Allemagne, les députés votent les crédits de guerre (2 septembre). Le 18 septembre, la CGT éxcluait ceux qui refusaient de condamner le pacte.
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Le 23 août 1939, l'URSS signe un accord de non-agression avec l'Allemagne nazie. Cela provoque un tollé nationaliste contre l'ennemi intérieur. Le radical Daladier, premier ministre, suspend la parution de ''[[L'Humanité|L'humanité]]'' dès le 26 août, malgré l'allégeance patriotique de dirigeants comme Marcel Cachin. Au sein du parti, où l'on défendait ardemment l'[[Anti-fascisme|anti-fascisme]], beaucoup de militants sont choqués, certains déchirent leur carte, mais la majorité veut croire que "Staline a ses raisons". L'appareil du parti ne reçoit d'abord pas de directive claire de Moscou, et lorsque la France déclare la guerre à l'Allemagne, les députés votent les crédits de guerre (2 septembre). Le 18 septembre, la CGT éxcluait ceux qui refusaient de condamner le pacte.
    
C'est à la fin du mois de septembre que le Komintern fait parvenir des ordres clairs&nbsp;: cesser les attaques contre les Allemands et dénoncer la «&nbsp;guerre impérialiste des Britanniques et des Français&nbsp;». Suivant les consignes du Parti, «&nbsp;Une heure de moins pour la production, c'est une heure de plus pour la révolution&nbsp;», certains militants commettent des sabotages dans les usines d'armements françaises. À noter également que certains appelés refusent de combattre. Mais en majorité, les publications du parti condamnent le défaitisme révolutionnaire et la plupart des militants de base vont au front.
 
C'est à la fin du mois de septembre que le Komintern fait parvenir des ordres clairs&nbsp;: cesser les attaques contre les Allemands et dénoncer la «&nbsp;guerre impérialiste des Britanniques et des Français&nbsp;». Suivant les consignes du Parti, «&nbsp;Une heure de moins pour la production, c'est une heure de plus pour la révolution&nbsp;», certains militants commettent des sabotages dans les usines d'armements françaises. À noter également que certains appelés refusent de combattre. Mais en majorité, les publications du parti condamnent le défaitisme révolutionnaire et la plupart des militants de base vont au front.

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