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== Années 1980 ==
 
== Années 1980 ==
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=== Réactions racistes face aux populations immigrées ===
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Plusieurs affaires et propos de dirigeants du PS montrent que le PCF est à cet époque très marqué par des sentiments racistes, et mène parfois des politiques directement réactionnaires dans les localités qu'il dirige.
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En décembre 1980, le [[w:Paul Mercieca|maire communiste]] de Vitry-sur-Seine envoie un bulldozer contre un camp de migrants maliens installé dans sa ville.<ref>Raphaël Bernard, ''[https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-02999352 « L'affaire du bulldozer de Vitry » (1980-1981) : la banlieue rouge face au phénomène migratoire]'', Novembre 2020</ref> En février 1981, le maire communiste de Montigny-les-Cormeilles ([[w:Robert Hue|Robert Hue]]) livre à la vindicte un ouvrier marocain en l'accusant d'être un dealer « empoisonnant nos jeunes ».<ref>Archive INA, [https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/cab8100275201/affaire-du-marocain-de-montigny-les-cormeilles Affaire du Marocain de Montigny les Cormeilles], Antenne 2 Le Journal de 20H </ref>
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=== Positionnement illisible sur l'union de la gauche ===
 
[[File:PCF-Mitterrand.png|right|164x224px|PCF-Mitterrand.png]]Pendant la [[w:Élection présidentielle française de 1981|présidentielle de 1981]], Georges Marchais fut très agressif, dénonçant la « bande des trois », Chirac-Giscard-Mitterrand. Le PCF sortit, un temps, des archives le rôle de Mitterrand pendant la [[Guerre d'Algérie|guerre d'Algérie.]] Ce que le PCF ne mettait pas du tout en avant lorsqu'il avait signé le Programme commun, ni les années suivantes ! Marchais taclait sans cesse Mitterrand et de l'autre il lui reprochait de ne pas inviter les communistes à être dans le potentiel gouvernement à venir :  
 
[[File:PCF-Mitterrand.png|right|164x224px|PCF-Mitterrand.png]]Pendant la [[w:Élection présidentielle française de 1981|présidentielle de 1981]], Georges Marchais fut très agressif, dénonçant la « bande des trois », Chirac-Giscard-Mitterrand. Le PCF sortit, un temps, des archives le rôle de Mitterrand pendant la [[Guerre d'Algérie|guerre d'Algérie.]] Ce que le PCF ne mettait pas du tout en avant lorsqu'il avait signé le Programme commun, ni les années suivantes ! Marchais taclait sans cesse Mitterrand et de l'autre il lui reprochait de ne pas inviter les communistes à être dans le potentiel gouvernement à venir :  
 
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Ces zigs-zags desservaient profondément le PCF, qui avait habitué sa base à espérer une victoire électorale tout en apparaissant comme un obstacle à cette victoire. Marchais n'obtient que 15,35%, alors que Mitterrand obtient 25,85%.
 
Ces zigs-zags desservaient profondément le PCF, qui avait habitué sa base à espérer une victoire électorale tout en apparaissant comme un obstacle à cette victoire. Marchais n'obtient que 15,35%, alors que Mitterrand obtient 25,85%.
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=== Au gouvernement avec le PS de Mitterrand (1981-1984) ===
 
A la surprise générale, Mitterrand est élu au second tour, malgré la division de la gauche. Mitterrand n'avait pas besoin du PCF pour gouverner, mais il a préféré l'associer pour s'éviter toute opposition de gauche. Il confia à l'homme de droite Chaban-Delmas :
 
A la surprise générale, Mitterrand est élu au second tour, malgré la division de la gauche. Mitterrand n'avait pas besoin du PCF pour gouverner, mais il a préféré l'associer pour s'éviter toute opposition de gauche. Il confia à l'homme de droite Chaban-Delmas :
 
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Après le [[tournant de la rigueur]] en 1982-1983, le PCF sent qu'il est menacé de perdre sa base populaire.  
 
Après le [[tournant de la rigueur]] en 1982-1983, le PCF sent qu'il est menacé de perdre sa base populaire.  
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=== Dans l'opposition respectueuse au PS (1984-1986) ===
 
Lors  des [[w:Élections européennes de 1984 en France|élections européennes de juin 1984]], l'union de la droite l'emporte avec 43%, le PS chute à 21% et le PCF à 11% (perdant 2 millions de voix par rapport aux européennes de 1979). Le [[Front national|FN]] fait sa première percée avec 11%. Au regret de certains dirigeants, en particulier les anciens ministres, le PCF décida de ne pas accepter de nouveau portefeuille ministériel dans le gouvernement Fabius.
 
Lors  des [[w:Élections européennes de 1984 en France|élections européennes de juin 1984]], l'union de la droite l'emporte avec 43%, le PS chute à 21% et le PCF à 11% (perdant 2 millions de voix par rapport aux européennes de 1979). Le [[Front national|FN]] fait sa première percée avec 11%. Au regret de certains dirigeants, en particulier les anciens ministres, le PCF décida de ne pas accepter de nouveau portefeuille ministériel dans le gouvernement Fabius.
  

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