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== Années 1980 ==
 
== Années 1980 ==
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[[File:PCF-Mitterrand.png|right|164x224px|PCF-Mitterrand.png]]Pendant la [[w:Élection présidentielle française de 1981|présidentielle de 1981]], Georges Marchais fut très agressif, dénonçant la « bande des trois », Chirac-Giscard-Mitterrand. Le PCF sortit, un temps, des archives le rôle de Mitterrand pendant la [[Guerre d'Algérie|guerre d'Algérie.]] Toutes choses que le PCF n'avait pas dites à la signature du Programme commun, ni les années suivantes ! Ces zigs-zags faisaient apparaître le PCF comme une force ne souhaitant pas la victoire de la « gauche », et le desservaient. Marchais n'obtient que 15,35%, alors que Mitterrand obtient 25,85%.
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[[File:PCF-Mitterrand.png|right|164x224px|PCF-Mitterrand.png]]Pendant la [[w:Élection présidentielle française de 1981|présidentielle de 1981]], Georges Marchais fut très agressif, dénonçant la « bande des trois », Chirac-Giscard-Mitterrand. Le PCF sortit, un temps, des archives le rôle de Mitterrand pendant la [[Guerre d'Algérie|guerre d'Algérie.]] Ce que le PCF ne mettait pas du tout en avant lorsqu'il avait signé le Programme commun, ni les années suivantes ! Marchais taclait sans cesse Mitterrand et de l'autre il lui reprochait de ne pas inviter les communistes à être dans le potentiel gouvernement à venir :
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« [Mitterrand] a promis des aides supplémentaires aux patrons. Il a dit non aux ministres communistes. Vous le voyez, un danger existe : retrouver demain le Parti socialiste aux côtés de la droite pour poursuivre la même politique. »
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Ces zigs-zags desservaient profondément le PCF, qui avait habitué sa base à espérer une victoire électorale tout en apparaissant comme un obstacle à cette victoire. Marchais n'obtient que 15,35%, alors que Mitterrand obtient 25,85%.
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A la surprise générale, Mitterrand est élu au second tour, malgré la division de la gauche. Mitterrand n'avait pas besoin du PCF pour gouverner, mais il a préféré l'associer pour s'éviter toute opposition de gauche. Le PCF a donc de nouveau des ministres&nbsp;: Charles Fiterman (Transports), Anicet Le Pors (Fonction publique), Jack Ralite (Santé) et Marcel Rigout (Formation professionnelle).
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A la surprise générale, Mitterrand est élu au second tour, malgré la division de la gauche. Mitterrand n'avait pas besoin du PCF pour gouverner, mais il a préféré l'associer pour s'éviter toute opposition de gauche. Le PCF a donc de nouveau des ministres&nbsp;: [[Charles Fiterman]] (Transports), [[Anicet Le Pors]] (Fonction publique), [[Jack Ralite]] (Santé) et [[Marcel Rigout]] (Formation professionnelle).
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Mitterrand dira plus tard au dirigeant du PCF Marcel Rigout :
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« Pour me permettre d'arriver au pouvoir,  il fallait que votre parti soit diminué par rapport au mien, sinon les gens auraient eu peur. Mais je me suis trompé, je vous voyais à 18 %, je n'avais pas imaginé que Marchais vous ferait tomber si bas. Vous m'avez trop aidé. »<ref>Cité dans Favier et Martin-Rolland, La décennie Mitterrand</ref>
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Après le [[tournant de la rigueur]] en 1982-1983, le PCF sent qu'il est menacé de perdre sa base populaire. En 1984, il quitte le gouvernement pour protester contre la nouvelle orientation libérale du Parti socialiste.
 
Après le [[tournant de la rigueur]] en 1982-1983, le PCF sent qu'il est menacé de perdre sa base populaire. En 1984, il quitte le gouvernement pour protester contre la nouvelle orientation libérale du Parti socialiste.
  

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