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[[Fichier:WWII in Europe 1939-1941-fr.svg|vignette|470x470px|Avancées de l'Allemagne nazie et de l'URSS stalinienne en Europe du 31 août 1939 au 21 juin 1941.]]
 
La '''seconde guerre mondiale''' fût le [[Guerre|conflit]] le plus meurtrier et le plus destructeur que l'humanité ait jamais connue, datée par les historiens de l'invasion de la Pologne par les armées nazies (septembre 1939) à la capitulation du Japon (et des dernières forces de l'Axe) consécutive aux bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki le 2 septembre 1945. Elle voit l'arène guerrière se polariser entre deux camps, celui de l'Axe (Allemagne, Italie, Japon et vassaux) et celui des Alliés (France, Angleterre, Etats-Unis, empires coloniaux...). Elle éleva les Etats-Unis d'Amérique et l'[[URSS|URSS]] (de Staline), les deux "Grands" vainqueurs, au rang de superpuissances qui s'affronteront durant la [[Guerre_froide|guerre froide]].
 
La '''seconde guerre mondiale''' fût le [[Guerre|conflit]] le plus meurtrier et le plus destructeur que l'humanité ait jamais connue, datée par les historiens de l'invasion de la Pologne par les armées nazies (septembre 1939) à la capitulation du Japon (et des dernières forces de l'Axe) consécutive aux bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki le 2 septembre 1945. Elle voit l'arène guerrière se polariser entre deux camps, celui de l'Axe (Allemagne, Italie, Japon et vassaux) et celui des Alliés (France, Angleterre, Etats-Unis, empires coloniaux...). Elle éleva les Etats-Unis d'Amérique et l'[[URSS|URSS]] (de Staline), les deux "Grands" vainqueurs, au rang de superpuissances qui s'affronteront durant la [[Guerre_froide|guerre froide]].
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[[File:Bombardement ww2.jpg|right|Bombardement nucléaire d'Hiroshima (1945, Japon).]]
      
==Contexte==
 
==Contexte==
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====En France====
 
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[[File:FrontPopulaireProgramme.jpg|right|321x321px|FrontPopulaireProgramme.jpg]]
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En 1918, la situation de la France est analogue à celle des allemands. Le nord est dévasté par les batailles, même Paris a été fortement touché par les bombardements allemands. Mais, profitant de leur victoire, des indemnitées reversées par l'Allemagne et notemment de l'annexion de l'Alsace-Moselle, les industries et communes, pilotées temporairement par l'Etat, se reconstruiront plus vite. Cela n'empêche pas les [[Prolétariat|ouvriers]] de rester, pour la plupart, dans la [[Pauvreté|misère]], la plupart de ceux du Nord vivant dans des taudis, gagnant à peine de quoi se nourrir, se vêtir et se chauffer. Cette situation se globalise en se détériorant lorsque la France est frappée par la crise dans les années 1930. Les ligues, ces forces d'[[Extrême-droite|extrême-droite]] profitant du succès des fascistes et des nazis, profondément antisémites et antiparlementaristes, ne cessent de gagner de l'ampleur. Le PCF, stalinisé, décide de passer un compromis avec les forces socialistes, elles-même alliées aux forces radicales (moyennes-bourgeoises)&nbsp;: le [[Front_Populaire|Front Populaire]], immense vecteur d'espoir, naît et emporte la majorité des sièges lors des élections législatives de 1936.<br /> [[File:FrontPopulaireProgramme.jpg|right|200x200px|FrontPopulaireProgramme.jpg]]
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En 1918, la situation de la France est analogue à celle des allemands. Le nord est dévasté par les batailles, même Paris a été fortement touché par les bombardements allemands. Mais, profitant de leur victoire, des indemnitées reversées par l'Allemagne et notemment de l'annexion de l'Alsace-Moselle, les industries et communes, pilotées temporairement par l'Etat, se reconstruiront plus vite. Cela n'empêche pas les [[Prolétariat|ouvriers]] de rester, pour la plupart, dans la [[Pauvreté|misère]], la plupart de ceux du Nord vivant dans des taudis, gagnant à peine de quoi se nourrir, se vêtir et se chauffer. Cette situation se globalise en se détériorant lorsque la France est frappée par la crise dans les années 1930. Les ligues, ces forces d'[[Extrême-droite|extrême-droite]] profitant du succès des fascistes et des nazis, profondément [[Antisémitisme|antisémites]] et [[Antiparlementarisme|antiparlementaristes]], ne cessent de gagner de l'ampleur. Le PCF, stalinisé, décide de passer un compromis avec les forces socialistes, elles-même alliées aux forces radicales (moyennes-bourgeoises)&nbsp;: le [[Front_Populaire|Front Populaire]], immense vecteur d'espoir, naît et emporte la majorité des sièges lors des élections législatives de 1936.  
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Mais ce n'est pas un [[Front_unique_ouvrier|front unique ouvrier]] (théorisé par Trotski), dans le sens où les communistes, inféodés aux bourgeois sous ordre de Staline (qui ne souhaite pas étendre la révolution, depuis longtemps consummée en URSS), suivent une ligne réformiste qui ne peut qu'aboutir à la victoire du grand capital. Bien que des mesures exemplaires soient prises par le Front Populaire (toutefois sous l'empressement des travailleurs lors des grandes grèves consécutives aux élections), comme les [[Congés_payés|congés payés]], la [[Semaine_de_quarante_heures|semaine de quarante heures]] ou encore la [[Nationalisation|nationalisation]] des industries de l'armement et des chemins de fer, cela ne suffit pas pour enrayer la [[Crise|crise]]. Le FP se déchire, les communistes, radicaux quittant l'alliance, laissant la SFIO seule. Cette dernière perd les élections législatives suivantes, récupérées par la droite tradionnelle qui ne fait qu'aggraver la crise, mais signe un "compromis" (très laxiste) avec les forces allemandes, s'attirant ainsi la sympathie de la population, redoutant une autre guerre.
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Mais ce n'est pas un [[Front_unique_ouvrier|front unique ouvrier]], dans le sens où les communistes, inféodés aux bourgeois sous ordre de Staline (qui ne souhaite pas étendre la révolution, depuis longtemps consumée en URSS), suivent une ligne réformiste qui ne peut qu'aboutir à la victoire du grand capital. Bien que des mesures exemplaires soient prises par le Front Populaire (toutefois sous l'empressement des travailleurs lors des grandes grèves consécutives aux élections), comme les [[Congés_payés|congés payés]], la [[Semaine_de_quarante_heures|semaine de quarante heures]] ou encore la [[Nationalisation|nationalisation]] des industries de l'armement et des chemins de fer, cela ne suffit pas pour enrayer la [[Crise|crise]]. Le FP se déchire, les communistes, radicaux quittant l'alliance, laissant la SFIO seule. Cette dernière perd les élections législatives suivantes, récupérées par la droite tradionnelle qui ne fait qu'aggraver la crise, mais signe un "compromis" (très laxiste) avec les forces allemandes, s'attirant ainsi la sympathie de la population, redoutant une autre guerre.
    
====En Angleterre====
 
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[[Fichier:JStalin Secretary general CCCP 1942 flipped.jpg|vignette|185x185px|[[Staline]]]]
 
L'[[URSS|URSS]], autarcique car isolée depuis l'échec de la révolution mondiale, n'est pas impactée par la [[Crise_économique|crise économique]]. Au contraire, ses industries, civiles comme militaires, ne cesseront de [[Croissance|se développer]], et ce, grâce aux destructions de la [[Guerre_Civile_russe|Guerre Civile]] et de la mise en place des [[Planification_économique|plans quinquennaux]]. Mais, politiquement, l'URSS est un pays aux institutions gelées. [[Staline|Staline]], s'érigeant de plus en plus comme une divinité vivante (à l'instar de l'empereur du Japon), ne tolère aucune opposition, même partielle, dirige d'innombrables purges, calomnie les dissidents révolutionnaires comme [[Léon_Trotski|Trotski]]
 
L'[[URSS|URSS]], autarcique car isolée depuis l'échec de la révolution mondiale, n'est pas impactée par la [[Crise_économique|crise économique]]. Au contraire, ses industries, civiles comme militaires, ne cesseront de [[Croissance|se développer]], et ce, grâce aux destructions de la [[Guerre_Civile_russe|Guerre Civile]] et de la mise en place des [[Planification_économique|plans quinquennaux]]. Mais, politiquement, l'URSS est un pays aux institutions gelées. [[Staline|Staline]], s'érigeant de plus en plus comme une divinité vivante (à l'instar de l'empereur du Japon), ne tolère aucune opposition, même partielle, dirige d'innombrables purges, calomnie les dissidents révolutionnaires comme [[Léon_Trotski|Trotski]]
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[[File:Staline1942.jpg|center|Staline1942.jpg]]
      
Opposé à l'idée d'une révolution mondiale et favorable à l'expansion de son empire, Staline décourage les communistes révolutionnaires de passer à l'action et les encourage, au contraire, à suivre une ligne [[Réformiste|réformiste]], respectueuse de l'[[Etat_bourgeois|Etat bourgeois]] et du [[Capitalisme|capitalisme]]. En 1936, Staline mène une très grande purge, se soldant par des déportations massives dans les camps de la mort (goulags) et des condamnations à morts, contre les apparetchik du système soviétique et leurs sympathisants&nbsp;: ce sont les [[Procès_de_Moscou|Grandes Purges]]. Au cours de parodies de procès, où les accusés sont contraints d'avouer des crimes imaginaires, d'anciens bolchéviks, compagnons de Lénine mais critiques (ou supposés en tant que tels), sont mis à morts, parfois sous ordre personnel de l'homme de fer. Peu avant la guerre, l'URSS signe un pacte de non-agression avec le troisième Reich. Les deux armées - nazies et rouges - démembrent, puis se partagent la Pologne (ce qui prouve, pour certains marxistes, que l'URSS était un pays impérialiste, bien que d'autres contestent cette version - voir la page [[Nature_de_l'URSS|Nature de l'URSS]]).
 
Opposé à l'idée d'une révolution mondiale et favorable à l'expansion de son empire, Staline décourage les communistes révolutionnaires de passer à l'action et les encourage, au contraire, à suivre une ligne [[Réformiste|réformiste]], respectueuse de l'[[Etat_bourgeois|Etat bourgeois]] et du [[Capitalisme|capitalisme]]. En 1936, Staline mène une très grande purge, se soldant par des déportations massives dans les camps de la mort (goulags) et des condamnations à morts, contre les apparetchik du système soviétique et leurs sympathisants&nbsp;: ce sont les [[Procès_de_Moscou|Grandes Purges]]. Au cours de parodies de procès, où les accusés sont contraints d'avouer des crimes imaginaires, d'anciens bolchéviks, compagnons de Lénine mais critiques (ou supposés en tant que tels), sont mis à morts, parfois sous ordre personnel de l'homme de fer. Peu avant la guerre, l'URSS signe un pacte de non-agression avec le troisième Reich. Les deux armées - nazies et rouges - démembrent, puis se partagent la Pologne (ce qui prouve, pour certains marxistes, que l'URSS était un pays impérialiste, bien que d'autres contestent cette version - voir la page [[Nature_de_l'URSS|Nature de l'URSS]]).
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====Invasion de la France, de l'Europe, de l'URSS et résistance anglaise====
 
====Invasion de la France, de l'Europe, de l'URSS et résistance anglaise====
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[[Fichier:France map Lambert-93 with regions and departments-occupation-fr.svg|droite|sans_cadre|478x478px]]
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En juin 1940, au cours d'une offensive éclair, les armées allemandes convergent toutes vers la France. Ils envahissent en quelques jours à peine le Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg, pourtant neutres. Ensuite, après avoir marqué une semaine de "pause", la Wehrmacht submerge les frontières françaises en prenant à revers la ligne Maginot, entâché de faiblesses. Certains forts se rendent en moins d'un jour, d'autres résistent jusqu'à deux semaines avant d'être finalement pris, les soldats emmenés comme prisonniers de guerre. Au lieu de former un bloc homogène sur des centaines de kilomètres, les forces allemandes se concentrent sur quelques routes&nbsp;: les Français et Britanniques, éparpillés en petits groupes, sont incapables de leur résister. C'est la fameuse Débâcle&nbsp;: en quelques semaines, la moitié nord de la France et le sud-ouest sont occupés. Paris décrétée ville ouverte, le Conseil se réfugie à Verdun. L'Assemblée législative vote les pleins pouvoirs à [[Pétain|Pétain]], vieux maréchal [[Réactionnaire|réactionnaire]] à la botte de Hitler&nbsp;: ainsi, ce dernier signe l'armistice, puis instaure un régime antisémite livrant les exilés allemands et juifs aux camps de la morts, avant de décréter le Service du Travail Obligatoire. Certains refusent de se plier à ce gouvernement fantoche et entrent dans la résistance&nbsp;: espionnage des forces allemandes, distribution de tracts appelant à la lutte, sabotage voire résistance armée dans les maquis (grandes forêts). De Gaulle appelle les résistants à le rejoindre et envoie son délégué, Jean Moulin (connaissant une fin tragique), unir ces mouvements au sein du Conseil National de Résistance (CNR).<br /> [[File:Carte france occupation.jpg|center|Carte france occupation.jpg]]
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En juin 1940, au cours d'une offensive éclair, les armées allemandes convergent toutes vers la France. Ils envahissent en quelques jours à peine le Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg, pourtant neutres. Ensuite, après avoir marqué une semaine de "pause", la Wehrmacht submerge les frontières françaises en prenant à revers la ligne Maginot, entâché de faiblesses. Certains forts se rendent en moins d'un jour, d'autres résistent jusqu'à deux semaines avant d'être finalement pris, les soldats emmenés comme prisonniers de guerre. Au lieu de former un bloc homogène sur des centaines de kilomètres, les forces allemandes se concentrent sur quelques routes&nbsp;: les Français et Britanniques, éparpillés en petits groupes, sont incapables de leur résister. C'est la fameuse Débâcle&nbsp;: en quelques semaines, la moitié nord de la France et le sud-ouest sont occupés. Paris décrétée ville ouverte, le Conseil se réfugie à Verdun. L'Assemblée législative vote les pleins pouvoirs à [[Pétain|Pétain]], vieux maréchal [[Réactionnaire|réactionnaire]] à la botte de Hitler&nbsp;: ainsi, ce dernier signe l'armistice, puis instaure un régime antisémite livrant les exilés allemands et juifs aux camps de la morts, avant de décréter le Service du Travail Obligatoire. Certains refusent de se plier à ce gouvernement fantoche et entrent dans la résistance&nbsp;: espionnage des forces allemandes, distribution de tracts appelant à la lutte, sabotage voire résistance armée dans les maquis (grandes forêts). De Gaulle appelle les résistants à le rejoindre et envoie son délégué, Jean Moulin (connaissant une fin tragique), unir ces mouvements au sein du Conseil National de Résistance (CNR).  
    
De leurs côtés, les Italiens "se contentent" d'occuper quelques territoires à l'Est de la France et tentent d'agrandir leur empire colonial, jouant ainsi un rôle assez mineur si ce n'est "fantoche" dans la guerre et les destructions.
 
De leurs côtés, les Italiens "se contentent" d'occuper quelques territoires à l'Est de la France et tentent d'agrandir leur empire colonial, jouant ainsi un rôle assez mineur si ce n'est "fantoche" dans la guerre et les destructions.
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====Bombardements atomiques et capitulation====
 
====Bombardements atomiques et capitulation====
 
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[[Fichier:NagasakibombEdit.jpeg|vignette|Champignon atomique au dessus de Nagasaki ]]
 
Mais les Japonais résistent avec acharnement, les Etats-Unis perdent des milliers d'hommes et de véhicules, et l'armée ne pourra supporter le poids d'une reconquête à elle seule (le président Truman ayant promis la "victoire totale"), les Américains étant de plus confrontés aux Italiens et aux Allemands en Europe. Truman planifie alors le bombardement atomique d'Hiroshima, puis de Nagasaki, respectivement les 6 et 9 août 1945. Seuls deux bombes nucléaires auront suffi à détruire presque entièrement les deux villes et leurs habitants, les rares survivants étant irradiés et atteins de mutations génétiques, de cancers...
 
Mais les Japonais résistent avec acharnement, les Etats-Unis perdent des milliers d'hommes et de véhicules, et l'armée ne pourra supporter le poids d'une reconquête à elle seule (le président Truman ayant promis la "victoire totale"), les Américains étant de plus confrontés aux Italiens et aux Allemands en Europe. Truman planifie alors le bombardement atomique d'Hiroshima, puis de Nagasaki, respectivement les 6 et 9 août 1945. Seuls deux bombes nucléaires auront suffi à détruire presque entièrement les deux villes et leurs habitants, les rares survivants étant irradiés et atteins de mutations génétiques, de cancers...
    
Le 8 août, soit 1 jour avant le bombardement de Nagasaki, les Américains livrent trois millions de tracts aux messages suivants&nbsp;:
 
Le 8 août, soit 1 jour avant le bombardement de Nagasaki, les Américains livrent trois millions de tracts aux messages suivants&nbsp;:
<blockquote>''«&nbsp;À L'ATTENTION DU PEUPLE JAPONAIS L'Amérique demande que vous prêtiez immédiatement attention à ce que vous allez lire sur cette feuille. Nous sommes en possession de l'explosif le plus destructeur jamais conçu par l'homme. Une seule de nos bombes atomiques, que nous avons récemment développées, est équivalente à la puissance explosive de 2 000 B-29 lors d'une seule mission. Cette affreuse affirmation doit vous faire réfléchir et nous pouvons vous assurer solennellement qu'elle est terriblement exacte. Nous venons juste de commencer à utiliser cette arme contre votre patrie. Si vous avez un quelconque doute, faites une enquête et demandez ce qui s'est passé à Hiroshima quand une seule de nos bombes est tombée sur la ville. Avant d'utiliser cette bombe pour détruire toutes les ressources militaires qui permettent de continuer cette guerre inutile, nous vous demandons d'adresser à l'Empereur une pétition pour mettre fin au conflit. Notre président a exposé les treize conditions d'une capitulation honorable. Nous vous pressons d'accepter ces conditions et de commencer le processus de construction d'un nouveau Japon, meilleur et en paix. Vous devriez prendre maintenant des décisions pour arrêter la résistance militaire. Nous devrons autrement nous résoudre à utiliser cette bombe et toutes nos autres armes supérieures pour cesser rapidement et avec force cette guerre.&nbsp;»''</blockquote>  
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[[File:Bombardement ww2.jpg|center|Bombardement nucléaire sur Hiroshima]]
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''«&nbsp;À L'ATTENTION DU PEUPLE JAPONAIS L'Amérique demande que vous prêtiez immédiatement attention à ce que vous allez lire sur cette feuille. Nous sommes en possession de l'explosif le plus destructeur jamais conçu par l'homme. Une seule de nos bombes atomiques, que nous avons récemment développées, est équivalente à la puissance explosive de 2 000 B-29 lors d'une seule mission. Cette affreuse affirmation doit vous faire réfléchir et nous pouvons vous assurer solennellement qu'elle est terriblement exacte. Nous venons juste de commencer à utiliser cette arme contre votre patrie. Si vous avez un quelconque doute, faites une enquête et demandez ce qui s'est passé à Hiroshima quand une seule de nos bombes est tombée sur la ville. Avant d'utiliser cette bombe pour détruire toutes les ressources militaires qui permettent de continuer cette guerre inutile, nous vous demandons d'adresser à l'Empereur une pétition pour mettre fin au conflit. Notre président a exposé les treize conditions d'une capitulation honorable. Nous vous pressons d'accepter ces conditions et de commencer le processus de construction d'un nouveau Japon, meilleur et en paix. Vous devriez prendre maintenant des décisions pour arrêter la résistance militaire. Nous devrons autrement nous résoudre à utiliser cette bombe et toutes nos autres armes supérieures pour cesser rapidement et avec force cette guerre.&nbsp;»''
 
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Face à la violence de cette nouvelle arme, les Japonais jettent l'éponge&nbsp;: la capitulation est signée en grandes pompes (!) le 2 septembre 1945. Ce bombardement est aussi, d'une certaine manière, l'acte inaugural de la [[Guerre_froide|guerre froide]], les Etats-Unis montrant leur puissance de feu aux Soviétiques, ne disposant pas encore de cette arme.
 
Face à la violence de cette nouvelle arme, les Japonais jettent l'éponge&nbsp;: la capitulation est signée en grandes pompes (!) le 2 septembre 1945. Ce bombardement est aussi, d'une certaine manière, l'acte inaugural de la [[Guerre_froide|guerre froide]], les Etats-Unis montrant leur puissance de feu aux Soviétiques, ne disposant pas encore de cette arme.
  

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