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En 1918, la situation de la France est analogue à celle des allemands. Le nord est dévasté par les batailles, même Paris a été fortement touché par les bombardements allemands. Mais, profitant de leur victoire, des indemnitées reversées par l'Allemagne et notemment de l'annexion de l'Alsace-Moselle, les industries et communes, pilotées temporairement par l'Etat, se reconstruiront plus vite. Cela n'empêche pas les [[Prolétariat|ouvriers]] de rester, pour la plupart, dans la [[Pauvreté|misère]], la plupart de ceux du Nord vivant dans des taudis, gagnant à peine de quoi se nourrir, se vêtir et se chauffer. Cette situation se globalise en se détériorant lorsque la France est frappée par la crise dans les années 1930. Les ligues, ces forces d'[[Extrême-droite|extrême-droite]] profitant du succès des fascistes et des nazis, profondément antisémites et antiparlementaristes, ne cessent de gagner de l'ampleur. Le PCF, stalinisé, décide de passer un compromis avec les forces socialistes, elles-même alliées aux forces radicales (moyennes-bourgeoises)&nbsp;: le [[Front_Populaire|Front Populaire]], immense vecteur d'espoir, naît et emporte la majorité des sièges lors des élections législatives de 1936.<br /> [[File:FrontPopulaireProgramme.jpg|right|200x200px|FrontPopulaireProgramme.jpg]]
 
En 1918, la situation de la France est analogue à celle des allemands. Le nord est dévasté par les batailles, même Paris a été fortement touché par les bombardements allemands. Mais, profitant de leur victoire, des indemnitées reversées par l'Allemagne et notemment de l'annexion de l'Alsace-Moselle, les industries et communes, pilotées temporairement par l'Etat, se reconstruiront plus vite. Cela n'empêche pas les [[Prolétariat|ouvriers]] de rester, pour la plupart, dans la [[Pauvreté|misère]], la plupart de ceux du Nord vivant dans des taudis, gagnant à peine de quoi se nourrir, se vêtir et se chauffer. Cette situation se globalise en se détériorant lorsque la France est frappée par la crise dans les années 1930. Les ligues, ces forces d'[[Extrême-droite|extrême-droite]] profitant du succès des fascistes et des nazis, profondément antisémites et antiparlementaristes, ne cessent de gagner de l'ampleur. Le PCF, stalinisé, décide de passer un compromis avec les forces socialistes, elles-même alliées aux forces radicales (moyennes-bourgeoises)&nbsp;: le [[Front_Populaire|Front Populaire]], immense vecteur d'espoir, naît et emporte la majorité des sièges lors des élections législatives de 1936.<br /> [[File:FrontPopulaireProgramme.jpg|right|200x200px|FrontPopulaireProgramme.jpg]]
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Mais ce n'est pas un [[Front_unique_ouvrier|front unique ouvrier]] (théorisé par Trotsky), dans le sens où les communistes, inféodés aux bourgeois sous ordre de Staline (qui ne souhaite pas étendre la révolution, depuis longtemps consummée en URSS), suivent une ligne réformiste qui ne peut qu'aboutir à la victoire du grand capital. Bien que des mesures exemplaires soient prises par le Front Populaire (toutefois sous l'empressement des travailleurs lors des grandes grèves consécutives aux élections), comme les [[Congés_payés|congés payés]], la [[Semaine_de_quarante_heures|semaine de quarante heures]] ou encore la [[Nationalisation|nationalisation]] des industries de l'armement et des chemins de fer, cela ne suffit pas pour enrayer la [[Crise|crise]]. Le FP se déchire, les communistes, radicaux quittant l'alliance, laissant la SFIO seule. Cette dernière perd les élections législatives suivantes, récupérées par la droite tradionnelle qui ne fait qu'aggraver la crise, mais signe un "compromis" (très laxiste) avec les forces allemandes, s'attirant ainsi la sympathie de la population, redoutant une autre guerre.
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Mais ce n'est pas un [[Front_unique_ouvrier|front unique ouvrier]] (théorisé par Trotski), dans le sens où les communistes, inféodés aux bourgeois sous ordre de Staline (qui ne souhaite pas étendre la révolution, depuis longtemps consummée en URSS), suivent une ligne réformiste qui ne peut qu'aboutir à la victoire du grand capital. Bien que des mesures exemplaires soient prises par le Front Populaire (toutefois sous l'empressement des travailleurs lors des grandes grèves consécutives aux élections), comme les [[Congés_payés|congés payés]], la [[Semaine_de_quarante_heures|semaine de quarante heures]] ou encore la [[Nationalisation|nationalisation]] des industries de l'armement et des chemins de fer, cela ne suffit pas pour enrayer la [[Crise|crise]]. Le FP se déchire, les communistes, radicaux quittant l'alliance, laissant la SFIO seule. Cette dernière perd les élections législatives suivantes, récupérées par la droite tradionnelle qui ne fait qu'aggraver la crise, mais signe un "compromis" (très laxiste) avec les forces allemandes, s'attirant ainsi la sympathie de la population, redoutant une autre guerre.
    
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L'[[URSS|URSS]], autarcique car isolée depuis l'échec de la révolution mondiale, n'est pas impactée par la [[Crise_économique|crise économique]]. Au contraire, ses industries, civiles comme militaires, ne cesseront de [[Croissance|se développer]], et ce, grâce aux destructions de la [[Guerre_Civile_russe|Guerre Civile]] et de la mise en place des [[Planification_économique|plans quinquennaux]]. Mais, politiquement, l'URSS est un pays aux institutions gelées. [[Staline|Staline]], s'érigeant de plus en plus comme une divinité vivante (à l'instar de l'empereur du Japon), ne tolère aucune opposition, même partielle, dirige d'innombrables purges, calomnie les dissidents révolutionnaires comme [[Léon_Trotsky|Trotsky]]
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L'[[URSS|URSS]], autarcique car isolée depuis l'échec de la révolution mondiale, n'est pas impactée par la [[Crise_économique|crise économique]]. Au contraire, ses industries, civiles comme militaires, ne cesseront de [[Croissance|se développer]], et ce, grâce aux destructions de la [[Guerre_Civile_russe|Guerre Civile]] et de la mise en place des [[Planification_économique|plans quinquennaux]]. Mais, politiquement, l'URSS est un pays aux institutions gelées. [[Staline|Staline]], s'érigeant de plus en plus comme une divinité vivante (à l'instar de l'empereur du Japon), ne tolère aucune opposition, même partielle, dirige d'innombrables purges, calomnie les dissidents révolutionnaires comme [[Léon_Trotski|Trotski]]
    
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