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===Étudiants===
 
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{{See also|Mouvement étudiant}}
 
Au 19<sup>e</sup> siècle et durant une bonne partie du 20<sup>e</sup> siècle, jusqu’aux années 1960 environ, les étudiants n’étaient, quant à eux, pas socialement liés à la [[Classe_ouvrière|classe ouvrière]]. Ils étaient au contraire une très faible minorité des classes d’âge concernées, issus très généralement de la moyenne et de la grande [[Bourgeoisie|bourgeoisie]]. Mais la prolongation même de leurs études contribuait à aiguiser leur esprit critique. Dès lors, ils se trouvèrent fréquemment à l’initiative de mouvements insurrectionnels, liés non à des revendications économiques, mais à des objectifs politiques et démocratiques, lorsqu’il s’agissait de lutter contre un régime autocratique, pour la conquête et la défense de certaines libertés. Les étudiants participèrent ainsi aux grandes révolutions européennes du 19<sup>e</sup> siècle. En France, lors des journées de juillet 1830 qui mirent à bas la monarchie restaurée, celle de Charles&nbsp;X, les étudiants participèrent au pillage d’armureries, donnèrent les premiers coups de feu contre l’armée du roi et aidèrent à dresser les premières barricades&nbsp;; dans les quartiers populaires de l’Est parisien, étudiants républicains et ouvriers participèrent ensemble à la résistance armée, puis à l’offensive finalement victorieuse. En février 1848, ils furent aussi très présents parmi les insurgés qui renversèrent le régime de Louis-Philippe et proclamèrent la République, mais aussi parmi les révolutionnaires du «&nbsp;[[Printemps_des_peuples|printemps des peuples]]&nbsp;» un peu partout en Europe. Dans chacun de ces moments révolutionnaires, le rôle de la classe ouvrière a été moteur et véritablement déterminant&nbsp;; mais les étudiants ont souvent concouru à déclencher les mouvements.
 
Au 19<sup>e</sup> siècle et durant une bonne partie du 20<sup>e</sup> siècle, jusqu’aux années 1960 environ, les étudiants n’étaient, quant à eux, pas socialement liés à la [[Classe_ouvrière|classe ouvrière]]. Ils étaient au contraire une très faible minorité des classes d’âge concernées, issus très généralement de la moyenne et de la grande [[Bourgeoisie|bourgeoisie]]. Mais la prolongation même de leurs études contribuait à aiguiser leur esprit critique. Dès lors, ils se trouvèrent fréquemment à l’initiative de mouvements insurrectionnels, liés non à des revendications économiques, mais à des objectifs politiques et démocratiques, lorsqu’il s’agissait de lutter contre un régime autocratique, pour la conquête et la défense de certaines libertés. Les étudiants participèrent ainsi aux grandes révolutions européennes du 19<sup>e</sup> siècle. En France, lors des journées de juillet 1830 qui mirent à bas la monarchie restaurée, celle de Charles&nbsp;X, les étudiants participèrent au pillage d’armureries, donnèrent les premiers coups de feu contre l’armée du roi et aidèrent à dresser les premières barricades&nbsp;; dans les quartiers populaires de l’Est parisien, étudiants républicains et ouvriers participèrent ensemble à la résistance armée, puis à l’offensive finalement victorieuse. En février 1848, ils furent aussi très présents parmi les insurgés qui renversèrent le régime de Louis-Philippe et proclamèrent la République, mais aussi parmi les révolutionnaires du «&nbsp;[[Printemps_des_peuples|printemps des peuples]]&nbsp;» un peu partout en Europe. Dans chacun de ces moments révolutionnaires, le rôle de la classe ouvrière a été moteur et véritablement déterminant&nbsp;; mais les étudiants ont souvent concouru à déclencher les mouvements.
  

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