Les [[social-démocratie_russe|social-démocrates russes]] ont dû construire un parti dans un contexte de clandestinité en raison de la répression [[tsariste|tsariste]]. Par conséquent il existait, plus qu'ailleurs, une tension entre organisation efficace (centralisée, avec des cadres inamovibles et à l'identité cachée...) et organisation démocratique (où l'élection impose le maximum de transparence). C'est le [[Que_faire_?_(Lénine)|débat sur l'organisation]] qui a provoqué le premier clivage entre deux groupes, qui deviendront les [[menchéviks|menchéviks]] et les [[bolchéviks|bolchéviks]]. Le mode d'organisation théorique des bolchéviks a été nommé le ''« [[centralisme_démocratique|centralisme démocratique]] »'', et il est souvent résumé par une phrase de [[Lénine|Lénine]] : ''« liberté totale dans la discussion, unité totale dans l'action »''. | Les [[social-démocratie_russe|social-démocrates russes]] ont dû construire un parti dans un contexte de clandestinité en raison de la répression [[tsariste|tsariste]]. Par conséquent il existait, plus qu'ailleurs, une tension entre organisation efficace (centralisée, avec des cadres inamovibles et à l'identité cachée...) et organisation démocratique (où l'élection impose le maximum de transparence). C'est le [[Que_faire_?_(Lénine)|débat sur l'organisation]] qui a provoqué le premier clivage entre deux groupes, qui deviendront les [[menchéviks|menchéviks]] et les [[bolchéviks|bolchéviks]]. Le mode d'organisation théorique des bolchéviks a été nommé le ''« [[centralisme_démocratique|centralisme démocratique]] »'', et il est souvent résumé par une phrase de [[Lénine|Lénine]] : ''« liberté totale dans la discussion, unité totale dans l'action »''. |