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| C'est dans ''Le Populaire'' qu'il utilise pour la première fois son pseudonyme. Le nom « Souvarine » vient du roman d'[[Émile_Zola|Émile Zola]] ''Germinal''. Le Souvarine de Zola est un immigré russe, [[Anarchiste|anarchiste]] voire [[Nihiliste|nihiliste]], travaillant dans une mine de charbon du nord de la France. | | C'est dans ''Le Populaire'' qu'il utilise pour la première fois son pseudonyme. Le nom « Souvarine » vient du roman d'[[Émile_Zola|Émile Zola]] ''Germinal''. Le Souvarine de Zola est un immigré russe, [[Anarchiste|anarchiste]] voire [[Nihiliste|nihiliste]], travaillant dans une mine de charbon du nord de la France. |
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− | Son article le plus notable, à cette époque, est ''À nos amis socialistes en Suisse'' (1916), dans lequel il prend la défense de [[Trotsky|Trotsky]], que [[Lénine|Lénine]] (qui est en exil à Zurich) accuse d'être [[Centriste|centriste]] dans la question de la [[Grande_Guerre|guerre]]. Lénine publie en réponse une ''Lettre ouverte à Souvarine''<ref>Lénine, ''[https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1916/12/vil19161200.htm Lettre ouverte à B. Souvarine]'', 1916</ref> dans laquelle il maintient sa ligne. | + | Son article le plus notable, à cette époque, est ''À nos amis socialistes en Suisse'' (1916), dans lequel il prend la défense de [[Trotski|Trotski]], que [[Lénine|Lénine]] (qui est en exil à Zurich) accuse d'être [[Centriste|centriste]] dans la question de la [[Grande_Guerre|guerre]]. Lénine publie en réponse une ''Lettre ouverte à Souvarine''<ref>Lénine, ''[https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1916/12/vil19161200.htm Lettre ouverte à B. Souvarine]'', 1916</ref> dans laquelle il maintient sa ligne. |
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| Par la suite, avec [[Charles_Rappoport|Charles Rappoport]], Souvarine quitte le CDSI et se rapproche des [[Bolcheviks|bolcheviks]] en s'intègrant au [[Comité_pour_la_reconstruction_des_relations_internationales|Comité pour la reconstruction des relations internationales]] (CRRI) qui, après la création de l'[[Internationale_communiste|Internationale communiste]] (mars 1919), devient le Comité pour la III<sup>ème</sup> Internationale. | | Par la suite, avec [[Charles_Rappoport|Charles Rappoport]], Souvarine quitte le CDSI et se rapproche des [[Bolcheviks|bolcheviks]] en s'intègrant au [[Comité_pour_la_reconstruction_des_relations_internationales|Comité pour la reconstruction des relations internationales]] (CRRI) qui, après la création de l'[[Internationale_communiste|Internationale communiste]] (mars 1919), devient le Comité pour la III<sup>ème</sup> Internationale. |
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| ==== La crise de 1923-1924 ==== | | ==== La crise de 1923-1924 ==== |
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− | En 1923 éclatent entre les dirigeants bolcheviques les conflits qui couvent depuis le début de la maladie de Lénine. Souvarine, qui prend le parti de l’esprit critique face à la direction, et relaie donc parfois les points de vue de [[Léon_Trotski|Léon Trotski]], s'oppose en France à [[Albert_Treint|Albert Treint]] qui a les faveurs de [[Grigori_Zinoviev|Grigori Zinoviev]] et de la direction de l'Internationale.<ref name="Allavena">David Allavena, [http://wikirouge.net/ebooks/Trotskisme/Le%20P.C.F.%20et%20Trotsky%20-%20David%20Allavena.epub ''Le PCF et Trotsky''], 1993</ref> | + | En 1923 éclatent entre les dirigeants bolcheviques les conflits qui couvent depuis le début de la maladie de Lénine. Souvarine, qui prend le parti de l’esprit critique face à la direction, et relaie donc parfois les points de vue de [[Léon_Trotski|Léon Trotski]], s'oppose en France à [[Albert_Treint|Albert Treint]] qui a les faveurs de [[Grigori_Zinoviev|Grigori Zinoviev]] et de la direction de l'Internationale.<ref name="Allavena">David Allavena, [http://wikirouge.net/ebooks/Trotskisme/Le%20P.C.F.%20et%20Trotski%20-%20David%20Allavena.epub ''Le PCF et Trotski''], 1993</ref> |
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| En janvier 1924, au congrès de Lyon, Souvarine sort vainqueur de la confrontation, mais Treint, avec l'appui de [[Dmitri_Manouïlski|Dmitri Manouïlski]] et de tous les envoyés de l'IC, fait basculer le Comité directeur courant mars. Dans un texte de mars 1924, Souvarine dénonce le ''« centralisme mécanique, bureaucratique, et irresponsable »'' au sein de la SFIC. La publication par Souvarine d'un texte de Trotski, [[Cours_nouveau|''Cours nouveau'']], dans une brochure financée par souscriptions (notamment du jeune [[Maurice_Thorez|Maurice Thorez]]), sert de prétexte à son éviction de l'IC et donc de la SFIC, annoncée par ''[[L'Humanité|L'Humanité]]'' le 19 juillet 1924. Son exclusion est une conséquence de son opposition à la ''« [[Bolchevisation|bolchevisation]] »'' de la SFIC (en fait « stalinisation »). | | En janvier 1924, au congrès de Lyon, Souvarine sort vainqueur de la confrontation, mais Treint, avec l'appui de [[Dmitri_Manouïlski|Dmitri Manouïlski]] et de tous les envoyés de l'IC, fait basculer le Comité directeur courant mars. Dans un texte de mars 1924, Souvarine dénonce le ''« centralisme mécanique, bureaucratique, et irresponsable »'' au sein de la SFIC. La publication par Souvarine d'un texte de Trotski, [[Cours_nouveau|''Cours nouveau'']], dans une brochure financée par souscriptions (notamment du jeune [[Maurice_Thorez|Maurice Thorez]]), sert de prétexte à son éviction de l'IC et donc de la SFIC, annoncée par ''[[L'Humanité|L'Humanité]]'' le 19 juillet 1924. Son exclusion est une conséquence de son opposition à la ''« [[Bolchevisation|bolchevisation]] »'' de la SFIC (en fait « stalinisation »). |
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| *''Controverse avec Soljenitsyne'', Paris, Éditions Allia, 1990. | | *''Controverse avec Soljenitsyne'', Paris, Éditions Allia, 1990. |
| *''Chroniques du mensonge communiste'', textes choisis par [[Branko_Lazitch|Branko Lazitch]] et [[Pierre_Rigoulot|Pierre Rigoulot]], [[Plon|Plon]], 1998. | | *''Chroniques du mensonge communiste'', textes choisis par [[Branko_Lazitch|Branko Lazitch]] et [[Pierre_Rigoulot|Pierre Rigoulot]], [[Plon|Plon]], 1998. |
− | *[https://books.google.fr/books?id=_nwYdx2G7ZsC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false ''Sur Lénine, Trotsky et Staline'' (1978-79)], entretiens avec [[Branko_Lazitch|Branko Lazitch]] et [[Michel_Heller|Michel Heller]], précédé de ''Boris'' par Michel Heller, Allia, 1990, nouvelle édition précédée de ''La Controverse sur Lénine, la révolution et l'histoire'' par [[Michel_Heller|Michel Heller]], Paris, Allia, 2007. | + | *[https://books.google.fr/books?id=_nwYdx2G7ZsC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false ''Sur Lénine, Trotski et Staline'' (1978-79)], entretiens avec [[Branko_Lazitch|Branko Lazitch]] et [[Michel_Heller|Michel Heller]], précédé de ''Boris'' par Michel Heller, Allia, 1990, nouvelle édition précédée de ''La Controverse sur Lénine, la révolution et l'histoire'' par [[Michel_Heller|Michel Heller]], Paris, Allia, 2007. |
| *''Feu le Comintern'', Éditions le Passager clandestin, 2015. | | *''Feu le Comintern'', Éditions le Passager clandestin, 2015. |
| *Boris Souvarine a également écrit (anonymement) une des trois parties de ''Vers l'autre flamme'', publié sous le seul nom de Panaït Istrati en 1929. Réédition : ''L'URSS en 1930'', présenté par Charles Jacquier, Paris, éditions Ivrea, 1997. | | *Boris Souvarine a également écrit (anonymement) une des trois parties de ''Vers l'autre flamme'', publié sous le seul nom de Panaït Istrati en 1929. Réédition : ''L'URSS en 1930'', présenté par Charles Jacquier, Paris, éditions Ivrea, 1997. |